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Critiques de Motorô Mase (358)
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Ikigami, tome 1

Qui n'a jamais pensé a ce qu'il ferait si on lui annonçait qu'il lui reste 24 heures a vivre ?



Futimoto a échappé à l'ikigami mais son travail est de les livrer aux malheureux qui non pas eu sa chance.

Lors de campagne de vaccination certains enfants recoivent au hasard une nanoparticule qui les fera mourir, mais ils seront prévenu 24 heures avant par un ikigami.



L'idée de base est purement géniale... et la réaction des gens est complètement différente selon leur affect ou leur passé.



J'ai vraiment apprécié ce premier tome et je ne sais pas pourquoi je pense que ce manga va vite devenir addictif...
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Ikigami, tome 3

Je suis toujours sous le charme de ce manga.. aussi bien graphiquement que par les scénario.



Dans ce tome 2, deux nouvelles livraisons d'ikigami. Des histoires prenantes ou l'auteur nous pousse a réflechir.

Tout d'abord une femme froide et politicienne capable de tout pour arriver a ses fins et ou les maneouvres politiciennes prennent un tournant un peu particulier.

Dans la seconde histoire une histoire de frère et soeur terriblement touchante, ou l'on voit que la vie ne fait pas de cadeau.. ou pas beaucoup.

C'est aussi l'occasion pour notre porteur d'ikigami de se poser quelques questions, de voir et de penser par lui même, de se sortir de son conditionnement initial.



Ce manga sans être violent visuellement, l'est terriblement de façon psychologique. on ne peut rester de marbre face aux situations vécues par les personnages... Et ces situations et la façon de les poser sont faites de façon magistrale.



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Ikigami, tome 2

Fujimoto , livreur d'ikigami, n'a pas la vie facile : entre sa conscience qui lui dit que l'ikigami est une injustice et ses proches qui s'éloignent de lui à cause de sa fonction, il continue néanmoins a faire son boulot du mieux qu'il peut.



Ce tome nous dévoile deux livraison d'ikigami.

J'apprécie de plus en plus ce manga : la force des sentiments qu'arrive a développer l'auteur au travers de ses histoires et de ses graphismes est puremnt remarquable. J'avoue avoir été assez marquée par la deuxième histoire.. et avoir ressenti de la frustration et un sentiment d'abandon.



Je pense que cette série est réellement un incontournable.
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Hitomoji, tome 1

Club N°52 : Manga non sélectionné

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Moins bien ficelé que Ikigami, mais se laisse lire.



Mel

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Manga intéressant sur une équipe médicale et surtout des victimes qui se transforment peu à peu en myxomycètes (ou blob) du fait d'un stress intense.



Chaque histoire suis une victime, des raisons qui amène se stress jusqu'à la transformation et la résolution (survie ou non) avec l'accompagnement de l'équipe de secours.



Mörx

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Chaque histoire (2 par tome) raconte une tranche de vie qui amène un personnage en stress extrême, le transformant en blob à tête humaine.



L'équipe de secours spécialisée se démène alors dans une course contre la montre pour faire redescendre le stress du patient avant que sa transformation ne soit irréversible.



Un peu trop déprimant pour moi.



Gilles

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Ikigami, tome 5

Un tome qui peut être dérangeant et qui pour moi est sans doute l'un des plus intense depuis le départ. En effet, dans les deux remises d'ikigami les sujets sont forts.



Ils traitent à la fois de la libre pensée et du conditionnement par l'état ou/et par les parents. Mais également de la liberté d'expression qu'elle soit orale ou par le street art. j'avoue que le graf final de la première histoire m'a complètement bluffé et en dit extrêmement long.. pas besoin de paroles le dessin est suffissament éloquent.



C'est également une critique (lié bien sur à cette fameuse loi ) du patriotisme...ou plutôt de l'abus de patriotisme, et des valeurs abusives du bien pensant surtout au Japon, ou l'honneur des familles ou de tout individus est poussé à son paroxisme.



