"Malgré ses erreurs techniques de jeunesse, MORI Kaoru nous propose des histoires tranquilles, intéressantes, et avec un fond plus creusé qu?il n?y parait. Assurément une bonne lecture détente."
Salut à toi !
Voici une nouvelle fois un Mangado - La voie du manga sur Shirley de MORI Kaoru.
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(Karluk amène un carquois de cuir à recoudre à Joruk. Ils discutent)
- Euh... Au fait... Je me demandais... Pourquoi aucun de vous trois n'est marié ?
- Tu sais taper où ça fait mal, toi !
Ces tissus parés de riches broderies ont parfois une valeur inestimable. Ils expriment le rang et le statut social de leur créatrice et nous racontent cette personne. Certains ouvrages réalisés avec le plus grand soin mélangent des motifs uniques, transmis de génération en génération au sein de chaque famille. Ils renferment une somme de temps et de labeur à faire pâlir nos meilleurs artisans. Ainsi que les sentiments et prières de celles qui les créent. Pourtant dans ces oeuvres, on ne retrouve nulle trace d'orgueil.Coudre en discutant ou filer la laine entre deux tâches, cela s'inscrit dans le quotidien comme une évidence. C'est en d'autres termes, un mode de vie.
Pour ces peuples qui autrefois vivaient en nomades… les séparations sont quelque chose d’inévitable… Ils ne rejettent aucun visiteur et ils disent adieu avec la même facilité.
- J'ai faim...
- ça m'étonnerait qu'on nous accueille à bras ouverts !
- On n'a qu'à leur demander à manger avant de leur expliquer pourquoi on est là !
Le cheval était un emblème et une source de fierté. On peut dire sans exagérer qu’il était ce qu’un homme avait de plus précieux après sa vie… On leur consacrait beaucoup d’argent et d’efforts. C’est pour ça qu’on coupait la queue et la crinière des chevaux en guise de représailles… c’était comme déshabiller quelqu’un en public !
(info bonus de la mangaka dans la postface).
On dit qu'à nouveaux horizons, nouvelles joies!
- A ton tour... Parles-moi un peu de toi ! J'ai envie de mieux te connaître !
- Tu sais... Je n'ai pas grand chose d'intéressant à raconter...
- Mais si ! Tiens... dis-moi ce que tu aimes !
- Voyons...
(Shirin réfléchit...)
- ... La pastèque !
- La pastèque ?
- Généralement, je dois partager avec toute la famille et il ne m'en reste pas beaucoup... Mais, de temps en temps... Quand il n'y a personne, j'en mange une à moi toute seule !
- Une entière... Tu veux dire ?! Impressionnant !
- ... J'en choisis une grosse que je coupe en deux... Puis en quatre... J'en prends une part à deux mains... Et je croque dedans à pleines dents !
- Comme ça directement ?
- Ben... Vu qu'il n'y a personne. J'aime la texture un peu craquante de la chair... Et aussi le jus rouge et sucré... Qui jaillit à chaque bouchée... J'ai beau en avoir plein le menton et les mains... Je n'y prête pas attention... Quand j'ai mangé plus de la moitié du fruit... J'ai l'impression que le sang dans mes veines s'est changé en jus de pastèque ! Mais je continue quand même... Jusqu'à boire les dernières gouttes qui reste sur la peau !
J'aime beaucoup ça... Faire ce genre de petite folie... Pour moi, c'est un vrai bonheur !
Même la lune n'a pas ton éclat, même la rose pâlit devant toi, mon coeur se love au creux de ton épaule, ma joie surpasse celle des rois.
- Madame… Je ne suis pas venu pour me battre !
- Débarquer sans prévenir et demander qu’on vous livre un membre de notre famille… Si ça, ce n’est pas chercher la bagarre, je ne sais pas ce qu’il vous faut !
Ces tissus parés de riches broderies ont parfois une valeur inestimable. Ils expriment le rang et le statut social de leur créatrice… et nous racontent cette personne. Certains ouvrages, réalisés avec le plus grand soin, mélangent des motifs uniques, transmis de génération en génération au sein de chaque famille. (…) Ils renferment une somme de temps et de labeur à faire pâlir nos meilleurs artisans… ainsi… que les sentiments et les prières de celles qui les créent. Pourtant, dans ces œuvres, on ne trouve nulle trace d’orgueil.