Mo Hayder

Cela faisait une paye que je voulais connaître la teneur de ce livre, tant d’éloges en ont fait l’écho. Je croyais y trouvait un excellent thriller, bien ficelé, bon pour les vacances. J’ai trouvé infiniment plus ! !

Retrouver le Japon où mes pas m’avaient déjà menée, découvrir une réalité historique que je ne connaissais pas, arpenter Nankin en 1937 (ce n’était pas vraiment la bonne période !), accompagner les personnages complexes et très expressifs de Mo Hayder, firent de ce choix de lecture un moment puissant que je recommande.

La tension y fut menée sans répit, la révélation de l’obsession qui fit que Grey débarqua un jour à Tokyo sans rien d’autre qu’une idée fixe…

C'est un bon thriller .



Je ne connaissais pas cette actrice et elle m'a emmenée dans son univers sombre et délirant



Je regrette juste quelques longueurs ainsi que par moment surtout vers la fin le baclage de certains points clés du dénouement .



Sinon l'ambiance enquête entre mêle et hôpital Spy ça marche .



Il se laisse lire les chapitres sont courts ce qui donne un e certaines rythmique au récit car on passe d'un personnage a l'autre dommage aussi pour l'histoire de Isaac Handel trop peu développer sinon j'ai bien. Aimé mais a la.moitie j'avais déjà tout devine qui et le pourquoi du comment l'autre enquête ne sert pas a grand chose a mon gout .

Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2008)



Quand le sergent Phoebe « Flea » Marley repêche une main dans le port de Bristol, personne n’imagine encore la cruelle vérité concernant cette découverte macabre. Et quand le commissaire Jack Caffery, récemment muté de Londres et déjà en charge de l’affaire, apprend du légiste que l’amputation a eu lieu sur une victime vivante, les choses s’accélèrent. Entre les cicatrices de drames personnels encore à vif, et l’urgence d’une enquête se jouant contre la montre, Flea et Caffery devront apprendre à se faire confiance, et à conjuguer leur intuition pour retrouver Ian Mallows avant qu’il ne soit trop tard. Enquêtant sur la piste de rituels tribaux Sud Africains, dont le Muti, ils découvriront que l’homme est prêt à beaucoup, et surtout au pire, lorsqu’il s’agit de se défaire d’une prétendue malédiction.



Dernier roman de la britannique Mo Hayder, Rituel s’inscrit dans la lignée de Birdman et de ses précédents romans : un polar noir et corsé, au rythme endurant, aux retournements de situation déstabilisants, et à un suspens implacable jusqu’aux dernières pages. Un très bon polar à l’anglaise, où l’on découvre finalement que le pire n’est pas de mutiler, de torturer ou de tuer. C’est d’en tirer du plaisir.

En Virginie, une adolescente subit de plein fouet une série d’hallucinations qui la déstabilisent complètement. Plus loin, treize personnes, issues de différents milieux et venues des quatre coins du globe, forment un clan dans un désert hostile, menacées par des créatures assoiffées de sang qui n’attendent qu’à férir. Quels dénominateurs communs peuvent-ils exister entre ces deux récits ? A mesure que l’histoire se déplie, le lecteur en arrive à comprendre que rien n’est aussi vain que les apparences. Un concepteur de logiciels entre en scène et bouscule les certitudes. Ce livre-testament joue avec habileté la carte de l’angoisse et de la SF, avec un côté Stephen King toujours bon à emprunter, sans pour autant renoncer à une veine originale qui fait mouche et enchantera tous les amateurs de suspense mené sur les chapeaux de roues et sans digressions. Une histoire qui se fraie un chemin à toute vitesse et qui évite les lourdeurs parfois inhérentes au genre.

Premier roman que je lis de cette auteure, je ne suis pas déçue. Elle sait manier tout les codes du thriller et de l'horreur pour mon plus grand plaisir. Dans ce roman insoutenable nous suivons une famille qui se retrouve sous l'emprise de deux hommes qui se jouent d'eux. Entre torture psychologique et secrets de famille l'auteur tisse un roman cauchemardesque. J'ai beaucoup apprécié son style d'écriture, sa description des personnages et l'intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout. Je ne peux en dire plus sans craindre de dévoiler l'intrigue, mais si vous appréciez les polars impossibles à lâcher je ne peux que vous le conseiller !
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un bon livre, distrayant. Il y a du suspens, des personnages bien dépeints. Cela m'a fait penser à un scénario de film polar avec de multiples rebondissements, trop souvent tirés par les cheveux, voire invraisemblable sur un plan strictement procédural.