Ces sujets sont tout particulièrement parlant et ne peuvent que toucher tout individu éprit de liberté
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Ikigami, tome 4

Encore deux nouveaux ikigami de livrés dans ce tome.



J'avoue avoir été moins sensible au malheur des peronnages dans ce tome, mais complètement révoltée face à cette loi de sauvegarde de la prospérité nationale.. qui est complètement ridicule , non pas parce qu'elle existe mais dans son fonctionnement. Je veux bien admettre qu'il faut une régulation de la population mais pourquoi attendre 18 ans ou 24 ans pour savoir si on est "l'élu" de 1/1000 qui va mourir. Déjà il coûte à la société parce qu'il faut éduqué l'éventuel enfant qui a la chance de gagner l'ikigami. Mais en plus de cela il fait souffrir toute la population.

Si cette loi sert à réguler les éventuelles dérives potentielles de la population c'est aussi raté puisque quasi chaque ikigami "gagnant" pète un cable ou désobéi à la loi.



Bon je sais sans cette loi il n"y aurait pas ce manga génialissime.. qui me fait bondir à chaque nouvelle page. Mais ce qui est également intéressant c'est de suivre l'évolution du livreur d'ikigami.. qui je pense n'est pas loin de penser comme moi.. mais comme beaucoup il est bien obligé d'avoir un job alimentaire.
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Heads, tome 3

De plus en plus glauque et flippante cette série. Et complètement addictive.



Dans ce troisième tome, Junichi finit par obtenir enfin la vérité sur son opération, source de ses problèmes de dépersonnalisation. Qu'il est loin, le gentil employé timide qui n'osait jamais dire non! Pour autant, ces révélations ne lui permettent pas d'arrêter le train d'évolution que subissent son esprit et sa personnalité. Difficile de ne pas se sentir angoissé et désolé pour lui, au vu de ce qu'il vit.



Contrairement aux deux précédents tomes, celui-ci file sur les chapeaux de roue, jouant avec nos nerfs d'une façon redoutablement efficace. Amateurs d'ascenseurs émotionnels et de scénarios bien tordus, la série Heads est faite pour vous! En attendant, en route pour le quatrième et dernier volume de la tétralogie.



A suivre!
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Heads, tome 2

Un deuxième tome de Heads aussi prenant que le premier. Les deux auteurs savent ménager points forts et moments plus calmes dans des crescendo et decrescendo vertigineux.



La tension et les angoisses de Junichi augmentent de façon palpable. Ses brusques changements de réaction et ses soudains accès de violence ne laissent de l'inquiéter. Et les propos lénifiants du chirurgien - je m'en méfie depuis le départ de ce type - ne parviennent pas à le rassurer ni à le convaincre de leur véracité.



La pauvre Megumi est prise dans un maelström émotionnel. Sensible et intuitive, elle sent bien l'éloignement progressif de son ami. Qu'il refuse de lui confier ses atermoiements la blesse et l'inquiète d'autant plus. Et la reprise du travail du jeune homme n'arrange vraiment pas les choses.



Que va-t-il advenir de leur relation amoureuse? Et de l'équilibre mental de plus en plus précaire de Junichi? Plus qu'à me plonger dans le tome 3 pour en savoir davantage.



A suivre!
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Heads, tome 4

Suite et fin de l'excellente série Heads. Déjà, c'est bien quand elle ne s'enchaîne pas sur des dizaines de tomes. Higashino Keigo et Mase Motorou poursuivent leurs révélations sur un rythme tout sauf lent. On n'est pas au bout de nos surprises et la fin m'a collé un bel uppercut!



Je me suis sentie complètement happée par l'histoire narrée volume après volume. J'ai apprécié la profondeur apportée aux principaux personnages et l'expressivité des tourments mentaux subis par Junichi.

