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Critiques de Michel Lebrun (39)
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Épaves

« La rue assourdissante autour de moi hurlait. »



Chester Lawrence déroge à la règle qu'il s'est fixée depuis l'enfance: s'occuper de ses affaires. Un soir, parce qu'il échange quelques mots avec une Chinoise qui vient de se faire agresser dans sa rue, il voit sa vie partir à vau-l'eau. Street of the Lost, c'est son quartier. Ruxton Street, qui pue l'urine, l'alcool, le stupre, Ruxton Street, jonchée d'épaves humaines: « Pour lui, la rue ressemblait à ces énormes serpents du zoo: elle dévorait tous ceux qui la touchaient." Matt Hagen y fait sa loi, et aime y violer les femmes. Chet Lawrence devra face à lui assumer les conséquences de son acte anodin, s'il ne veut pas être avalé par la Rue.



Epaves, connu aussi sous le titre Rue barbare (adapté en France par Gilles Béhat) est un grand Goodis, désespéré, et d'une noirceur absolue. Qu'y avait-il donc dans la tête de cet auteur, sauvé de l'oubli grâce à l'enthousiasme de son lectorat français, qui abandonna à la fin des années 40 Hollywood et le succès (Les Passagers de la nuit de Delmer Daves, adapté de son roman Dark Passage avec Bogart et Bacall) pour Philadelphie, où il écrira des romans depuis la maison de ses parents? Epaves, c'est le destin de ceux d'en bas, coincés dans la, pour reprendre l'un des titres de ses romans, Street of No Return. Goodis, c'est le Noir, sans espoir, mais l'un des meilleurs de la littérature américaine.
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La monnaie de la pièce

Pas jouasse de se faire doubler sur le hold up du siècle, 17 tonnes de pièces sonnantes et trébuchantes. L'obèse Wolfgang Casanova qui avait préparé ce coup aux petits oignons entre deux tranches de fois gras étalé sur une biscotte de régime sans sel et un pâté en croûte, jure sur la table de massage en se faisant dorloter ses rondeurs gélatineuses qu'il va récupérer coûte que coûte son butin à la piécette près. Accompagné de sa maman chérie, d' Hermann le terrible et de ses Walkyries, il se lance aux trousses des chapardeurs en pensant qu'ils vont avoir du mal à écouler leurs stocks sans faire de tintamarre. Mais Wolfgang ignore encore qu'il a affaire à J.B de Monfaucon et Paul Mougnard, deux vieux roublards qui sont partis faire des miracles à Lourdes, au pays de Bernadette Soubirou....

Quand Michel Lebrun surnommé le pape du polar plante son décor dans la ville des miraculés, il en fait un Engrenage Lourdes dingue !

La monnaie de la pièce, c'est du pain béni pour les amateurs de polars burlesques.

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L'envoûteur est dans l'escalier

Robert Rocher, grand patron d'une firme de disque internationale est un quadragénaire séducteur dans la fleur de l'âge qui plaît énormément à la gente féminine. Mais depuis peu, c'est plus la grande forme , il sent comme  des coups d'aiguille dans le dos et son ami popol dévient flaglada ...Pas possible que l'étalon du show biz tombe en panne au summum de sa gloire surtout au moment où  France, une jolie journaliste est en train d'écrire sa biographie. Son médecin ne lui trouvant rien d'anormal, Robert se remet  entre les mains du célèbre Hypnotiseur Devil... Et moi, je me suis remis entre les mains de Michel Lebrun, laissé envoûter par les jeteurs de sorts et mages de toutes sortes qui vont vous en faire voir de toutes les couleurs et vous en faire avaler des couleuvres. L'envoûteur est dans l'escalier, c'est de la bonne dégringolade !
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Épaves

Ruxton Street, la nuit tombée, mieux vaut tracer...

D'habitude, Chet file et s'occupe de ses oignons

mais là, il sait pas pourquoi,

il s'arrête pour porter secours à une jeune chinoise

à qui on a cherché des noises.

Sauf que le big Matt,

ex boxeur et trafiquant d'alcool frelaté

qui abreuve toutes les épaves du quartier,

a tout vu...

Le Chet, il l'a à l’œil, dans le collimateur !

