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3.67/5 (sur 119 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Sherbrooke , 1992
Biographie :

Mikella Nicol est née en 1992 et vit à Montréal, où elle a complété une maîtrise en études littéraires.
Libraire, elle détient une maîtrise en création littéraire de l'UQAM. Son premier roman, Les filles bleues de l'été, a été salué par la critique. Aphélie, son deuxième livre au Cheval d'août, est également paru en anglais chez Vehicule Press.

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Bibliographie de Mikella Nicol   (4)Voir plus

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Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Steph Rivard reçoit Geneviève Pettersen, Mikella Nicol et Catherine Mavrikakis. Les libraires en coulisses, une initiative de l?Association des libraires du Québec (ALQ) et de la coopérative des Librairies indépendantes du Québec (LIQ), ont présenté des rencontres passionnantes lors du Salon du livre de Montréal 2014 avec des écrivains, notamment Janette Bertrand, Michel Tremblay, Katherine Pancol, Gabriel Nadeau-Dubois et Emmanuel Carrère. Réalisation et montage : Jessica Gélinas
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je ne me suis jamais reconnue dans les jeux de la féminité, je me situe en quelque sorte à l'orée du concept, l'observant de loin. Un sentiment d'ex-clusion, aigu à l'adolescence, en a découlé, dont j'ai appris à me départir graduellement. J'ai rencontré d'autres filles restées à la lisière de ce que l'on appelle le féminin. J'ai compris ou decouvert que la plupart des femmes autour de moi ont expérimenté cette impression persistante de ne pas se conformer assez bien à leur identité de genre. Et le syndrome de l'impostrice qui en résulte les pousse à croire que toutes les autres femmes y arrivent sauf elles. Le féminin n'inclut presque jamais le « soi », ou du moins c'est l'expérience que j’en ai.
(P. 40)
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Je m’appelle Clara et je veux qu’on entende dans mon prénom les éclats de l’été, tombés sur le sol gelé. Que mon nom sonne comme un brise-glace dans la stérilité de l’hiver qui s’en vient.
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Moi je suis venue une dernière fois contempler mes souvenirs comme on regarde de loin des enfants jouer dans un parc. Revoir la petite fille que j'ai été chatouiller l'herbe en regardant mon père scier des planches pour construire une balançoire. J'étais le centre du monde, quand ma mère m'amenait l'eau et m'apprenait à nager. Qu'est-ce qui a basculé pour que je doive porter le monde en mon centre?
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Je ne peux pas pardonner aux jours d'avoir retrouvé leur captivité. Nous avions réussi à fuir la séquence, mais on nous a prises par la nuque pour nous déposer dans le courant. La vie est redevenue une rivière triste qui charrie nos morceaux de banquise. Le temps n'a plus le droit de s'arrêter pour qu'on le regarde dans les yeux.
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Quand Chloé, mon amie, avait eu besoin de creuser ses sols pour retrouver un peu d’assurance, il y avait eu la forêt dénuée de préjugés pour l’accueillir.

Quand j’avais voulu crier les barrières érigées autour de mon cœur, qui avaient empêché l’homme que j’aimais de coller à moi, il y avait eu la lac pour adoucir ma voix.
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ma peine de cœur avait ouvert mon ventre pour que les curieux puissent y voir grouiller la douleur
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J'aurais bien tracé mon portrait autrement qu'à travers mes amants, mais j'ignorais comment.
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Elle ne lisait plus de livres. Moi non plus. L’excitation était trop forte pour que les pensées se concentrent sur les mots immobiles. De toute façon, si la fiction avait pu remplacer nos jours, il y a longtemps que nous aurions été sauvées. Si les romans avaient pu nous servir de maison, nous aurions cessé de chercher la fuite.
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Personne n'a mentionné sa longue absence : comme nos amis, les belles filles aimaient mieux parler lorsqu'elle n'était pas là. C'était plus facile. Du premier regarde, elle a su : les histoires avaient circulé comme les voitures le faisaient ici, en emportant tous les autres bruits et les odeurs douces.
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C’est toujours quand on commence à pouvoir les nommer que les choses disparaissent. Dire : tu es à moi. Je suis à toi. Quand les vagues qui se formaient dans les bas-fonds deviennent des mots et échouent dans la bouche. Toutes seules, les vagues, elles prennent possession de la bouche, du cœur.
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