Le capitaine est à la fois si organisé avec des moyens très importants, et tellement naif... L'histoire ne semble pas très originale, mais le style est agréable, et après quelques pauses, le final est assez bien enlevé, mélange de noir et de rose-bonbon.
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Un roman policier bien glauque…

J’ai mis du temps à entrer dans l’histoire même si très vite on découvre des choses bien dégueulasses mais il y avait pas mal de personnages et l’enquête met un peu de temps à démarrer mais ensuite c’était vraiment très bien. J’ai beaucoup aimé le rythme de cette enquête qui nous mène vers des voies de garage, des indices qu’on perd du vue puis qui finalement ont leur importance et surtout une montée crescendo de l’horreur de de la perversion de ce tueur.

Je découvre un peu tardivement cette autrice et j’ai bien l’intention d’en lire d’autres.

"Et si la folie était ce qu'on pouvait leur souhaiter de mieux ?"

Une nouvelle enquête de Jack Caffery.

Très belle découverte qu'aimeront les amoureux des thrillers psychologiques.

Moi, cette lecture m'a donné envie de découvrir ses autres romans.....

C'est un thriller où l'Etrange et le Mythe prennent leur part.

Flea Marley, chef de la brigade de recherche et d'intervention de la police subaquatique, ainsi que le Commissaire Jack Caffery de la brigade de Bristol, mènent chacun de leur côté, une enquête concernant des disparues ou des suicides suspects.

Lesquelles enquêtes sont menées parfois en marge de toute légalité ! et les consignes de sécurité ne sont guère respectées par nos enquêteurs !

"Ce qui compte, c'est le choix que vous ferez et pourquoi vous le ferez"

"Ne jugez que lorsque vous connaitrez tous les éléments "



Tiennent les seconds rôles :

_ La médecin légiste Béatrice, et ses 2 aides :Fétide et Lurch (échappés de la famille Adams)

_ le Tokoloche, être mythique

_ des voisins curieux, agacés, ou trop présents ...

_ des corps en cours de putréfaction _ descriptions a l'appui.



C'est un thriller, de l'anglaise Mo Hyder, "tres noir, à l'univers glaçant et dérangeant " (4eme de couverture) .

Une nouvelle fois, j'ai eu du mal à suivre l'intrigue ! Lecteur distrait, par erreur, j'ai failli faire autopsier la plongeuse professionnelle... dont la décomposition avancee m'a fait réviser un chapitre (court) !



Finalement, un bon temps de lecture.

Complexe, et un peu fouilli quand même.

Donc : 3,5/5.

"Proies" de Mo Hayder est un thriller captivant qui plonge le lecteur dans une histoire sombre et complexe, se déroulant dans le Somerset en novembre. L'ouverture du roman est particulièrement saisissante : une femme est brutalement attaquée par un individu portant un masque de Père Noël, qui s'enfuit avec sa voiture, ignorant la présence d'une petite fille à l'arrière. Cette scène initiale établit un ton d'urgence et de mystère qui persiste tout au long du livre.



Hayder excelle dans la création d'une atmosphère tendue et inquiétante, rendant chaque page plus troublante que la précédente. La disparition de la fillette, suivie par celle d'une autre dans des circonstances similaires, ajoute à l'intensité du récit. L'intrigue est bien construite, avec des rebondissements qui maintiennent l'intérêt du lecteur jusqu'à la fin.



Les personnages principaux, le commissaire adjoint Jack Caffery et le sergent Flea Marley, sont bien développés. Leur dynamique et leur approche de l'enquête apportent une profondeur supplémentaire à l'histoire. Leur persévérance et leur détermination à résoudre ces enlèvements ajoutent une couche humaine à un récit par ailleurs très sombre.



En résumé, "Proies" est un thriller psychologique intense et bien ficelé, qui réussit à garder le lecteur accroché jusqu'à la dernière page. Hayder mélange habilement tension, suspense et développement de personnages pour créer une lecture immersif et mémorable.

"Tokyo" de Mo Hayder est un thriller sombre et intense qui emmène le lecteur dans les profondeurs de la métropole japonaise, où le passé et le présent se rencontrent dans un mélange explosif de mystère et de danger. Le roman suit Grey, une jeune femme énigmatique qui arrive à Tokyo avec un objectif secret : retrouver un film rare lié à l'invasion de la Chine par les Japonais.



