Alors s'épanouissent
La persistance des solitudes,
L'éternité du soleil couchant,
L'éclosion des âmes abîmées,
Les versifications contradictoires du sable chaud blotti sous nos pieds ébahis.
Je crois
Aux histoires belles à dormir debout,
Je crois
Aux fraternités éphémères,
Je crois
Aux bruissements des âmes sensibles
Et aux sortilèges des enfants,
[...]
Je crois
Aux sources salvatrices,
Je crois
Aux renouvellements des pensées,
Enfin,
Je crois
En une solution chimérique
Et en son absolu contraire.
Parce que l’écriture ne doit être ni blême,
Ni aphone.
Ou plate.
Elle doit tout bousculer,
Converser avec elle-même.
Se repaître sur elle-même.
Se battre contre elle-même.
Et de ces partitions jaillissent le rythme,
Les syncopées intérieures et extérieures.
Les percussions.
Le sang. L’amour. Les cruautés de
L’Homme. Ses lâchetés.
Le gouffre des cales ignominieuses.
Les rires, les pleurs, la dérision de l'unique,
Toujours se réinventent pour scintiller,
Toujours montrent sans désigner,
Et révèlent les fracas du monde.
En fait, je ne me posais plus la question de savoir si la colonisation avait produit ou pas des bienfaits. Je disais qu'elle m'avait fabriqué comme un miracle mal fini, fini et infini et que j'étais ici là même, homme ni plus ni moins et Tout Ca seulement.
Tu es là comme lala et sans rien dire. Et quand tu dis quelquefois, tu dis toujours pour ne rien dire.