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Citations de Milton Erickson (134)


Trop de thérapeutes essayent de rassurer leurs patients ; ils essaient de déposséder leurs patients de la réalité de leurs symptôme plutôt que d'accepter et de travailler avec cette réalité.


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Milton Erickson
Quand vous regardez votre jardin, vous pouvez prêter attention soit aux fleurs, soit aux mauvaises herbes.
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[Commentaire d'Ernest Rossi] Erickson utilise souvent ses propres infirmités et ses propres histoires, à propos du développement et des processus de guérison dans sa famille ou pour d'autres patients, afin d'activer des processus de guérison comparables chez ses sujets. En même temps que ces histoires de guérison peuvent être considérée comme des métaphores, il est important de voir qu'Erickson habituellement ne les inventait pas - ses histoires et ses exemples étaient véridiques. Ceci est en contraste total avec certains étudiants qui prétendent utiliser des approches ericksoniennes lorsqu'ils inventent ce qu'ils espèrent être des métaphores thérapeutiques.

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... il vous faut garder à l'esprit que l'inconscient prend certaines positions vis-à-vis de la personnalité entière ; vous devez compter avec cela et vous devez réaliser que votre but, en vous servant de l'hypnose, n'est pas de faire de la magie. Votre but, en vous servant de l'hypnose, est de communiquer des idées et des compréhensions ainsi que d'amener le patient à utiliser les compétences qui existent en lui à la fois au niveau psychologique et au niveau physiologique.

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Je dis à beaucoup de patients alors qu'ils rentrent dans mon cabinet : "N'entrez pas en transe, s'ils vous plaît, jusqu'à ce que vous soyez assis confortablement dans le siège." Qu'est-ce que contient vraiment cette simple demande ? Il y a ici deux tâches séparées : la première est de s'asseoir dans le siège et la seconde est qu'une sensation de confort s'installe. Les patients ne réalisent pas qu'il y a deux tâches séparées dans la demande. Et que se passe-t-il lorsqu'ils remplissent ces deux tâches ?
[...]
... j'exprime négativement la demande car alors il n'y a aucune raison pour que les patients résistent puisque la résistance est indirectement déchargée par mon usage de la négation, ainsi la demande satisfait le patient et répond à la situation de façon très adéquate.
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Si vous pouvez déplacer la douleur en un endroit du corps où il n'y a pas, pour lui, de cause organique, vous êtes alors en position de produire une anesthésie hypnotique dans sa vraie localisation. Vous déplacez chez le patient l'expérience subjective de sa douleur vers une fausse localisation, au niveau du corps, car vous pouvez ainsi à cet endroit plus facilement la corriger ; le patient manifeste peu de résistance à accepter des suggestions dans une zone bien portante.
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En vous occupant de la douleur, vous devez être très, très attentif à éviter d'utiliser des mots nuisibles. Une seule mention est suffisante pour montrer que vous savez réellement qu'il y a une douleur ; que vous connaissez réellement tous les attributs de la douleur ; et que vous connaissez toutes les distributions anatomiques de cette fouleur. Dès que le patient réalise que vous savez tout sur sa douleur - que vous la connaissez aussi bien que son nom -, vous pouvez alors laisser tomber la question de nommer la douleur et de nommer ses attributs.

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En parlant aux patients, nous faisons très souvent des lapsus - nous disons une chose incorrecte, et nous paniquons à l'idée d'avoir dit une chose incorrecte au patient. Vous devez vous-même considérer que vous êtes absolument humain, vous êtes sujet à l'erreur et quelque fois vous êtes obligé de parler incorrectement.
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[Commentaire d'Ernest Rossi]
Il est habituellement difficile pour des étudiants débutants en hypnose de réaliser pleinement l'étendue avec laquelle l'esprit conscient ne reconnaît pas son propre vécu d'expérience altéré. Notre culture extravertie ne nous demande rien au sujet de nos états intérieurs ; normalement nous avons seulement besoin de laisser les autres savoir si nous sommes éveillés ou endormis. Nous sommes tellement ignorants de nous-mêmes que nous ne reconnaissons même pas les tensions évidentes ainsi que les réponses corporelles par lesquelles nous créons nos propres maladies psychosomatiques. Même la façon de nous relaxer, ce qui correspond à une fonction psychophysiologique normale et qui se développe naturellement tous les quatre-vingt-dix à cent vingt minutes, est perdue pour la plupart d'entre nous.