Manquerait plus que monsieur propre joue le joli cœur

qu'il louche sur sa nouvelle conquête

ou se fasse justicier de bal masqué.

Foi d'Hagen (Matt pas Nina), ça va barder !

Roulement de tambour et de muscles,

combat de titan en vue dans la rue,

Pancho le second couteau, Tillie, la mangeuse d'homme

sont en première ligne, les épaves suivent...

Pas de quartier !

Epaves, plus connu sous le titre Rue barbare ne laisse pas

de doute sur son contenu

qui ne respire pas la joie de vivre de l'American Way of Life.

Fidèle à lui-même, David Goodis n'y va pas de main morte

dans sa vision cauchemardesque de l'Amérique des déclassés.

Là, il pousse un peu le bouchon dans un combat de rue qui n'en finit plus.

Il distribue les mandales à tour de rôle

mais au final, j'avoue bien aimer son coté Ok Corral,

son combat entre le bon et la brute truand.

Dans la même déveine, Howard Street,

la rue de Nathan Heard, n'est guère plus fréquentable.
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Les ogres

Françoise en a sa claque de sa chambre de bonne à Paris et de son job de plongeuse dans un restaurant où elle se fait tripoter par son chef. Elle rêve de quitter la capitale pour se la couler douce au grand air à la campagne. Alors quand elle tombe sur une annonce alléchante qui recherche une bonne à tout faire dans un vaste domaine provincial en Normandie, nourrie, logée, bien payée, elle envoie illico sa candidature . Bonne nouvelle pour future bobonne, elle est retenue ! A elle la vie de château et d'aide châtelaine à moins que le conte ne tourne au cauchemar...

Michel Lebrun fondateur de l'Oulipopo m'a régalé avec son roman Les Ogres publié en 1971. Comme C.G. Arnaud et Pierre Siniac, il est un fervent partisan du roman populaire qui doit avant tout passionner le lecteur, être lu très vite, donc être écrit rapidement pour passer au suivant. Michel Lebrun applique la règle et met son style dépouillé et son légendaire humour noir au service d'une intrigue finement mijotée à l'instar de la recette de la blanquette de veau fort appétissante élaborée par tante Virginie, la propriétaire du domaine. Son grand bambin, son homme de main, le postier et ses trois molosses n'en font qu'une bouchée. Moi itou ! Dommage que les bonnes fassent la fine bouche...

Contrairement à la couverture jaune austère de la collection le Masque, celle de la collection Mystère vous présente les meilleurs morceaux ...

Les ogres, j'en ai fait qu'une bouchée !

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La tête du client

Chapelier le jour, tenancier d'un tripot clandestin la nuit, Gaston Berrien, alias Max pour les clients noctambules, plein aux as, mène, ni vu ni reconnu, une double vie. Cela ne l'empêche pas de se faire du souci pour son fils, Freddy, qui fait les 400 coups et pour sa fille, Evelyne, qui veut épouser le fils d'un politicard, ce qui n'est pas bon pour la renommée de la maison...

Mais le pire c'est que la roulette de la fortune risque de s'arrêter sur un mauvais numéro, un affreux maître chanteur à la boule à zéro menace de tout révéler au grand jour ! Faites vos jeux, rien ne vas plus pour Max et Gaston...Espérons qu'un des deux ait plus d'un tour dans son chapeau et que l'autre sorte le grand jeu ...

Après Pierre Siniac, Je continue au fil des trouvailles ma lecture des polars de Michel Lebrun. Et pour l'instant je ne suis pas déçu. Comme son compère , il a le goût de la farce noire en un peu moins acide, plus placide ce qui me plaît bien aussi. Ce petit polar n'est pas un chef d'œuvre mais il m'a bien fait marrer. Jacques Poitrenaud l'a adapté au cinéma en 1965 avec une bande de joyeux drilles, Michel Serrault, Jean Poiret, Francis Blanche, Sophie Desmarets, Jean Richard, Darry Cowl…Pas encore vu mais la bande annonce me fait dire que c'est dans le style de la maison.

