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4.14/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Michèle Acquaviva-Pache, Journaliste

De Lyon, la passion du théâtre;
De Lausanne, premier voyage destination la différence.
De Cotonou, la rencontre de l'Ailleurs lointain et pourtant proche.
De la Corse, la découverte que la proximité peut rimer avec le plus éloigné des lointains.


Source : www.editions-harmattan.fr
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Bibliographie de Michèle Acquaviva-Pache   (3)Voir plus

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Un printemps... Un printemps comme seule la Méditerranée en a le secret. Un printemps beau et embaumant. Un jardin arboré de pins et de palmiers, d'oliviers et d'amandiers. Dans ce paysage doux, policé, ode vibrante à la vie, à la légèreté de l'âme, en foi en l'avenir, à ce plaisir subtil que tisse un jour plein de promesse, un vieil homme fébrile et rêveur. Il a toujours été un inquiet, un naïf, un homme éternellement triste qui malgré tout sait sourire et rire.
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Nombreux les confrères rencontrés à l'étranger se targuant d'objectivité. Pourtant beaucoup, sur place, ne faisait qu'appliquer les schémas de pensée "made in France" véhiculés par leurs rédactions en chef. Pour l'objectivité on repassera! Moi, je ne mettais pas mon drapeau dans ma poche... Souvent je me suis demandé quelle était la mesure de l'indépendance d'un journaliste dont le média appartenait à un groupe financier important? Pareil pour les reporters de l'audiovisuel quand l'ORTF n'était que "la voix de son maître", le résident de l'Elysée? Qu'en est-il aujourd'hui? Qui peut jurer être impartial... Neutre...
L'objectivité telle qu'on a coutume de la définir me semble irréalisable. Comment, en effet, faire abstraction de ses opinions? Comment effacer sa sensibilité? Pour ce qui me concerne j'en suis incapable. Je sais mes limites.
Toutefois je peux convoquer ma sincérité en décrivant des faits. Je peux mobiliser mon honnêteté intellectuelle pour relater des événements. Quant au commentaire personne ne doutera qu'il est libre, donc susceptible d'être traité avec toute latitude. Les faits je n'ai pas à les caricaturer. Les événements je n'ai pas à les tronquer. Etre en alerte pour ne pas se laisser piéger. Ne pas oublier l'emploi du conditionnel, qui n'a pas été inventé pour les chiens! Se rappeler que le sens critique se doit d'être partagé par celui qui écrit et celui qui lit. Exercice encore plus impératif à l'heure des réseaux sociaux.
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Enfant, comme tous ses copains, Antoine découvre le français à l'école. Autour de lui, du plus petit au plus ancien, on ne s'exprime qu'en corse. Mais en classe la maîtresse veille à ce qu'aucun gosse ne déroge à la langue de la République, sinon gare à la punition. Tout le monde parle corse à Lozzi, sauf les gendarmes continentaux ce qui les classe très... à part. Vieux réflexe hérité de l'opposition du Niolo à la conquête et à l'occupation par les forces armées du roi de France, puis par celles de Napoléon.
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Un printemps... Un printemps comme seule la Méditerranée en a le secret. Un printemps beau et embaumant. Un jardin arboré de pins et de palmiers, d'oliviers et d'amandiers. Dans ce paysage doux, policé, ode vibrante à la vie, à la légèreté de l'âme, en foi en l'avenir, à ce plaisir subtil que tisse un jour plein de promesse, un vieil homme fébrile et rêveur. Il a toujours été un inquiet, un naïf, un homme éternellement triste qui malgré tout sait sourire et rire.
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Micky casse-pipe. Micky casse-pieds.
En deux morceaux la pipe. Comme un signe annonciateur de ta vie en miettes. Esquintée.
Cette pipe, on l'a recollée. Presque. Mais toi, on n'a pas réussi à rafistoler l'enfant que tu étais.
Alors tu es un homme en vrac.
Pas fini.
Un homme, qui ne parle pas. Qui ne parle plus. Pour t'exprimer, pour communiquer, tu m'étreins, tu m'embrasses, tu me prends la main.
Toi, mon fils, l'homme en vrac.
Pas fini.
Muet.
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Si les douceurs et les desserts pouvaient estomper le goût saumâtre de l'existence!
Et s'il en était - un peu - ainsi, cela expliquerait, entre autres, pourquoi les petits enfants et les vieux aiment tant les sucreries. Elles doivent avoir des effets réconfortants et des vertus analgésiques, autant d'excuses sinon de raisons de ne pas s'en priver.
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Il a ramassé son barda et rejoint la bibliothèque - ce qui était la bibliothèque. Parce que les rayonnages sont vides. Quels ouvrages? Quels auteurs? Quel classement? Quel fil conducteur - s'il y en avait un - reliait l'ensemble des livres? Etaient-ils rangés par ordre alphabétique sans préoccupation des domaines traités? Ce vide... Ce vaste vide ne fournit aucun élément d'information.
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Valle de los Caidos. Un monument funéraire gigantesque en hommage aux combattants franquistes morts pendant la guerre civile. Valle de los Caidos. Une foule impressionnant à l'enterrement du Caudillo. Une marée humaine. Partout des bras tendus. Partout des cris, "Arriba Franco! Arriba Espana!". Surmontant le monument une croix colossale. Interminables obsèques. Atmosphère irrespirable. Oppressante. Mausolée planté à cinquante kilomètres de Madrid. Un confrère de L'Aurore, quotidien parisien de droite, m'a permis d'assister aux funérailles. Tension croissante. Asphyxiante. Qu'est-ce que je fais là au milieu de ceux qui ont tant haï les miens, les Espagnols du camp opposé? Mon métier, bien sûr. Juste mon métier... avec une certaine dose d'inconscience... Il fallait être là. Même si je ne vois pas grand-chose pour cause évidente de n'avoir pu rejoindre les places réservées aux journalistes. Pas d'accréditation pour l'occasion. Qu'importe ce n'est pas la première fois que je me dispense d'autorisation. Il est des présences obligatoires... celle-ci en est une. Inimaginable de rater l'événement... Des années après que faire de Valle de los Caidos si ce n'est un mémorial aux victimes du franquisme!...
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Au fur et à mesure des consultations elle a dit qu'elle avait été abusée durant des cours de guitare, sans donner de détails. Elle soulignait qu'elle s'était sentie trahie. Les séances avec moi lui ont-elles fait du bien? J'ai un doute puisqu'elle a tenté de se suicider. Pour ma part je lui ai conseillé de porter l'affaire en justice.
Pendant les entretiens elle manifestait beaucoup de pudeur.
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Au pays de la saudade tout a commencé en chanson... Tout - c'est peut-être exagéré! - Car il y a eut une longue, lente, profonde conscientisation, maturation parmi les militaires engagés dans une interminable guerre coloniale se déroulant à des milliers de kilomètres de chez eux. Guerre sale. Guerre atroce. Guerre qui provoqua un paradoxal renversement d'état d'esprit et dans la foulée de situation. Comme ailleurs l'avantage de l'armée lusitanienne sur le terrain ne résista pas à la lassitude morale des soldats envoyés par Lisbonne en Afrique et à l'air du temps qui voulait la décolonisation.
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