Nationalité : Russie
Né(e) à : Leningrad , le 21 février 1948
Mort(e) à : Munich , le 6 mai 2009
Né(e) à : Leningrad , le 21 février 1948
Mort(e) à : Munich , le 6 mai 2009
Biographie :
Mikhaïl Kononov - Михаи́л Бори́сович Ко́нонов - est né en 1948 à Leningrad (Saint-Pétersbourg). Il a étudié la langue et la littérature russes.
Diplômé de l'Institut Pédagogique Herzen . Il a travaillé comme électricien, ingénieur, a participé à l'expédition arctique "Ice Patrol", a été professeur de littérature à l'école, a enseigné à l'institut, a travaillé comme journaliste, rédacteur en chef du magazine Zvezda , rédacteur en chef dans des maisons d'édition littéraires.
En 1983, le premier livre de Mikhail Kononov "Happy Murashkin " a été publié.
En 1988, son deuxième livre de fiction, "It's Very Close", est publié. En outre, il a été le compilateur de plusieurs recueils littéraires, traduits de livres anglais d'écrivains étrangers en prose - pour les lecteurs adultes et enfants
Composé pendant la Perestroïka, publié seulement en 2001, La Camarade nue est son roman le plus connu.
+ Voir plusMikhaïl Kononov - Михаи́л Бори́сович Ко́нонов - est né en 1948 à Leningrad (Saint-Pétersbourg). Il a étudié la langue et la littérature russes.
Diplômé de l'Institut Pédagogique Herzen . Il a travaillé comme électricien, ingénieur, a participé à l'expédition arctique "Ice Patrol", a été professeur de littérature à l'école, a enseigné à l'institut, a travaillé comme journaliste, rédacteur en chef du magazine Zvezda , rédacteur en chef dans des maisons d'édition littéraires.
En 1983, le premier livre de Mikhail Kononov "Happy Murashkin " a été publié.
En 1988, son deuxième livre de fiction, "It's Very Close", est publié. En outre, il a été le compilateur de plusieurs recueils littéraires, traduits de livres anglais d'écrivains étrangers en prose - pour les lecteurs adultes et enfants
Composé pendant la Perestroïka, publié seulement en 2001, La Camarade nue est son roman le plus connu.
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Citations et extraits (11)
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p.96.
« On est sur terre pour faire de la réalité un conte de fées. » C’est Staline qui l’a dit et ça doit devenir la devise de chaque soldat, de chaque général, de tous sans exception.
« On est sur terre pour faire de la réalité un conte de fées. » C’est Staline qui l’a dit et ça doit devenir la devise de chaque soldat, de chaque général, de tous sans exception.
p.125.
Alors, raison de plus : un homme qui vit ses derniers jours pourrait se montrer un peu plus attentif avec une demoiselle.
Alors, raison de plus : un homme qui vit ses derniers jours pourrait se montrer un peu plus attentif avec une demoiselle.
p.129.
Parce qu’on peut tout supporter tant qu’on est sûr d’avoir raison, mais se sentir fautif, non merci, c’est la honte ! Comment vivre, dans ce cas-là ?
Parce qu’on peut tout supporter tant qu’on est sûr d’avoir raison, mais se sentir fautif, non merci, c’est la honte ! Comment vivre, dans ce cas-là ?
p.45.
Si le commissaire Tchaban avait pas été là, comment qu’elle se serait vengée d’eux tous, bande de porcs, et ça dès 41. Parce que le pistolet, elle l’a toujours sur elle, bien planqué dans sa poche arrière, même la nuit elle le sent qui lui chauffe les fesses, jusqu’à ce qu’un de ces guerriers à la noix lui retire son pantalon. Elle se le foutrait bien dans la bouche, plutôt que votre saucisse minable ! Si elle se retenait pas, elle la leur croquerait une bonne fois, histoire de leur laisser un souvenir pour la vie, et pan ! Que le tribunal se débrouille ensuite pour savoir à qui faudrait couper la zigounette en premier, pour avoir causé la perte d’une gamine ! Parce que tous, toute la bande, vous l’avez sacrément montrée, votre pourriture morale, tous vous méritez le châtiment !