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Les différentes interprétations de l'expérience douloureuse sont d'une importance marquée dans la détermination d'une approche hypnotique effective du problème de la diminution de la douleur de votre patient : chaque interprétation conduit à différents cadres de référence psychologique - à des idées et à des associations variables - et ainsi offre des occasions spéciales et uniques pour une intervention hypnothérapique.



En vous occupant de la douleur, vous devez être très, très attentif à éviter d'utiliser des mots nuisibles. Une seule mention est suffisante pour montrer que vous savez réellement qu'il y a une douleur ; que vous connaissez réellement tous les attributs de la douleur ; et que vous connaissez toutes les distributions anatomiques de cette fouleur. Dès que le patient réalise que vous savez tout sur sa douleur - que vous la connaissez aussi bien que son nom -, vous pouvez alors laisser tomber la question de nommer la douleur et de nommer ses attributs.



... vous pouvez utiliser la dissociation hypnotique afin d'induire indirectement une anesthésie pour des patients qui ne peuvent pas l'apprendre par suggestion directe. Faites-les simplement se déplacer dans une autre partie de la pièce, en laissant la douleur là où ils étaient, et vous pouvez obtenir une anesthésie indirecte. Don Colcum, un obstétricien, aime envoyer ses patientes au bord de l'Océan pour regarder les vagues et les mouettes, alors qu'il travaille sur leur corps dans la salle d'accouchement à Bangor, dans le Maine. Quand c'est le moment, les patientes reviennent du bord de la mer et il leur montre leurs bébés ! C'est très simple.


Si vous pouvez déplacer la douleur en un endroit du corps où il n'y a pas, pour lui, de cause organique, vous êtes alors en position de produire une anesthésie hypnotique dans sa vraie localisation. Vous déplacez chez le patient l'expérience subjective de sa douleur vers une fausse localisation, au niveau du corps, car vous pouvez ainsi à cet endroit plus facilement lma corriger ; le patient manifeste peu de résistance à accepter des suggestions dans une zone bien portante.


Vous pouvez utiliser n'importe laquelle ou toutes les méthodes suivantes ;:: l'amnésie, l'analgésie hypnotique, l'anesthésie hypnotique, le remplacement ou la substitution hypnotique, la dissociation hypnotique, la distorsion du temps, la désorientation corporelle, la réinterprétation de la douleur, le changement d'emplacement de la douleur et la diminution de la douleur. Vous ne savez jamais quelle méthode sera bonne, ni à quel degré n'importe laquelle d'entre elles sera utile. Mais vous devez les avoir toutes en main, c'est une façon de parler, de façon à pouvoir passer facilement de l'une à l'autre. Vous pourriez utiliser la désorientation pour diminuer une douleur brûlante, alors qu'une douleur coupante semble appeler le déplacement ou la dissociation. Vous ne pouvez jamais connaître à l'avance la façon de faire pour prendre en main les aspects individuels de la douleur.



... plus vous obtenez des patients qu'ils disent "Oui, oui, oui, oui, oui", plus vous les mettez de façon adéquate sur le chemin de l'hypnose.


... je veux simplement utiliser [l'hypnose] de la façon dont je conduirais une voiture - avec prudence. Quand vous discutez des dangers avec un patient, vous mettez vraiment l'accent sur le fait qu'il y a des dangers. Su vous l'admettez, simplement et si vous en rendez ridicule la discussion, vous avez prévenu la nécessité d'une discussion ultérieure. Le point est que presque tout peut être utilisé de façon négative ou dangereuse ; vous ne niez pas ou vous ne diminuez pas le potentiel de danger, mais vous le mettez simplement dans une perspective correcte - et avec l'aide d'un exemple direct.


Encore et encore, après qu'un patient eut quitté votre bureau, vous devez revoir en détail chaque élément de comportement. Vous devez noter ces types de comportement, et peut-être alors même les répéter à haute voix, pour vous-même, afin d'apprendre ainsi à construire vos remarques. Vous devez mentionner vos observations comme si le patient était véritablement là parlant avec vous, et vous devez répéter l'énoncé des commentaires que vous feriez au patient à propos de son type particulier de résistance.


