(...) le pouvoir du savoir est un appel ouvert à qui vient vers toi, comprend tes intentions, se laisse convaincre par tes analyses et tes opinions. C'est aussi un pouvoir, mais un pouvoir aléatoire que l'épreuve de la réalité ne déforme pas.
Il n'y a qu'une vertu, la justice, qu'un devoir, de se rendre heureux, qu'un corollaire, de ne pas surfaire la vie, et de ne pas craindre la mort. (Denis Diderot)
En religion comme en politique, il n'est pas de bataille dont la victoire est acquise une bonne fois pour toutes, rien n'est gravé dans le marbre.
Je ne saurais dire pourquoi, mais son assurance, son équilibre, son visage avenant me donnaient l'impression qu'il portait un étendard symbolique, pour moi ésotérique, qui lui avait permis de triompher sur ceux qui abandonnèrent la scène politique, faute d'avoir eu l'intelligence de comprendre le jeu de l'autorité et de l'exercice du pouvoir avec patience et longanimité.
Ainsi Wariti m'apparaissait-il comme cette troisième couleur qui ébranle la dualité du noir et du blanc. Il constituait un autre positionnement possible, bien qu'il ne fût pas tout à fait abouti, permettant de sortir des deux postures « être avec le pouvoir » ou bien « s'y opposer absolument ».
En politique, il faut vaincre. Sinon, il n'y a pas de raison d'y entrer. (Raymond Aron)
Si tout le monde était un prince, qui conduirait les ânes?