L'un des aspects les plus saisissants de ce livre est son atmosphère. Hayder excelle à dépeindre Tokyo comme une ville de contrastes, où la modernité côtoie des traditions séculaires et où les rues animées masquent des réalités plus sombres. La tension monte à mesure que Grey s'enfonce dans les quartiers de Tokyo, explorant un monde de yakuzas, de clubs privés, et de secrets historiques.



Le personnage de Grey est fascinant et complexe. Sa quête pour le film est motivée par des raisons personnelles mystérieuses, ce qui ajoute une couche supplémentaire d'énigme à l'histoire. Les personnages secondaires, notamment Jason et l'étrange infirme, sont tout aussi intrigants et contribuent à la richesse du récit.



Hayder aborde avec habileté les thèmes de la mémoire, de la culpabilité et de l'obsession. La recherche de Grey est autant une quête de vérité historique qu'un voyage personnel de rédemption et de découverte de soi.



Cependant, "Tokyo" est un roman qui peut être difficile à lire pour certains en raison de ses descriptions graphiques de violence et de son exploration des aspects plus sombres de l'humanité. Le récit est intense et parfois perturbant, mais toujours captivant.



En conclusion, "Tokyo" de Mo Hayder est un thriller brillamment écrit, riche en suspense et en détails atmosphériques. C'est une lecture captivante pour les amateurs de thrillers psychologiques et de romans noirs, offrant une plongée fascinante dans les ombres d'une Tokyo à la fois moderne et immémoriale.

Je peux déjà remercier l'autrice de m'avoir fait découvrir une histoire terrible mais véridique, ce qui m'a lancé sur des recherches sur le sujet.

Ce livre possède véritablement l'empreinte de Mo Hayder, cette espèce de perversion constante, de sexualité violente, de macabre sous-jacent. Chacun de ses livres en est marqué, celui-ci est loin de faire exception. J'ai dévoré ce roman, qui m'a plongé dans un univers sombre et particulier. Je ne peux pas dire avoir adoré ma lecture, encore moins les personnages ou leur univers, mais j'ai été happée par l'ambiance et l'intrigue en générale. Les moments liés à l'histoire sont ceux qui m'ont le plus intéressée, et qui m'ont donc menée à faire ces recherches personnelles.

Pour l'intrigue en elle-même ainsi que les personnages, tout n'est pas parfait mais on ne demande pas à ce que ce soit le cas. Le tout fonctionne, et permet d'entraîner le lecteur dans cet univers macabre et violent. Le style en lui-même fonctionne parfaitement avec tout le reste.

En somme ce fut une très bonne lecture, avec quelques défauts mais rien de bien affligeant. Il faut cependant s'accrocher, pour faire face à la violence du tout.

Quel livre!!!! Je l'ai adoré, dévoré.

J'ai aimé être happée, privée d'air, plongée dans cette intrigue compliquée. J'ai perdu la rose des vents! Tous mes repères ont éclaté. Bon sang! A la fin du livre, de l'histoire, je me suis dit ouf, j'ai survécu. Quel vertige, que ce fut bon :)

Un thriller d’une auteure britannique, « Mo Hayder », qui entame une série avec le commissaire adjoint Jack Caffery et le sergent ‘ Flea ‘ Phœbe Marley chef-plongeuse de la brigade de recherche subaquatique, avec le titre « Birdman » en décembre 1999. Le présent roman noir représente le tome cinq. Un polar avec un thème sur le couple, avec son corollaire : la violence conjugale. Auquel la présence d’un psychopathe obnubilé par un manque d’émotion, va pour assouvir son besoin vraiment prégnant de comportement asocial faire souffrir les parents ciblés par le biais d’enlèvements de leur enfant, et pouvoir en conséquence se délecter de leurs douleurs et tourments générés par ses actions.



Prélude aux périodes d’achats de noël, Rose Bradley se dépêche de ranger ses courses dans le coffre de sa voiture, sa fille Martha de onze ans, assise à l’arrière. Quand l’impensable arrive, un homme saute dans le véhicule et démarre en trombe – avec son enfant présent. Événement ponctuel ? Non, car quelques jours plus tard, Janice Costello, va subir le même traumatisme, l’enlèvement de sa fille Émily âgée de quatre ans et selon le même protocole. Branle-bas de combat pour la police de Bristol, il faut agir rapidement et mettre fin aux agissements de ce pédophile ; car bien sûr la tranquillité des habitants n’autorise pas de tergiversations ni atermoiements...



