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4.5/5 (sur 10 notes)

Né(e) : 1920
Mort(e) : 1979
Biographie :

Erudit et écrivain islamique

L'Ayatollah Mortada Motahari, né en 1920, a reçu son enseignement primaire dans la théologie de son père, le cheikh Mohammad Hossein dans sa ville natale, dans la province de Khorasan Fariman.

Quand il eut douze ans il rejoignit le Centre islamique pour l'éducation à Mashhad et poursuivit ses études pendant cinq ans. Puis il se rendit à Qom, le grand centre d'enseignement islamique. Il y resta pendant quinze ans et termina ses études dans les croyances et la jurisprudence islamiques sous la supervision du célèbre philosophe Allameh Tabatabai Mohammad Hossein, l'ayatollah Khomeiny et beaucoup d'autres savants distingués. Puis il émigra à Téhéran.

Au cours de la période de son éducation Motahari a estimé que les communistes voulaient changer la religion sacrée de l'islam et détruire son esprit en mélangeant leur point de vue athée de la philosophie islamique et l'interprétation des versets du Coran d'une manière matérialiste. Le communisme n'a pas été la seule chose qui a retenu son attention. Il a également écrit sur l'exégèse du Coran, de la philosophie, l'éthique, la sociologie, l'histoire et bien d'autres sujets. Dans tous ses écrits l'objet réel qu'il avait en vue était de donner des réponses aux objections soulevées par d'autres contre l'islam, pour prouver les insuffisances des autres écoles de pensée et de manifester la grandeur de l'Islam. Il a estimé que pour prouver la fausseté du marxisme et des aures idéologies comme elle, il était nécessaire non seulement de les commenter d'une manière scientifique, mais également de présenter l'image réelle de l'Islam.

L'Ayatollah Motahari a écrit assidûment et sans interruption de ses études jusqu'à 1979, année de son assassinat. Il fut l'un des savants les plus polyvalents islamique et des auteurs prolifiques de ces dernières années, profondément enraciné
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un soir que l’Imam Zayn al-‘Abidîn était occupé à prier et adorer Allah, un de ses enfants tombe à côté de lui et se casse la main. Lorsque les membres de la famille constant que l’Imam ne réagit pas, ils appellent un médecin qui vient soigner l’enfant, et met un bandage sur sa main. Pendant tout ce temps, l’enfant pleurait et criait de douleur. Après l’intervention du médecin, l’enfant, soulagé, s’endort. Au matin, l’Imam constate que la main de son enfant est bandée, il s’étonne et demande ce qui lui est arrivé. Ils lui racontent alors ce qui s’est passé la veille. En fait, à ce moment-là, l’Imam était dans un tel état d’extase, son esprit attaché à la Présence divine, que ni le cri de son enfant ni le tumulte des membres de sa famille ne parvenaient à ses oreilles. Il ne pouvait donc prêter attention à ce qui se déroulait autour de lui.

L’Imam Zayn al-‘Abidîn assumait le rôle du Messager de la miséricorde et de l’amour au sein de la société. Quand il marchait dans les rues de Médine, il portait secours à l’individu abandonné dont personne ne s’occupait, à l’étranger coupé de sa famille et de sa patrie, au pauvre dans le besoin ou au démuni, tous ces êtres faibles de la société, dont les autres se détournaient ou auxquels ils ne prêtaient pas attention. Il leur accordait de l’affection, de l’attention, les ramenait chez lui. Il passa un jour près d’un groupe de lépreux que la population fuyait par crainte de contagion. L’Imam les convia chez lui, et là, il se mit à leur service, les soignant et allégeant leur douleur, car pour lui, ils étaient des serviteurs d’Allah qu’il ne fallait pas abandonner. La demeure de l’Imam Zayn al-‘Abidîn était celle des orphelins, des pauvres et des démunis. (pp. 90-91)
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Pour les philosophes, l'unicité de Dieu signifie qu'il n'y a qu'un seul Dieu, Etre essentiel, et rien de plus. Le gnostique soutient que le tawhid signifie que Dieu est le Seul Etre réellement existant. L'existence de toute autre chose que lui est illusoire. Le monothéisme du gnostique réside dans la pratique du voyage spirituel pour atteindre, par ce moyen, le niveau ou il ne voit rien d'autre que Dieu.
...
Du point de vue du philosophe, l'existence de ce qui est autre que Dieu est aussi réelle que l'existence de Dieu. La différence est que Dieu est existant par lui même, un Etre existant par essence, alors que tout ce qui n'est pas Dieu n'est ni existant en soi, ni existant par essence. C'est l'Etre existant par lui-même qui fait exister tout ce qui n'est pas Dieu.
Mais selon les gnostiques, l'existence de ce qui n'est pas Dieu n'a aucune réalité au regard de l'existence de Dieu, même si on admet que c'est Dieu qui donne aux choses leur existence.
Du point de vue du gnostique, l'existence de Dieu pénètre toute chose, et toute chose est une manifestation de Ses noms et attributs. Rien n'existe comme Lui existe.
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L’immaturité des conceptions philosophiques en Europe constitue le deuxième facteur de la tendance au matérialisme. L’Europe, en effet, est très en retard dans le domaine de la philosophie théiste. D’aucuns refuseront de croire que l’Europe n’a pas atteint la profondeur de la philosophie théiste orientale, et notamment celle de la philosophie islamique. Pourtant, beaucoup de sujets philosophiques qui font grand bruit en Europe sont considérés comme des sujets d’une grande simplicité dans le domaine de la philosophie islamique.

Dans nos lectures des œuvres traduites de la philosophie européenne, nous tombons parfois sur des questions vraiment simplistes, mais qui nous sont présentées pourtant comme étant le produit de grands philosophes européens. (p. 39)
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