Si le commissaire Tchaban avait pas été là, comment qu’elle se serait vengée d’eux tous, bande de porcs, et ça dès 41. Parce que le pistolet, elle l’a toujours sur elle, bien planqué dans sa poche arrière, même la nuit elle le sent qui lui chauffe les fesses, jusqu’à ce qu’un de ces guerriers à la noix lui retire son pantalon. Elle se le foutrait bien dans la bouche, plutôt que votre saucisse minable ! Si elle se retenait pas, elle la leur croquerait une bonne fois, histoire de leur laisser un souvenir pour la vie, et pan ! Que le tribunal se débrouille ensuite pour savoir à qui faudrait couper la zigounette en premier, pour avoir causé la perte d’une gamine ! Parce que tous, toute la bande, vous l’avez sacrément montrée, votre pourriture morale, tous vous méritez le châtiment !
p.157.
D’abord, ton Dieu, il existe pas. Si y avait un bon Dieu, y aurait pas de guerre, tu piges ?
D’abord, ton Dieu, il existe pas. Si y avait un bon Dieu, y aurait pas de guerre, tu piges ?
p.48.
C’est au front qu’elle avait tout compris : les adultes étaient vraiment pires que les mômes. La plupart des officiers avaient appris l’anatomie à l’école pourtant, ça les empêchait pas d’attendre des miracles, et où ça ? Dans la culotte d’une fille normale.
C’est au front qu’elle avait tout compris : les adultes étaient vraiment pires que les mômes. La plupart des officiers avaient appris l’anatomie à l’école pourtant, ça les empêchait pas d’attendre des miracles, et où ça ? Dans la culotte d’une fille normale.
p.66.
Tiens, Dieu : un mec, lui aussi ! Il doit savoir. Pourquoi il se tait, le maudit ? Pourquoi il m’a fait naître femelle ? Pourquoi il m’a pas accroché entre les jambes un service trois pièces comme tout le monde ? Le jour de la distribution, y avait sûrement pas pénurie ! Pourquoi diable il m’a collé une fente, une tirelire sans fond, un trou où on entre comme dans un moulin, coucou c’est moi que voilà… il aurait au moins pu mettre un cadenas. Ah, vivement la fin de la nuit, et de la vie pendant qu’on y est.
Tiens, Dieu : un mec, lui aussi ! Il doit savoir. Pourquoi il se tait, le maudit ? Pourquoi il m’a fait naître femelle ? Pourquoi il m’a pas accroché entre les jambes un service trois pièces comme tout le monde ? Le jour de la distribution, y avait sûrement pas pénurie ! Pourquoi diable il m’a collé une fente, une tirelire sans fond, un trou où on entre comme dans un moulin, coucou c’est moi que voilà… il aurait au moins pu mettre un cadenas. Ah, vivement la fin de la nuit, et de la vie pendant qu’on y est.
p.336.
Portez-vous bien là où vous êtes, là où l’on ne tue pas, où l’on ne ment pas, où l’on ne trahit jamais…
Portez-vous bien là où vous êtes, là où l’on ne tue pas, où l’on ne ment pas, où l’on ne trahit jamais…
p.183.
Tu es trop délurée, Moukhina. Un vrai moustique, encore, mais on ne te tient pas. Tu vas plus vite que la musique, sauf que tu ne connais pas le chemin. Tu planes… Il faut redescendre sur terre. Rabaisse un peu ton orgueil !
Tu es trop délurée, Moukhina. Un vrai moustique, encore, mais on ne te tient pas. Tu vas plus vite que la musique, sauf que tu ne connais pas le chemin. Tu planes… Il faut redescendre sur terre. Rabaisse un peu ton orgueil !
p.47.
Le malheur c’est que la science sait toujours pas, au jour d’aujourd’hui, le degré de douleur que les gars sont capables d’endurer.
Le malheur c’est que la science sait toujours pas, au jour d’aujourd’hui, le degré de douleur que les gars sont capables d’endurer.
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