Une intrigue non manichéenne donc et qui maintient le suspense tout du long. Comme je ne lis pas très souvent de mangas, je suis heureuse d'avoir emprunté sur un coup de tête la tétralogie à ma médiathèque. Le nom de Higashino Keigo y est pour beaucoup car je ne connaissais pas du tout son comparse dessinateur.



Celui-ci occupe seul la seconde partie du tome 4 avec plusieurs nouvelles de son crû. C'est l'occasion de le découvrir officiant dans des univers aussi différents que celui de la science-fiction ou du culturisme poussé à son paroxysme. Intéressantes ces histoires, avec des chutes bien trouvées.



Quant au puzzle formé par les couvertures des quatre volumes rassemblés... plutôt glaçant mais merveilleusement évocateur.
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Ikigami, tome 1

La vie n’a pas de prix, mais bien souvent, nous l’oublions, il faut que nous manquions de mourir pour se le rappeler, ou que nous voyons partir des plus jeunes que nous…



Alors, pour bien faire comprendre à toute la population la valeur de la vie, un pays, totalitaire, inocule une capsule dans les vaccins que sont obligés de recevoir les élèves. Un sur les mille mourra entre ses 18 et 24 ans, de manière arbitraire.



Sont préavis, il le recevra 24h avant sa mort… C’est un ikigami et c’est pour assurer la prospérité de la nation.



Prospérité ? J’t’en foutrai, moi, de ta prospérité. Depuis quand la mort d’un jeune assure-t-elle la prospérité de la nation ? C’est un devoir ? Ben merde alors… Mais bon, je n’ai jamais été atteinte de patriotisme non plus… Défendre mes proches, oui, mais sacrifier ma vie pour le pays qui se fout bien de moi, je ne suis pas encore prête.



Dans ce premier tome, nous assisterons à plusieurs réactions, suite à la réception du préavis de mort. Au moins, aucun des personnages ne réagira de la même manière et j’ai apprécié les questionnements que se pose Fujimoto, qui est un livreur d’ikigami, même si je trouve qu’ils arrivent fort rapidement, comme s’il mettait déjà le système en doute.



Fujimoto a raison, le système est arbitraire et débile, puisqu’on ne sait pas à quoi cela sert d’éliminer une personne sur mille. C’est même totalement absurde ! Mais si les régimes totalitaires ne l’étaient pas, cela se saurait !



La menace n’empêche pas les jeunes de se comporter comme des salopards, comme la bande de harceleurs, et les sanctions qui pèsent sur les familles, si jamais le futur mort semait des troubles, n’a pas empêché l’un des personnages à se venger avant de mourir.



La lecture est intéressante parce qu’elle permet de se poser une question terrible, à laquelle nous n’avons pas toujours de réponse : qu’aurais-je fait à la place de ? Que ce soit à la place du fonctionnaire qui fait son job et délivre ses ikigamis ou à la place des personnes qui apprennent qu’il leur reste 24h avant de mourir.



Malgré tout, je suis restée sur ma faim… Fujimoto n’a pas beaucoup de place pour la rébellion, ni pour poser trop de questions. Quant aux chapitres consacrés à ceux qui allaient mourir, s’ils étaient intéressants, je n’ai pas envie que toute la série se déroule de la même manière, cela deviendrait redondant.



Un manga qui oscille entre thriller et dystopie, qui instaure un climat de malaise face à ces crimes institutionnalisés, réglés comme du papier millimétré et dont les fonctionnaires sont très fiers de cette "Loi pour la prospérité nationale" et du système mis en place pour que personne ne sache à l’avance dans quel vaccin la puce mortelle va être insérée (ni dans quel élève).



Ma foi, j’ai beau être restée sur ma faim, je vais tout de même lire le deuxième opus afin de voir si l’histoire bouge où si elle reste statique.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Démokratía 1st season, tome 1

Deuxième tentative réussie dans l'univers manga!

Il est vrai que les bibliothécaires de ma médiathèque me font toujours des propositions de lecture intéressantes.