"Cela vous gênerait-il de laisser votre main en lévitation", fait surgir une réponse négative, mais quand vous ajoutez : "d'abord lentement" - eh bien, nous aimons tous les compromis. Et vous construisez ainsi une situation où, effectivement, la personne peut résister,n et elle peut résister dans la mesure où elle le fait d'abord lentement. D'abord lentement. Et qu'est-ce que ça implique ? - eh bien, rapidement ensuite ! Une personne n'essaye pas d'analyser ce que vous avez dit.



Avez-vous entendu le changement dans l'inflexion de ma voix ? Vous devez apprendre à lier votre intonation et vos inflexions de voix à la réponse hypnotique souhaitée, et utiliser un ton de voix banal en parlant de ces comportements que vous ne voulez pas inclure dans le comportement de transe. Ainsi, vous parlez des résistances dans un ton ordinaire de voix, et vous pouvez alors parler d'une façon qui évoque la réponse hypnotique. Et vous utilisez un ton de voix distinctif que la personne relie inconsciemment au comportement de réponse.
Apprendre à faire ceci demande une grande pratique, mais vous devez vraiment faire des exercices simplement pour le plaisir et la satisfaction. Il y a pas mal d'années, je me suis simplement exercé en analysant un compte rendu dactylographié de ce que je pensais devoir dire. Actuellement, vous avez l'avantage d'utiliser un magnétophone ; vous pouvez écouter ce que vous avez dit, la façon dont vous l'avez dit, et la façon dont vous avez fait des pauses.


Q. - Beaucoup d'entre nous considèrent que vous êtes le premier psychiatre de notre temps. Pouvez-vous nous faire un commentaire à propose de l'endroit où vous avez appris la psychiatrie ?
E. - J'ai appris presque toute ma psychiatrie - non pas en salle de conférence, non pas en écoutant des professeurs - mais en écoutant mes patients, en observant mes patients.


Ce que vous devez réaliser est qu'il n'est pas nécessaire pour un patient de manifester tous les phénomènes de l'hypnose pour être considéré comme étant dans une transe profonde, dans une transe moyenne, même dans une transe légère. Si vous pouvez obtenir simplement un phénomène caractéristique de l('état de transe, vous avez construit une situation de façon à ce que le patient puisse répondre à un nombre croissant de phénomènes et de suggestions hypnotiques.

[Concernant la profondeur de la transe]
Mon sentiment est que les patients ne devraient pas entrer plus profondément en transe que ce qui leur est utile.



[Concernant la profondeur de la transe]
Si vous avez peur d'une eau profonde, pourquoi ne pas nager en eau peu profonde ? Après tout, vous pouvez nager aussi bien dans une eau qui vous arrive au cou que dans une eau de dix mètres de profondeur ! Pourquoi ne pas laisser à vos patients cette même liberté ?


Quand on arrive à l'autohypnose, vous devez rendre vos patients conscients du fait qu'ils ne peuvent pas faire consciemment quelque chose qui devrait être fait inconsciemment.



L'insomniaque est allongé sur son lit et dit : "Maintenant, il faut que je m'endorme - Il faut que je m'endorme - Il faut que je me repose - Il faut que je m'endorme - Il faut que je m'endorme - IL FAUT QUE JE ME REPOSE - J'AI BESOIN DE REPOS !" Et que se passe-t-il ? Il reste tout à fait éveillé. Il reste tout à fait éveillé car il se diot constamment à lui-même ce qu'il doit faire. Mais la personne habile qui veut une bonne nuit de sommeil, dit : "Bien, je suis ici au lit et je vais me réveiller demain matin." elle laisse simplement le sommeil survenir pour elle. Et sûrement, le sommeil va survenir.


Q. - Au cours de la régression des patients par la technique de confusion, ne les aidez-vous pas également à organiser un bon nombre de souvenirs subconscients qu'ils ont dans ces intervalles ?
E.- A chaque niveau, à chaque date, je les laisse se remémorer certains apprentissages, certains souvenirs ; je les amène à penser de plus en plus aux événements du passé et aux apprentissages du passé de leur vie. Et ils les organisent, et ils accordent de moins en moins d'attention aux événements du passé.


... vous devez faire d'une habitude un inconvénient pour le patient.



