Avec les larmes, le chagrin et les inquiétudes s'en vont, et seules les femmes comprennent cela.
Toute maladie est difficile à vivre, pour celui qu'elle atteint, comme pour son entourage.
Le monde appartient à ceux qui osent. Si on ne réussit pas, c'est parce qu'on n'ose pas.
Se nourrir, grandir, dormir et ensuite... Quoi faire sur cette Terre ?
Tu sais ma fille, il faut pleurer, me disait-elle. C'est nécessaire. Il ne faut pas retenir sa peine. Tu t'assieds dans un coin où personne ne peut te voir et tu pleures ; cela fait du bien et il n'y a pas de honte à avoir. Après, tu te sens soulagée.
Reproduire le schéma familial n'est pas forcément un bon plan, car de la part de leurs enfants, les parents espèrent toujours mieux ou tout autre chose.
" parce que vous croyez que je vais reste là, ballottée entre lit et fauteuil… sans jamais rien faire, sans jamais rien décider… Je peux me débrouiller seule… tu n’y crois pas bien sûr…"
Les enfants ont l'art de profiter de la présence de témoins pour arriver à leur fin.
"Par contre elle a remarqué que certains jours, le visage crispé, sa grande soeur semblait chercher de l’air pour réguler sa respiration. La maladie est en train d’évoluer plus vite qu’elle ne le pensait. Le soleil de la Sicile n’a pas raffermi ses muscles, il n’a coloré que ses joues ; il n’y a pas à discuter elle s’est encore affaiblie et Caro se dit que bientôt, hélas, la malade va être obligée de s’aliter. Alors, elle continue de jouer " à la triche" comme avant ; elle détourne les larmes qui viennent parce qu’elle se sent bien que si elle en verse une seule, le navire entier fera naufrage."
Il faut reconnaître que c'est toujours mieux et beaucoup plus beau chez les autres.