La majorité a-t-elle toujours raison ? Je ne pensais pas que ça pourrait faire un sujet de BD.

Demokratia est un manga à la croisée de la SF et des sciences politiques , qui explore, à l'aide d'une histoire de robot piloté par un panel de 3000 personnes, la notion de majorité, et de démocratie d'opinion.

Comment une humanité souffrante et pleine de défauts peut-elle accoucher dans les urnes de quelque chose qui soit meilleure qu'elle ? Est-ce seulement possible ?

En effet, le robot qui a l'aspect d'une jeune fille dit ou fait ce que les suffrages auront décidé. le suffrage majoritaire se fait selon un mode qui laisse la place à des propositions très minoritaires. L'auteur focalise sur quelques électeurs , des personnalités fragiles ou marginales en rupture avec leur environnement, qui ressemblent à ces jeunes japonais qui ne mettent plus le nez dehors et restent enfermés dans le virtuel.

Bref, c'est déjà inquiétant . le binôme d'inventeurs est lui-même dans un équilibre instable. le roboticien qui reprend des études à 33 ans, collabore pour une recherche presque clandestine, avec un informaticien qui prend de dangereuses libertés avec un brevet dont il n'est plus propriétaire. Les concepteurs de l'expérience tout comme l'humanité votante qui rêvent d'idéal, sont suspects.

Créer un être d'exception n'est pas loin du projet de tous les savants fous de la littérature. le robot, prénommé Mai, plus vraie que nature avec sa peau de silicone, évolue dans la vraie vie avec une batterie à durée limitée, et fait des rencontres dangereuses et difficiles à gérer par le panel , comme ce jeune homme dépressif qui veut se venger de ses frustrations en commettant des meurtres.

C'est assez énervant , car l'histoire n'est pas bouclée à la fin du volume , et on laisse nos héros en fâcheuse posture. C'est assez addictif , je dois le reconnaître . On a déjà assez d'éléments pour réfléchir à l'opinion publique qui peut très bien produire des monstres.

Il reste tellement de choses en suspend à la fin de ce premier volume que je vais me précipiter pour lire la suite.
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Ikigami, tome 1

Série terminée en 10 tomes, ce manga pour les adultes (seinen) m’a frappé par son originalité et son ambiance à la limite du thriller et de la science-fiction.



Dans une société japonaise dystopique, le gouvernement souhaitait que chaque citoyen prenne conscience de leur chance d’être en vie. Pour cela, une loi a été mise en place, dite la "Loi pour la prospérité nationale" et un système a été créé : à l’entrée à l’école primaire, chaque écolier est vacciné. Il y a une chance sur mille que ce vaccin soit mortel, et se déclenche entre 18 et 25 ans. Ceux qui tombent sous le coup de cette loi et de ce hasard vont recevoir l’Ikigami, un préavis de mort, qui leur indique qu’il leur reste 24h avant de mourir. A eux de choisir comment ils vont les employer, sachant qu’ils sont étroitement surveillés pour les empêcher de commettre un acte désespéré … Ce système est soit-disant bénéfique pour la santé de la société, qui voit les crimes diminuer et la natalité augmenter …



Le héros que nous suivons est un jeune fonctionnaire chargé de distribuer l’Ikigami et donc de se retrouver face à face avec les condamnés à mort et leurs familles. Tous deviennent égaux face à la mort : un guitariste qui commençait à percer, une jeune femme qui laisse une petite fille avec un mari inutile, le jeune premier dévoué à la cause nationale et heureux de se sacrifier pour la nation, etc.