Cela n'est vraiment pas important pour moi de spécifier à quel moment 'j'utilise l'hypnose et il n'est pas nécessaire pour moi de spécifier à quel moment je ne l'utilise pas. Je ne viens pas vous dire à quel moment j'utilise un mot polysyllabique et à quel moment j'utilise un mit de deux syllabes. Ce n'est pas nécessaire pour autant simplement que vous me comprenez.



Vous devriez simplement ne pas avoir toute autre attitude envers les patients que la sympathie, l'amour et le respect. C'est bien d'avoir une aversion pour le cancer, mais c'est une aversion impersonnelle. Vous n'avez pas à aimer le germe de la tuberculose. J'aime Dave Cheek, mais je n'aime aucun germe de la tuberculose, et peu m'importe s'il est bien coloré !


Vous ne contrôlez pas le comportement d'une quelconque autre personne. Vous apprenez à le connaître, vous aidez les patients en l'utilisant, vous aidez les patients en le dirgeant de telle façon qu'il rencontre leurs besoins ; mais vous ne travaillez pas avec les patients pour atteindre vos propres buts. Le but est leur bien-être, et si vous réussissez à obtenir leur bien-être, vous touchez indirectement votre propre bien-être.



des patients [...] : "Eh bien,n oui, c'est mon inconscient qui punit mon esprit conscient, et c'est la raison pour laquelle j'ai cette tendance névrotique."



Lorsqu'en hypnose vous levez le bras, le sujet sait cependant où vous avez mis son bras, sauf, bien sûr, si vous lui avez spécifiquement demandé de l'oublier. M
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[Commentaire d'Ernest Rossi]
Baisser la voix constituait pour Erickson le moyen d'utiliser un indice familier à notre propre enfance pour la plupart d'entre nous, lorsque la mère baisse la voix pour bercer et endormir. Les voix semblent aussi baisser et devenir moins perceptibles, dans la vie de chaque jour, lorsque nous sommes absorbés sur nous-mêmes et juste avant de nous endormir.

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... il est extrêmement important pour vous d'être conscient des significations de ce que vous voulez communiquer. Vous devez étudier vos mots ; vous devez apprendre à en reconnaître toutes les significations possibles.

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Je crois que les thérapeutes devraient avoir en réserve, à tout moment, des remarques inattendues. Alors, quand les patients s'installent et racontent tout un laïus hors de propos, il faut les faire sortir de la voie dans laquelle ils ont engagé la conversation, les faire dévier par une remarque incongrue. Par exemple : "Je sais à quoi vous pensez. Moi aussi j'aime les trains."

Erickson a toujours été convaincu que c'était lui, et non le patient, qui contrôlait les séances de thérapie. Karen Horney a dit un jour : "Les patients font une thérapie, non pas pour soigner leur névrose, mais pour s'améliorer eux-mêmes. Si les patients pouvaient déterminer ce qui se passe dans une séance de thérapie, presque tous feraient inconsciemment tout leur possible pour empêcher un réel changement thérapeutique. C'est pourquoi, lorsque l'un deux se trouve engagé sur une voie sans issue, il est important que le thérapeute sache l'aiguiller sur une voie plus fructueuse.
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[Commentaire d'Ernest Rossi]
Beaucoup de recherches récentes sur la façon dont l'angoisse se manifeste dans la voix aussi bien que dans le langage corporel, démontrent notre capacité inconsciente à séparer le vrai du faux, même lorsque l'esprit conscient apparemment accepte le faux. Lorsque cela se produit, des conflits ultérieurs se produisent dans l'individu, qui est ainsi clivé entre le fait de croire et le fait de ne pas croire. Dans la situation thérapeutique, les patients viennent avec déjà suffisamment de doutes. Si un thérapeute construit alors des métaphores auxquelles il ne croit pas lui-même, une certaine angoisse infiltrera probablement son comportement vocal et gestuel. Ces manifestations d'angoisse seraient alors reçues par le patient comme des messages ambigus qui pourraient seulement servir à réduire toute la crédibilité sur laquelle les mots du thérapeute pourraient compter à un niveau inconscient chez le patient. En fait, la vérité humaine nous touche à un tel point que la métaphore inventée ne peut être qu'une parodie.
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[Commentaire d'Ernest Rossi] Erickson utilise souvent ses propres infirmités et ses propres histoires, à propos du développement et des processus de guérison dans sa famille ou pour d'autres patients, afin d'activer des processus de guérison comparables chez ses sujets. En même temps que ces histoires de guérison peuvent être considérée comme des métaphores, il est important de voir qu'Erickson habituellement ne les inventait pas - ses histoires et ses exemples étaient véridiques. Ceci est en contraste total avec certains étudiants qui prétendent utiliser des approches ericksoniennes lorsqu'ils inventent ce qu'ils espèrent être des métaphores thérapeutiques.