Mon premier roman de Hayder, et quelques contrariétés au fil de la lecture, il existe des faits antérieurs relatés succinctement entre Jack et Flea qui suggèrent et invitent de commencer par le tome un : « Birdman ». En outre, certaines actions, qui s’enchaînent et tiennent en haleine terminent sans explications, mais avec facilité, notamment dans le tunnel de Sapperton ; où par ailleurs, j’ai ressenti certains chapitres : une langueur monotone.



Malgré une certaine lenteur dans certains paragraphes, de situations fallacieuses et de raccourcis dans les actions, la lecture de ce roman se lit agréablement et dénote une recherche dans la préhension de l’âme humaine. Un thriller angoissant comme la nuit et rempli d’espoir comme le lever du jour.


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Je ne vais pas faire un très long avis sur ce roman car je n'ai pas du tout accroché.

Théo Clare n'est autre que la regrettée Mon Hauser, qui a écrit une série de romans avec un héros récurrent. Je n'en ai lu qu'un seul mais je n'ai pas plus accroché que ça. Par contre, je l'ai découverte avec le fabuleux Tokyo, un des meilleurs thrillers que j'ai pu lire.

Dans ce roman, nous étions bien partis : des inconnus perdus dans un mystérieux et immense désert, ils ne semblaient pas se connaître avant mais forment désormais une famille. La nuit est hantée par de mystérieuses créatures, tueuses et implacables.

Dans le même temps, une ado américaine, un peu asociale semble la seule à être capable de voir un lézard qui lui apparaît souvent.

Trop de descriptions, pas assez d'actions, un retournement de situation qui ne m'a pas vraiment émue, bref, je n'ai pas accroché à cette histoire qui comporte 2 tomes que je ne suis pas sûre de lire, d'autant que le 1er fait 540 p.

Si malgré tout, ce désert étrange vous fascine et vous attire, le roman est sorti en poche.

Et surtout, lisez Tokyo, même si c'est un peu spécial aussi ! Mais je crois que la plume de Mo Hayder ne peut laisser insensible.
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Dans cet épisode de la saga Jack Caffery, celui-ci tente d'enquêter, malgré la hiérarchie qui a une autre priorité, sur des suicides qui lui paraissent suspects. Le déroulement de cette partie du roman est plutôt classique, sans grande surprise, moyennement intéressant à mon avis. Il y a beaucoup plus de mouvement du coté du sergent Flea qui, en tentant de camoufler une bourde de son frère, s'attire des ennuis familiaux et prend des risques insensés quant à sa carrière. Cette partie est captivante à suivre mais on frôle de justesse le manque de crédibilité tellement ces actions sont extrêmes et cadrent mal avec l'image du flic honnête et consciencieuse qu'elle dégageait. Reste que ces deux-là finiront par se croiser et que l'on comprend mieux la dynamique de leur relation, ce qu'on pouvait voir venir d'assez loin d'ailleurs. Comme à l'habitude, Hayder nous concocte quelques scènes plutôt glauques, ici sur des corps dont la décomposition est très avancée, mais sans trop s'appesantir. Au total cette lecture a été une légère déception, mais pas au point d'interrompre cette saga qui, jusqu'ici, m'avait vraiment accroché.

Très inégal, trop inégal ?



Le roman partait d’un postulat qui me plait beaucoup, une petite ile perdue quelque part en écosse. Une secte menée par un gourou bien connu de notre personnage principal, un journaliste adepte de la démystification et de la chasse aux fake.



Le début m’a bien captivé. L’ambiance se place doucement : l’ile sur laquelle se trouvait un abattoir, la rencontre avec les familles qui y vivent recluses, le mystérieux Malachi qui s’est exilé de la communauté qu’il avait lui-même fondée des années auparavant, ce soi-disant monstre que l’on aurait vu roder sur l’ile et qui terrorise les habitants.



Cependant, j’ai eu beaucoup de mal avec le ton de l’autrice, un style très parlé qui pêche malheureusement dans un certain nombre des dialogues. Mais il reste tout à fait possible de s’habituer à cela et de passer outre.

Mais ce n’est pas cet aspect qui m’a le plus gêné dans ma lecture.



Premièrement je regrette que l’on quitte si vite l’ile. Le livre d’appel Pig Island, mais l’on y passe moins d’un tiers de l’histoire et l’intrigue aurait tout aussi bien pu se dérouler dans n’importe quel endroit un peu désertique ou éloigné, car le fait d’être sur une ile n’apporte pas grand-chose à l’histoire en elle-même.