Chaque tome de ce manga comporte deux histoires de vies fauchées en pleine force de l’âge. Mais en fil rouge, nous suivons l’évolution de Fujimoto le fonctionnaire qui, petit à petit, commence à douter du bien fondé de cette loi du hasard. Mais le système ne laisse pas impunément le doute s’insinuer dans son esprit …



J’ai dévoré les premiers tomes, un peu mal à l’aise par cette idée de base qui n’est ni plus ni moins qu’un crime institutionnalisé. Comment une société a pu produire un système aussi arbitraire, à la limite de l’absurde ? Comment penser qu’en tuant arbitrairement, on puisse rendre la société meilleure ? Rien d’étonnant à ce que ceux frappés d’Ikigami réagissent mal la plupart du temps … Le plus difficile est que l’on finit par s’attacher à chaque personnage, même si l’on sait qu’il est impossible pour eux d’échapper à cette mort …



On finit par mettre tous nos espoirs dans le jeune Fujimoto pour que ce système bouge enfin, change. Or cet espoir est un peu déçu car le manga tourne un peu en rond : l’auteur accumule les situations, brosse un portrait très complet de ce Japon fictionnel, désespère son lecteur à chaque histoire, mais tout est un peu trop lent.



Enfin je vous laisse sur une question qui découle de cette lecture : que ferions-nous de nos dernières 24H ? Serions-nous désespéré, prêt au sacrifice, déterminé à laisser sa marque, comme les personnages du manga ?



Un manga que je vous conseille malgré le bémol que j’ai souligné car il vaut le détour pour le concept et la qualité du graphisme …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Ikigami, tome 2

Que ferait-on s'il ne nous restait que 24 heures à vivre?

Ce manga nous relate l'histoire d'une société, qui pour que ses membres prennent pleinement conscience de la valeur de la vie, inocule à tous ses enfants un vaccin parmi lesquels un sur mille contient une micro capsule qui entrainera la mort de la personne entre l'âge de 18 et de 24 ans.

Entre 18 et 24 ans, la personne reçoit la visite d'un consciencieux fonctionnaire qui lui delivre l'Ikigami et lui annonce qu'il n'a plus que 24 heures à vivre.

Ca fait peur, ca prend aux tripes et c'est extrêmement emouvant et bien raconté.
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Ikigami, tome 1

Voilà un manga qui me faisait de l'oeil depuis un moment. Il a fait beaucoup parler de lui à sa sortie et comme j'adore les seinen difficile de résister. Ce premier tome met le récit en place et nous présente la politique de ce pays et son idée des Ikigami, préavis de mort. Nous suivons des gens qui apprennent qu'ils vont mourir et le fonctionnaire qui leur annonce leur mort.

L'intrigue est vraiment prenante avec les capsules qui sont injectées aux enfants pour exploser dans certains cas à une date fatidique. L'idée étant que les gens profitent de leur vie avec cette épée de damoclès au-dessus de leur tête et de faire ainsi baisser le taux de criminalité. S'ils ont décidé de prévenir les gens 24h avant leur mort, c'est parce qu'ils pensent qu'ils pourront ainsi profiter de ce dernier laps de temps pour finir en beauté leur vie. Seulement, cela n'est pas le souhait de tout le monde.

J'ai adoré le fait qu'on suive autant des gens en instance de mort que le fonctionnement du système. Franchement, tout fait froid dans le dos même si l'idée de bas de pousser les gens à vivre leur vie joyeusement est intéressante. Les gens qui vont mourir réagissent de différentes façons face à cette nouvelle et cela nous montre toute la noirceur de l'âme humaine quand il est confronté à la mort.

Pour l'instant je suis emportée par le récit et j'ai hâte de poursuivre pour savoir ce qui nous attends encore. On sent que des réflexions s'enclenchent quant à cette politique si particulière et il pourrait bien y avoir beaucoup de rebondissements.

En bref, ce premier tome met le récit en place mais cela ne l'empêche pas d'être déjà très prenant et novateur. J'ai hâte de poursuivre avec ce récit sombre qui fait réfléchir et nous met face à notre propre peur de la mort...
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Heads, tome 1

Je connaissais déjà Higashino Keigo en tant que romancier dont j'apprécie beaucoup les ouvrages. Je le découvre avec ce premier tome de Heads comme scénariste pour un manga, en collaboration avec Mase Motorou en dessinateur.