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On peut aussi considérer ce mode de "prescription de symptôme" comme une application du mot d'Alfred Adler à propos de la thérapie : "La thérapie, c'est comme cracher dans la soupe de quelqu'un. Après, on peut continuer à manger, mais on n'y prend plus plaisir." En rendant obligatoire la succion de pouce [tellement créatrice de problèmes], Erickson a "craché dans la soupe de cette fillette."
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Lorsqu'en hypnose vous levez le bras, le sujet sait cependant où vous avez mis son bras, sauf, bien sûr, si vous lui avez spécifiquement demandé de l'oublier. Mais le sujet en hypnose est conscient de la position du bras et l'expérimente comme une partie de la relation entre vous et lui. Dans la schizophrénie, il n'y a pas de relation entre vous et le patient et ainsi, soi vous voulez soulever la chose qu'il a rejetée, eh bien c'est votre affaire, et le patient
va laisser cette chose que vous avez soulevée à n'importe quel endroit où vous la laissez, mais son identité reste pour lui quelque chose d'entièrement interne.
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... vous avez tous été formés et conditionnés biologiquement à vérifier continuellement votre environnement - à regarder autour de vous et à découvrir où vous êtes, ce que vous faites, qui d'autre est présent -, à réaffirmer le fait que vous assistez à une conférence. Cela est important dans notre vie de travail quotidien.
En hypnose, le patient a un type d'orientation à la réalité tout à fait différent. il peut avoir une perception globale et compréhensive de la situation, il peut la reconnaître et la comprendre autant qu'il est nécessaire. Et s'étant orienté avec ce seul survol de la réalité environnante, il peut l'oublier entièrement jusqu'à ce qu'une modification majeure de la réalité environnante surgisse. Le sujet hypnotique ne reconnaît rien d'autre que les modifications majeures.

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Voyez-vous, la transe hypnotique ne doit pas être une chose laborieuse. La simple confiance dans votre voix ; la simple confiance dans votre capacité à induire une transe, c'est cela le plus important. Et n'importe quel être humain entrera en transe - même des patients très paranoïdes - si vous faites bien attention. Je ne recommande pas l'hypnose avec des patients paranoïdes, parce qu'ils peuvent devenir paranoïdes aussi en état de transe. Mais, expérimentalement, j'ai déterminé que tous les patients peuvent entrer en transe - que n'importe qui le peut.
Maintenant, est-il nécessaire de savoir qu'on est en transe ? Et bien non. Quelle profondeur de transe est requise ? Toute transe, d'un degré suffisant pour permettre à l'inconscient d'avoir un regard, un regard mental, sur ce qui se passe, est suffisante. Dans ces moments, on apprend beaucoup plus que lors d'un effort conscient. Et vous devez utiliser votre esprit à un niveau inconscient, même lorsque vous l'utilisez à un niveau conscient.
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Vous pouvez utiliser n'importe laquelle ou toutes les méthodes suivantes ;:: l'amnésie, l'analgésie hypnotique, l'anesthésie hypnotique, le remplacement ou la substitution hypnotique, la dissociation hypnotique, la distorsion du temps, la désorientation corporelle, la réinterprétation de la douleur, le changement d'emplacement de la douleur et la diminution de la douleur. Vous ne savez jamais quelle méthode sera bonne, ni à quel degré n'importe laquelle d'entre elles sera utile. Mais vous devez les avoir toutes en main, c'est une façon de parler, de façon à pouvoir passer facilement de l'une à l'autre. Vous pourriez utiliser la désorientation pour diminuer une douleur brûlante, alors qu'une douleur coupante semble appeler le déplacement ou la dissociation. Vous ne pouvez jamais connaître à l'avance la façon de faire pour prendre en main les aspects individuels de la douleur.
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