(Catherine Camus, à propos de son père Albert Camus)
Quels souvenirs ai-je gardés de mon père ? D'un homme qui m'apportait des livres, et notamment tout Dumas(...) Il me laissait lire tout ce que je voulais et ne m'a jamais imposé un ouvrage. Il me demandait simplement ce que j'en pensais. C'était une immense liberté. Ce n'est pas son oeuvre qui m'a aidée. C'est lui. C'est le regard qu'il portait sur moi, il avait l'air content que je sois là. Il m'a appris à penser par moi-même. Et, pour moi, son plus bel héritage reste l'amour de la vie et le fait que la vérité est nuance.