Naruse Junichi, 22 ans, est un garçon timide qui a passé sa vie à courber la tête et ne sait dire non. Peintre amateur, il parvient pourtant à inviter la jeune fille qui travaille à la boutique d'arts créatifs. La vie semble enfin s'illuminer pour ces deux êtres sensibles et discrets. Tout est remis en question lors du braquage d'une agence immobilière où, pas de bol vraiment, Junichi s'est rendu ce jour-là. Pour sauver une petite fille, il prend une balle dans la tête. Dans le coma trois semaines, il est opéré suite à l'obtention d'un donneur compatible. On lui greffe ainsi une partie du cerveau d'un autre homme.



Après la joie de revenir à la vie sans séquelles graves et avec une mémoire peu altérée, Junichi et Megumi se voient confrontés à des petits changements dans le comportement du jeune homme. A peine perceptibles au départ. Mais qui finissent par poser question au couple. Et aux lecteurs. La présence d'une partie du cerveau d'un autre être sous son crâne entraîne-t-il des modifications de la conscience? Et quelles conséquences cela peut-il avoir?



Ce premier tome met en place les personnages et l'intrigue. Junichi et Megumi sont adorables en jeunes tourtereaux et ce n'est pas sans crainte qu'on assiste aux évolutions post-opératoires. Le manga prend des allures de thriller très efficace au fil des derniers chapitres et, forcément, le dernier s'achève sur une case qui pousse à se ruer sur le tome suivant. Bien vu, Higashinosan pour le suspense!

Quant au dessin, il se révèle assez classique et très agréable à suivre. Le sourire rayonnant de Megumi est un vrai rayon de soleil qui illumine les planches où il apparaît. Hélas, je sens bien qu'une éclipse se profile à l'horizon...



A suivre!
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Ikigami, tome 8

Ikigami tome 8 de Motoro Mase créer en 2008 en France en 2011.

Manga-Seinen

Dans ce pays, aujourd'hui encore,des livreurs vont ça et là distribuer l'ikigami... En vertu de la loi dite de "Sauvegarde de la Prospérité National"qui entend amener la population à s'interroger en permanence sur "la valeur de la vie". A leur entrée à l'école, tous les enfants la "Vaccination de Prospérité Nationale". Comment réguler la démographie au Japon. Voilà qui est une bonne idée sont ils pas fou ces Japonais ? vraiment de la fiction d'anticipation à lire avec des dessins bien fait.
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Ikigami, tome 6

La politique et ses rouages, la censure et la rébellion contre l'ikigami avaient déjà été formulées dans le tome précédent.



Dans la première histoire abordée ici, nous avons un aperçu des fraudes que l'ikigami peut engendrer et pourquoi.

Dans la deuxième, c'est un révolutionnaire contre la loi de la "sauvegarde de la prospérité nationale" qui reçoit son préavis de mort.



Fujimoto, le livreur, est aussi en proie à ses luttes intérieures et devra prendre une décision radicale.

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Ikigami, tome 1

Ce manga déroule dans chaque tome l'histoire de deux condamnés "à une mort honorable pour la nation" par l'ikigami, tandis qu'en parallèle l'on suit Fujimoto de tome en tome. Moi qui ne suit pas fan des histoires courtes, je me suis finalement vite prise au jeu.



En effet, l'auteur met l'accent sur les conséquences humaines de cet ikigami. Chacun réagit à sa manière, selon la (courte) vie qu'il a vécu, les espoirs, les regrets. 24h pour faire face à la mort, c'est peu et les émotions sont alors exacerbées. De celui qui commet des actes de vengeance, à ceux qui meurent en vivant leur passion ou pour ceux qu'ils aiment, toutes les palettes d'émotions sont présentes.

Les cas individuels sont l'occasion d'aborder des sujets de société très actuels, de l'école à la politique, de l'extrémisme aux drogues, en passant par le handicap ou les personnes âgées.



