AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.68/5 (sur 22 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 31/07/1912
Mort(e) à : San Francisco , le 16/11/2006
Biographie :

Milton Friedman est un économiste américain, considéré comme l'un des économistes les plus influents du XXe siècle.

Titulaire du prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel (couramment appelé prix Nobel d'économie) de l'année 1976, il a été un ardent défenseur du libéralisme.

Il a travaillé sur des domaines de recherche aussi bien théorique qu'appliquée, il fut à l’origine du courant monétariste ainsi que le fondateur de l'École monétariste de Chicago.

Il est également un commentateur politique et essayiste à succès.

Dans les années 1980, il est conseiller officieux du candidat républicain Ronald Reagan, puis rejoint son comité économique quand ce dernier est élu à la Maison-Blanche. Il y restera jusqu'en 1988.

Pendant les années 1980-1990, il continua à faire de nombreuses apparitions dans les médias ou des voyages en Europe de l'Est et en Chine pour promouvoir sa pensée.

En 1996, il installa avec sa femme une fondation en faveur de la liberté de choix pour l'éducation.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Milton Friedman   (9)Voir plus

étiquettes
Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Milton Friedman à propos de son livre "La Liberté du choix"
Interview de Milton FRIEDMAN sur son livre "La Liberté du choix".

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Au cœur de la philosophie libérale, il y a la croyance dans la dignité de l'individu, dans sa liberté d'utiliser au maximum et selon ses propres lumières ses capacités et les occasions qui se présentent à lui, à cette seule condition qu'il ne compromette pas, ce faisant, la liberté qu'ont les autres individus de faire la même chose. Cela implique en un sens la croyance en l'égalité des hommes; en un autre sens, dans leur inégalité. Chaque homme a un droit égal à la liberté. C'est précisément parce que les hommes sont différents – parce que tel homme voudra faire de sa liberté tout autre chose que tel autre et, par là même, pourra peut-être faire plus pour la société – que c'est un droit important et fondamental.

Le libéral fera par conséquent une nette distinction entre l'égalité des droits et des chances, d'une part, et l'égalité matérielle ou égalité des résultats, d'autre part. Il pourra considérer avec faveur le fait qu'une société libre tende plus que toute autre à une plus grande égalité matérielle, mais il y apercevra un important effet secondaire de la société libre, et non sa justification principale. Il fera bon accueil aux mesures qui favorisent en même temps la liberté et l'égalité, telles celles qui éliminent le pouvoir des monopoles et qui améliorent le fonctionnement du marché. Il verra dans l'exercice de la charité privée un bon exemple de l'usage convenable de la liberté. Et s'il peut approuver l'action de l'État dans l'amélioration du sort des pauvres parce que c'est là une façon plus efficace pour la masse de la communauté d'atteindre l'objectif commun, il ne le fera cependant qu'à regret, car ce sera substituer l'action obligatoire à l'action volontaire.

L'égalitarisme ira tout aussi loin. Mais il voudra aller plus loin encore. Il proposera de prendre aux uns pour donner aux autres, non pas parce qu'il s'agira là d'un moyen plus efficace grâce auquel les « uns » pourront atteindre leurs objectifs, mais au nom de la justice. Ce point atteint, l'égalité entre ouvertement en conflit avec la liberté : on doit choisir. On ne peut être à la fois en ce sens égalitariste et libéral. (pp. 301-302)
Commenter  J’apprécie          20
Milton Friedman
L'homme libre ne se demandera ni ce que son pays peut faire pour lui, ni ce qu'il peut faire pour son pays.
Commenter  J’apprécie          40
Il n'y a fondamentalement que deux manières de coordonner les activités économiques de millions de personnes. La première est la direction centralisée, qui implique l'usage de la coercition : c'est la technique de l'armée et de l'État totalitaire moderne. La seconde est la coopération volontaire des individus: c'est la technique du marché. (pp. 54-55)
Commenter  J’apprécie          00
Une société socialiste ne peut être démocratique – si être démocratique, c'est garantir la liberté individuelle. (p. 47)
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Milton Friedman (59)Voir plus

¤¤

{* *}