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3.74/5 (sur 97 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1973
Biographie :

Mikaël Hirsch est le petit-fils de Louis-Daniel Hirsch qui fut l’un des fondateurs de la NRF (qui deviendra ensuite Gallimard).

Il est l'auteur de neuf romans, Omicron (Ramsay, 2007), Le Réprouvé (L'Editeur, 2010), Les Successions (L'Éditeur, 2011), Avec les hommes (Intervalles, 2013), Notre Dame des vents (Intervalles, 2014), Libertalia (Intervalles, 2015), Quand nous étions des ombres (Intervalles 2016), L'Assassinat de Joseph Kessel (Serge Safran éditeur, 2021) et Le Syndrome du golem (Le Dilettante, 2022).

Ses trois premiers récits explorent les thèmes du double et de l'identité en faisant la part belle au voyage et à la figure obsédante de la bâtardise, qu'elle soit ethnique, sociale ou stylistique. Depuis 2012, ses romans semblent plutôt s'orienter vers l'étude des communautés fermées et des utopies sociales. Si ses livres ne se ressemblent pas, ils soulignent toujours les rapports de force entre le groupe et l'individu en empruntant à divers genres, pseudo-confession, fresque historique, réalisme social ou récit d'aventure.

Il vit et travaille à Paris. ll tient également un blog consacré au monde de la littérature et de l'édition. www.mikaelhirsch.fr
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Source : http://livres.fluctuat.net/
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Le Réprouvé de Mikaël Hirsch sur webtvculture .
Décembre 1954. Alors que Simone de Beauvoir reçoit le prix Goncourt. Louis-Ferdinand Céline vit reclus dans un pavillon de banlieue. Un jeune coursier des éditions Gallimard raconte? Un roman tendre et cruel sur le milieu littéraire et les années 50.

Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Les gens disparaissent, qu'ils quittent simplement nos vies ou bien l'existence en général, mais leurs paroles ne cessent jamais tout à fait de nous hanter.
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Tu vois, l'histoire est pleine de pays disparus, de civilisations englouties et de rêves brisés.
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La première de mes rencontres avec Céline, eut lieu en juillet 1952.(...) C'était un homme usé, presque un vieillard. Encore dans la cinquantaine, il paraissait pourtant grabataire.
Portait père putatif en croquemitaine.
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« Lorsque Pascal regardait un tableau, il voyait, avant tout, une succession. » (p. 25)
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Je ne crois pas qu’aimer soit plus fort que d’être aimé, mais Balavoine a chanté beaucoup de conneries. C’est ce qui arrive aux chanteurs populaires lorsqu’ils se prennent pour des philosophes.
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(...) Je suis le garçon de courses.J'apporte les mauvaises nouvelles, les rumeurs de la ville.C'est bien suffisant. Généralement, il (*Louis-Ferdinand Céline) m'offre même le thé .Il parle doucement, émiette un biscuit qu'il picore ensuite comme un oiseau.Sa turne est une sacrée ménagerie ! Il règne sur sa basse-cour, sur son chenil.C'est un prince défait qui parle aux bêtes comme Saint- François d'Assise.
( p.14)
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Je ne suis pas l'un d'eux,quels qu'ils soient. Je ne le serai jamais. J'ai beau faire des efforts, mentir , me cacher. Tout n'est que travestissement. Je suis comme amputé des hommes. C'est la certitude viscérale de ma propre étrangeté qui m'a permis jusqu'alors de gagner la confiance d'autrui. Je ne dérange pas. N'étant pas des leurs, j'ai facilement pu devenir un confident, un messager. On m'a prêté du talent, mais on ne prête qu'aux riches et mon seul nom me tient lieu de fortune. Je suis un animal dont on caresse l'encolure, rien qu'un élément du décor. Il est pourtant loin le théâtre!
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Le charme est souvent le fruit de l’ignorance réciproque.
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Il peuplait ainsi l'absence de chimères, d'excuses infinies et variables, car l'être aimé, paré de toutes qualités inhumaines, se voit toujours légitimé dans ses choix.
Ses excès sont sources de tempérance, sa bassesse, une assomption. La saloperie devient alors une forme de grâce et l'indifférence une marque d'attachement. p.28
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Les amis, les femmes, les parents, finissent toujours en victimes expiatoires de mes romans. Mes quelques admirateurs ne soupçonnent nullement la quantité de gens qui cherchent, en réalité, à me casser la gueule.
Pourtant j'ai si bien brouillé les pistes qu'en vieillissant, je tends de plus en plus vers l'indéfinition.
La vie d'artiste, comme on dit, c'est renoncer à presque tout ce qui fait l'humain, pour rendre compte de ce qu'est l'humanité.
J'en viens même parfois à souhaiter m'enfermer dans un caisson d'isolation sensorielle, avec une perfusion de glucose et Jean-Michel Jarre à fond. p.31
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