En parallèle, on suit un fonctionnaire, partie intégrante du système. Fujimoto m'a rappelé Winston de 1984 à plus d'un titre : tout en participant au système, il a des doutes et est également plutôt lâche, broyé par la machine. D'ailleurs sur beaucoup d'aspect l'on sent l'influence d'Orwell dans ce manga.

Fujimoto commence son travail de livreur d'ikigami dans le premier tome, aussi, on en apprend plus sur le fonctionnement à travers sa formation, puis ses premiers cas. Après un temps d'adaptation, il passe par une phase effrayante, où il devient un fonctionnaire blasé, juste soucieux de suivre la procédure, perdant de vue qu'il apporte la mort et le désespoir dans les familles. Heureusement bien vite, son côté humain reprend le dessus, y compris avec ses doutes et erreurs.



L'aspect dictature et dystopique est amené très progressivement. Lorsque l'on commence la série, on a la sensation de se trouver dans notre monde normal, habituel, à l'exception de ce "détail". Les personnages parlent comme nous, s'habillent comme nous, utilisent des portables ou internet comme nous. Et c'est ce qui est le plus effrayant dans ce manga, le fait que tout semble si proche de notre réalité, rien de futuriste, exotique ou de très explicite.

Au fil des tomes, on en apprend plus sur l'histoire du pays et sur la situation réelle. Du contrôle des médias et d'Internet, à la police idéologique, tout les ingrédients d'une dictature deviennent de plus en plus explicites. Le tout jusqu'à un final qui laisse à peine le temps de reprendre son souffle.



L'emboîtement des deux types d'intrigue fonctionne parfaitement dans ce titre, dont je me suis enfilée les 10 volumes sans pause !


Lien : http://opaledefeu.jimdo.com/..
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Ikigami, tome 3

Dans ce troisième tome, on suit encore deux nouvelles personnes. Comme dans le précédent tome, je suis partagée. La première histoire est froide et cruelle. La seconde, une histoire de frère et sœur, m’a beaucoup touchée (Oui, je m’émeus facilement). J’ai beaucoup aimé les fins de ces histoires… hormis la mort, bien sûr.

Bon, on remarque que les histoires de ces personnes sont assez particulières à chaque fois. Mais on suppose que l’auteur ne montre pas toutes les livraisons d’Ikigami. On commence à voir un changement dans les pensées de Fujimoto, il s’implique même dans une des histoires… Du changement en vue ?

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Heads, tome 1

Jun-ichi Naruse est un jeune homme timide. Il est tombé amoureux de Mégumi Hamura, une petite vendeuse. Malgré sa timidité, ils forment bientôt un couple heureux et envisagent de vivre ensemble. Mais au cours d’un braquage, pour sauver une petite fille, il se jette devant elle pour la protéger et prend une balle dans la tête. Quand il se réveille, quelques semaines plus tard, il apprend qu’il a subi une greffe du cerveau. Petit à petit, il se rend compte qu’il change…



L’idée de départ est originale, on suit avec curiosité ce jeune homme très (trop) gentil. L’histoire commence vraiment avec la greffe mais il était nécessaire de planter le décor. Je savais que la série ne faisait que 4 tomes donc un déroulement assez rapide. Certains moments se répètent mais le suspens monte lentement et sûrement. La fin laisse envisager pas mal de choses et donne envie de se jeter sur le second tome.



J’aime bien le dessin de Motorô Mase, que j’avais découvert dans Ikigami, mais je ne peux m’empêcher de comparer avec ce dernier. J’ai préféré Ikigami dans le déroulement de l’histoire mais ici, il ne fait que suivre le roman de Keigo Higashino. En effet, Heads est l’adaptation d’un roman de Keigo Higashino, un auteur japonais qui a aussi écrit La maison où je suis mort autrefois aux éditions Actes sud noirs (que j’ai bien envie de lire par curiosité).
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