La tête du client de Michel Lebrun, elle n'a pas le melon !
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Hollywood confidentiel

Bill Stone plus connu au cinéma sous son nom de vedette " Le cow-boy masqué" a besoin d'un garde du corps. Ça tombe à pic, Ernie Warren, un ancien champion de boxe poids lourd qui traînait dans les environs est alpagué par la fille de l'acteur et ramené illico presto dans la grande maison hollywoodienne. Dès son arrivée, Ernie, est accueilli par des cris de supplicié. Pour une surprise, c'est une surprise, ce n'est autre que la célèbre actrice Zelda Chevalier qui lui tombe dans les bras...poursuivie de près par ce sacré cow-boy de Bill qui tient un fouet dans les mains. Et ce n'est que le début du grand cirque ! Intrigué que l'entourage proche du cow-boy tombe comme des mouches, Ernie va finir aussi par jouer la comédie, enfiler sa panoplie de privé dur à cuir pour meilleur et pour le pire...

Hollywood confidentiel publié en 1970 était intitulé à l'origine, Silence, on tue. Il s'agit en fait du premier manuscrit de Michel Lebrun écrit en 1954. Dans ce premier polar, on retrouve déjà sa marque de fabrique, le mélange des genres (espionnage, policier, érotique, fantastique, grotesque...). Ici, il nous a concocté un mélange des plus explosif : un héros dur à cuir, un cow-boy démasqué, une vamp masochiste, des cadavres qui se font la malle, des nymphomanes en folie et un tigre affamé.. Déjà une affriolante palette pour celui que l'on surnommera le Pape du polar.

Hollywood confidentiel, c'est du sacré cinoche !
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Sex-voto

La cinquantaine passée, Simon Malaterre producteur de film déjà oscarisé, veut produire son chef d'oeuvre : La vie de Thérèse de Lisieux avec Marlène Jobert et Charles Bronson pour les rôles principaux mais peau de balle, personne ne veut subventionner et distribuer son film à grand budget classé réac ! Quant à point dénommé surgit Harkfeldian, un producteur spécialiste du X "chauve et obèse qui dissimule sa calvitie sous une perruque de minet et son embonpoint sous un savant Cifonnelli". La censure colle aux fesses de Hank qui ne peut plus produire ses films. Il propose donc à Simon "l'intègre" un marché donnant donnant : Hank lui finance son film en échange de quelques films croustillants à produire sauf que Simon monte sur ses grands chevaux et fait la fine bouche mais une petite voix intérieure lui dit que sa Thérèse, il peut bien lui redonner vie quelques en soit la forme et le prix à payer...

On connaît les références de Michel Lebrun surnommé, en son temps, le pape du polar mais là on découvre sa culture cinéphile et on est épaté : il enfile les titres de chapitres avec La maman et la putain, Pour une poignée de dollars, Quand la ville dort, Fritz the cat, Blow Up , et bien sur sa Thérèse et là, stop ! On met un carré blanc et on floute...de rire !

Certes, son scénario passe souvent du coq à l'âne mais croyez-moi, il n'y a pas de quoi braire. Quand Michel Lebrun nous montre les dessous de la production, il en fait un bon pastiche.

On rigole comme dans un bon vieux Siniac avec qui il était copain comme cochon. Sex Voto, faut surtout pas le censurer !
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L'auvergnat

"Paris néon" "Paris canaille", "Paris plaisir" Paris détresse".

C'est ce programme gratiné qui attend ce soir Jean Capdevielle.

Revenu chez lui pompette d'une soirée arrosée en l'honneur de la remise de la légion d'honneur à son patron, il se revoit avec son clebs en laisse à claquer la porte de l'appart'. Comme de bien entendu, les clefs restées à l'intérieur. Lui dévêtu ou du moins en pyjama, pantoufles et gueule de bois. et son chien, toujours à poil, cela va de soi...

Double malchance, un mot de sa femme lui indiquant qu'elle découchait chez son amie malade...qui habite à l'autre bout de Paname...

C'est parti mon kiki et mon Miki (le nom de son clebs) pour un tour de Paris by night , of course, hors tour operator !

Notre guide est un bipède en chaussons accompagné de son plus fidèle compagnon, un quadrupède à longues oreilles du genre (Joe) Cocker.

