Citations de Michel Koeniguer (20)
Comme disait mon grand-père, l’histoire est une catin qui sait manier l’ironie…
Une victoire est impossible, on ne peut que gagner une heure, une journée. Mais en attendant, Ivan souffre autant que nous…
Et s’il est un diable au tréfonds des enfers, qu’il rie avec nous de cette ultime bataille que nous ne gagnerons pas…
Si nous sommes si puissants, nous yakuzas, c'est bien parce qu'à la défaite de l'empire, l'occupant américain s'est servi de nous pour mater les velléités des socialistes et des communistes du pays... On nous a laissés croître et prospérer. Fut un temps, sans notre présence, ce pays aurait sombré dans le chaos... Vous autres Occidentaux qui aimez tant parler de liberté, de démocratie, vous êtes prêts à vous allier avec le diable du moment qu'il assurera votre prospérité... Puis ensuite, vous cherchez à vous débarrasser de lui, en jouant les vierges effarouchées...
J'ai le bandit sur mon radar !
New York est une ville où l'on ne trouve pas facilement la paix. La nuit, c'est comme si vous entendiez crépiter des milliers de cerveaux.
Les flics sont les témoins quotidiens de la folie humaine, en cela ils sont terriblement seuls. Ces deux-là se comprenaient et cette idée les réchauffa.
Et portons aussi un toast au Führer et à ce Reich éternel qu'il nous avait promis, même si on reconnaîtra sans blasphémer que c'est mal engagé !
C'est quand on se croit à l'abri que généralement les emmerdes nous tombent dessus !!!!
Vous devez être ce fameux Gaïjin…
Et si vous êtes parvenu jusqu’à moi, cela signifie sans doute que Sato est mort. Quel idiot, il s’est toujours surestimé. Une grave erreur quand on a autant d’ambition mais qu’on ne connait pas la vertu de la patience…J’aurais été plus clairvoyant en cherchant à vous utiliser à mon avantage…mais c’est un peu tard pour les regrets, n’est-ce pas ?
Brenner a de gros appuis politiques. Si on y va comme ça vous pouvez être sûr qu'il fera de son fils la victime d'un acharnement contre sa personne. (p.38)
Nous voilà rassemblés, damnés de la terre désormais apatrides. A défendre les ruines de la capitale d'un empire qui devait durer mille ans... Nos corps anonymes se mélangeront à la poussière de la cité, écrasée par les canons russes... S'il est un dieu dans le ciel, qu'il prenne nos âmes en pitié... Et s'il est un diable au tréfonds des enfers, qu'il rie avec nous de cette ultime bataille que nous ne gagnerons pas...
[p18-19]
John :
C’est dingue ! Statistiquement, quelles chances j’avais de flinguer un yakuza aux States ? Et de faire ensuite un voyage au Japon pour subir sur place la vendetta de ses acolytes ?!
Mais…c’est un peu comme le Titanic…quelles chances ce rafiot avait-il de croiser un iceberg ?
Surement pas beaucoup, mais c’est arrivé…
Le yakusa :
Je t’ai dit de la fermer Gaïjin !
John :
Et statistiquement, quelles sont mes chances de m’en sortir à ton avis ? Tu peux me le dire ?
Le yakusa :
Tu peux frimer mais t'as aucune chance de t’en sortir cette fois, Gaïjin !
Qu'est ce qu'il veut que ça me foute ?! Valdez était un connard qui a voulu me baiser, il voulait se faire du fric dans mon dos ! Putain de latinos ! Et si j'écoutais ces cons, je serai en train d'investir du fric dans des villages de retraités en Floride !! T'y crois à ces conneries ?!
Quand je pense qu'un gars comme Borelli a presque tué le traiteur du mariage de sa fille parce que le gars avait oublié de mettre une feuille de salade dans les assiettes des invités du banquet ...
Bien sûr... de toute façon, qui peut se soucier de ce que peut bien vouloir une vieille négresse de Brooklyn... (p.19)
- c'est l'anniversaire de la bataille de Camerone, au fait...
- comme disait mon grand-père, l'histoire est une catin qui sait manier l'ironie...
*Camerone : bataille pendant laquelle les légionnaires tinrent tête à 2 000 soldats mexicains en 1863, considérée comme l'un des plus hauts faits d'armes de la légion étrangère.
- il faut qu’on tienne jusqu’à l’arrivée des Ricains…
- tu crois vraiment qu’ils vont arriver pour sauver Berlin, Antonin ?
- ils vont pas laisser la moitié de l’Europe aux mains des Bolchéviques…
Des milliers de soldats Russes vont déferler sur Berlin… Et on en a déjà croisés sur la route… ils vont cadenasser la ville avant de l’étrangler !
- C'est vous qui avez balancé Juanito depuis le pont?
- C'est vraiment important?
- Non. (p.48)
Au préalable, j'aimerais revenir sur votre carrière, Lieutenant Kotchenko...
Une carrière brillante au demeurant, mais comment dire, émaillée de quelques incidents de parcours... (p.22)