Je ne comprends pas le personnage de Lexie qui se résume seulement par la femme qui déteste son époux, tout ce qu’il est et le métier qu’il fait (mais qui était déjà comme cela quand ils se sont rencontrés donc pourquoi vous vous êtes mariés si c’est à ce point insupportable ???). Et qui est une parfaite définition de l’érotomanie puisqu’elle est persuadée que le beau médecin avec laquelle elle a travaillé est aussi amoureux d’elle… Tout ça juste pour justifier quelques connaissances médicales utiles pour faire avancer un peu plus vite l’histoire. Bref…



L'évolution d'Angeline est aussi assez surprenante, non pas sur ce qu'elle devient, qui est assez prévisible, mais sur la rapidité a laquelle cette évolution se fait, rien ne bouge pendant près de 400 pages puis tout ce fait d'un seul coup un peu avant la fin.



Pour aborder quand même quelques points positifs, parce qu’il y en a, j’ai aimé l’oscillation entre le réel et le surnaturel qui est, je trouve, assez bien mené sans être particulièrement original. On continuera à se poser des questions là-dessus jusqu’à assez tard dans l’intrigue. J’ai apprécié le personnage principal, sa volonté de démanteler les complots et de rendre justice et l’évolution qu’il a tout au long de l’histoire.



Je ne vais pas trop détailler pour ne pas spoiler, mais le dénouement est abrupt et relativement prévisible. J’ai aussi l’impression que certains chefs d’accusation ne peuvent pas être vraiment reprochés au personnage inculpé, ce qui vient un peu gâcher la toute fin du récit.



En résumé, quelques bonnes idées, une bonne base de départ, des personnages pour la plupart intéressants, une ambiance prenante une bonne partie de la narration. Mais tout cela est terni par quelques aspects énoncés ci-dessus qui donnent à Pig Island un goût un peu amer et inégal.



Sans oublier que la police laisse complètement de côté certaines facettes qui chargeraient la fille de Malachi. Tout particulièrement, je ne vois pas comment le personnage principal aurait eu le temps de tuer sa conjointe. Car ça signifie que sur l’intervalle ou le flic en faction devant chez eux a couru après Angeline au bout de la rue puis l’a ramené à sa voiture (ce qui doit prendre au maximum 2 minutes) Oakesy a eu le temps de : se garer en dehors de la rue pour ne pas être vu, est entré dans la maison, a trouver, étranglé puis installé sa femme dans le placard ou elle a été retrouvée, il est ensuite ressorti sans être découvert, est retourné à sa voiture garée plus loin. Je ne vois pas dans quel monde c’est possible de réaliser cela en si peu de temps. et pile au moment ou personne ne regarde en plus...

Une intrigue principale et des sous-intrigues glauques qui s'emboîtent comme des poupées russes dans une ambiance sombre et malsaine sur une île 🗻 pleine de mystère. Du Mo Hayder tout craché !



⚠ Âmes sensibles s'abstenir ⚠

Les scènes sont très réalistes et très gores, parfois même carrément dérangeantes.



Vous l'aurez compris, un livre glaçant 😱 écrit avec une plume crue, sans langue de bois qui intervertit le point de vue des protagonistes avec habilité.



Cependant, on trouve un grand nombre (trop) de longueurs ce qui cassent irrémédiablement la dynamique de l'histoire. Et une fin assez expéditive qui tombe un peu à plat. Dommage...

est-ce un scenario de film GORE? un album d'horreur pour ados boutonneux? une merde de plus dans l'océan litteraire? A éviter, oublier et mettre à la poubelle. Même pas fini ce torchon....Pas même envie de lire autre chose de cette dame. Désespérant de vulgarité et de désespoir sanguinolent

Moi qui aime le sombre, les enquêtes policière, les polars, la noirceur et un petit peu le sordide (ouais je ne veux pas vous paraitre trop bizarre xD) j'ai bien aimé ce livre ! Cette histoire, la deuxième de la saga Jack Caffery offre tout ce que j'ai pu citer juste avant. L'enquête est angoissante, on a toujours l'impression de l'atmosphère est oppressante, j'ai pu lire des critiques de personnes que ça a pu déranger, mais j'ai l'habitude de ce genre de lecture. Red Flag pour certains également, on parle de mauvaises choses faites aux enfants, mais on le sait avant d'ouvrir le livre grâce au résumé, donc si vous êtes sensible à ce sujet ne vous lancez pas. J'ai bien aimé Jack mais je n'ai pas aimé sa petite amie Rebecca, mais elle a subit un traumatisme dans le tome 1 que je n'ai pas lu ! Le prochain que je lirai de Mo Hayder sera donc Birdman pour comprendre le comportement de Becky.