Nos deux Boule et Bill vont traverser de nuit les quartiers de Montparnasse aux Batignolles et tout cela sans bagnole. le but : récupérer le double des clés et au passage la maîtresse de maison. Mais la ballade à pinces et à pattes est du genre rocambolesque. En chemin, ils croisent bien plus paumés qu'eux...

Une petite petite préférence pour Victor de Lainville et Edmond Dantès mais Natacha n'est pas mal aussi dans le genre. Sans oublier bien évidemment qu'il y a pas plus rapiat que... l'Auvergnat !

Comme à la lecture de Pierre Siniac, on se marre à celle de Michel Lebrun.On sent qu'il a pris son panard à sortir de leur plumard une faune exceptionnelle et à écrire cette virée nocturne sans dessus dessous ou presque.
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Reproduction interdite

Laissez votre armoire à pharmacie fermée. Voilà un livre qui ne vous fera pas mal à la tête !

À peine 190 pages (aucun risque de tendinite), noircies de peu de mots qui élaborent un scénario des plus simples, agrémentées d'un minimum de personnages (exit le risque de confusion mentale).

Parfois je lis sur Babelio des lectrices qui se plaignent de trop de sang et de violence dans les livres policiers qu'elles ouvrent.

Ici tout se passe en douceur (enfin presque) et aucune scène ne viendra perturber leur sommeil.

Première parution en 1957, ce livre nous raconte l'histoire de deux faussaires qui après avoir tenté d'escroquer un marchand de tableaux, se mettent finalement en cheville avec lui pour monter une arnaque plus juteuse.

L'intrigue n'étant pas plus épaisse que la retraite des vieux, je ne peux en dire davantage au risque de perdre les rares lecteurs qui veulent tenter l'aventure (elle ne durera pas plus longtemps qu'un trajet en train Paris - Orléans, tout en regardant le paysage....).

Ce livre mérite malgré tout trois étoiles pour son style plaisant et l'absence de prétention excessive de la part de l'auteur.

Si Michel Lebrun porte aujourd'hui le surnom de "Pape" du roman policier, quand il a écrit cet ouvrage il était tout juste enfant de chœur .
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Autoroute

Déçue

Attention ce n'est pas un roman policier mais plus un roman d'aventure avec des personnages caricaturaux une intrigue téléphonée sans que ni tète qui ne tiens pas la route beaucoup de descriptions qui ne servent a riens et qui deviennent ennuyeuse. Une fin irréaliste Un ensemble qui sonne faut Dommage car l'idée de l'histoire été originale

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Le géant

Années 1970, région parisienne. Bye bye les petits commerces de proximité et vive le "Géant", un immense temple dédié à la consommation où l'on vous promet de pallier à tous vos besoins et de satisfaire chacune de vos envies, même les plus folles. Alimentation, vêtements, outillage, produits de beauté, électroménager, loisirs, papeterie... Demandez et vous aurez. Une vraie révolution ! Dans cette ruche bourdonnante d'activité plongée en permanence dans la lumière artificielle, tout est pensé pour pousser l'acheteur à consommer plus. Promotions, publicités, animateurs-démonstrateurs cernent de toutes parts le client. On avait besoin de pain et on repart avec un aspirateur ; on souhaitait simplement acheter un paquet de bonbons et on quitte le magasin avec le vélo convoité par sa progéniture.

Le monarque de ce palais de la consommation se nomme Jean Montescourt. Obséquieux avec la clientèle et redoutable avec le petit personnel, ce dernier n'est au service que d'un seul maître, son magasin bien-aimé. Le roi Jean va pourtant déchanter. Il suffit parfois d'un grain de sable pour enrayer une mécanique bien huilée...



Pamphlet contre la société de consommation, ce polar social nous plonge dans les entrailles d'un hypermarché. Méthodes de vente parfois peu scrupuleuses, grèves du personnel revendiquant de meilleurs salaires et conditions de travail, chasse aux voleurs... tout est passé à la moulinette avec une ironie mordante. Bien qu'écrit dans les années 1970, ce roman n'a pas pris une ride. Visionnaire, l'auteur imagine un futur où l'on demanderait une grande polyvalence aux caissières, comme c'est le cas actuellement dans les enseignes discount : « Une caissière à son tiroir-caisse dans l'attente de ses clients, c'est un gaspillage de temps et une rémunération inutile. [...] On pourra et on devra, lorsqu'un creux se fera sentir, les utiliser dans le magasin à d'autres tâches : étiquetage, réapprovisionnement, nettoyage, marquage, voire décoration, animation et pourquoi pas contrôle divers. Les responsables d'entreprises qui sauront faire admettre ce progrès en tireront le profit maximum... ».

Après avoir lu ce récit incisif du "Pape du Polar", aussi cruel qu'hilarant, vous envisagerez certainement l'univers de la grande distribution d'un autre oeil !
Lien : https://leslecturesdisabello..
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Pour en finir une bonne fois pour toutes av..

J'aime énormément les films de Woody Allen, surtout ceux d'avant les années 2000. J'aime son humour et les bavardages incessants des personnages.

Aussi je ne pouvais pas passer à côté de ce bouquin que j'ai découvert en farfouillant dans la malle à livres de mes parents.



Je me suis régalée, j'ai beaucoup ri. On retrouve les obsessions du cinéaste, son auto-dérision et son humour absurde. Tout n'est pas drôle mais l'ensemble est très joyeux. Les amateurs du cinéaste devraient savourer.
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Pleins feux sur Sylvie

Un petit polar de gare bien sympa, vraiment !



Ce grand prix de la littérature policière en 1956, raconte une histoire surprenante. L’assassinat de Sylvie Sarment, starlette de cinéma que tout le monde (j’exagère un peu) s’accuse d’avoir tué.



Des dialogues peut-être un poil vieillots (on écrit plus vraiment comme ça) pour un polar très cinématographique
Lien : https://www.noid.ch/pleins-f..
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Pour en finir une bonne fois pour toutes av..

Une partie de rigolade infinie, un livre à mettre entre toutes les mains, encore plus drôle que les films de cet auteur plus apprécié des Français que tout autre. En particulier, ne pas manquer l'épisode des affres de la recherche scientifique lors des phases successives de la découverte expérimentale du sandwich. Un sommet de l'art !
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Pour en finir une bonne fois pour toutes av..

Les pensées et les délires de Woody Allen sur la culture générale, de l'époque où il était encore drôle...
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Autoroute

Un polar de grande envergure dans lequel l'autoroute du titre n'est rien d'autre que le personnage central; et un roman qui au bout du compte est quasi une étude sociologique sur les autoroutes en même temps qu'un exercice réussit d'un des membres les plus célèbres de l'Oulipopo, en même tant qu'un érudit impressionnant en matière de littérature policière.

On suit de nombreux personnages, de Paris à Salon-de-Provence, qui vont se croiser à un moment ou un autre de l'intrigue, ou pour être exact des intrigues.

A partir du moment où tous ces héros vont entrer sur l'autoroute, Michel Lebrun donne pour titre aux chapitres les modèles et immatriculations des véhicules qui les charrient.

On croise entre autres protagonistes un restaurateur en mal de vacances, un couple de voleurs à la roulotte, un groupe de terroristes, un représentant de commerce quelque peu pervers... Et on trouve donc cette autoroute qui voit défiler tant de vies et assiste parfois à de nombreuses morts. Territoire grouillant, aux facettes multiples, véritable scène sur laquelle les hommes viennent laisser leur empreinte l'espace d'un instant plus ou moins important.

Un roman qui se permet une réflexion intelligente tout en nous conviant à un divertissement parfaitement réussi.
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Autoroute

Une histoire brouillon qui ne tiens pas la route, c'est le cas de le dire puisque nous somme sur l'autoroute. Il faut sans cesse passer d'une voiture a l'autre c'est dure pour se repérer savoir qui fait quoi
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Le géant

Ce livre nous amène à porter une réflexion sur cette société de consommation qui a finalement été déclenchée par l'arrivé des supermarchés. Ils nous montre les impacts et les nouveaux comportements de l'être humain. Bon polar sociologique.
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Pour en finir une bonne fois pour toutes av..

Aujourd'hui, je me souviens de ce bon moment, à 19 ans, il y a 35 ans, à pleurer de rire dans un train qui m'emmenait de Paris à Luneville, avec des voisins qui étaient interloqués. Un trajet que je n'aurai jamais dû oublier.
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