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Critiques de Motorô Mase (358)
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Heads, tome 1

J’ai beaucoup aimé la lecture de ce manga. Cependant, j’ai quand même pas mal de grief sur différents aspects de ce récit qui m’ont paru assez incohérents au point d’avoir des petites pointes d’agacement. C’est un peu pseudo-scientifique mais si on y regarde bien, c’est parfois crétin comme analyse. Mais bon, le rythme général et plein d’autres choses semblent pour le moins bien fonctionné. Alors, on temporise en se disant que c’est une bonne série.



Un autre gros reproche concernera la qualité de l’impression. L’éditeur n’a pas fait un réel effort. Le papier est presque jauni. Et pourtant, cette série mériterait un meilleur sort au niveau de la forme avec également un dessin moins sobre.



On est véritablement pris par l’intrigue sans la lâcher du début jusqu’à la fin et c’est plutôt bon signe. C’est assez fluide comme lecture. On sera également épargné par l’humour nippon que personnellement, je n’apprécie pas trop.



Malgré les maladresses de cette histoire, je mets 3.5 étoiles. Il faut savoir qu’il s’agit de l’œuvre de jeunesse de l’auteur d’ Ikigami - Préavis de mort associé il est vrai à un autre scénariste.
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Ikigami, tome 1

Avis portant sur la série:



Quand j'ai commencé à lire ce manga, je me suis demandé si ce n'était pas un énième foutage de gueule. Une société accepte que des personnes meurent au hasard pour une loi qui entend assurer la prospérité de la nation. Les enfants sont vaccinés dès le plus jeune âge et à un moment donné de leur vie entre 18 et 24 ans, ils meurent victimes de nano-capsules spéciales introduites dans 0.1% des seringues. On aura tout vu!



Bon, il faut accepter l'idée de départ qui est intéressante : on doit l'admettre. Ce qui est effrayant, c'est que l'auteur décortique une machine administrative huilée qui prend en charge la condamnation à mort arbitraire. Un fonctionnaire doit livrer deux à trois fois par mois le préavis de mort à savoir l'Ikigami. C'est choquant de cruauté car traité comme une simple formalité administrative.



Il va s'en passer des choses car les personnes qui savent qu'ils n'ont plus que 24 heures à vivre réagissent de manières totalement différentes. Certains s'adonnent à la vengeance, d'autres essayent de retrouver les vraies valeurs. Oui, ce concept parait très intéressant. Depuis Death Note, je n'avais pas lu un manga aussi puissant dans le même genre.



Chaque volume va être l’occasion de découvrir le destin de deux personnages à qui ont délivre ce préavis de mort. Ils n’ont plus que quelques heures à vivre. Leurs vies vont basculer et ils vont devoir faire des choix cruciaux qui impliquent bien entendu leur proche. C’est souvent triste car cette loi est arbitraire et injuste. Une jeune mère de famille de 24 ans qui est heureuse d’élever sa petite fille asthmatique peut ainsi mourir pour le bien de son pays soi-disant au nom de cette loi de prospérité nationale. Cela peut être également un frère qui devait s’occuper de sa sœur aveugle suite à un accident de voiture où ils ont déjà perdu leurs parents. Chaque récit est intéressant et nous fait réfléchir sur bien des aspects en apportant une petite pierre à un édifice géant qui menace de s'écouler tôt ou tard. Il faudra combien de victimes innocentes pour une prise de conscience ?



Je suis étonné de voir à quel point cette série est mésestimée ou sous-estimée car nous avons là l’un des meilleurs mangas qu’il m’est été donné de lire. Bien sûr, on pourrait facilement la taxer de guimauverie en raison des situations tristes que cette stupide loi entraîne. Mais au-delà de cet aspect, il y a bien plus encore!



On pousse en effet les extrémités très loin pour révéler à l’âme humaine ce qu’elle peut donné de meilleur ou de pire. Et surtout, on démontre qu’il ne suffit pas de vivre dans une dictature sanglante pour se sentir vraiment mal. Il existe des lois qui peuvent avoir des effets bien pires. Or, cela est vraisemblable dans nos sociétés car cela peut bafouer les fondements mêmes de nos idéaux. En gros, on ne risque certainement pas de basculer dans une dictature mais on peut connaître et accepter des lois qui régissent notre mode de vie qui sont issues de véritables idéologies nauséabondes.



Il est clair que cette uchronie parait de la science-fiction irréalisable. Cependant, combien de société se sont laissé faire portés par les médias ou une propagande d’état ? Je songe actuellement au peuple nord-coréen qui me semble être l’exemple le plus manifeste. En France, les gens dans leur désir de plus de répression face à la délinquance sont enclins à accepter des idées extrémistes. Que se passera- t’il dans une centaine d’années si la situation s’empire ? Bref, à bien y réfléchir, cela serait du domaine du possible dans un certain contexte.



Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.25/5

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Démokratia 1st season, tome 5

Science fiction, intelligence artificielle, société et internet: ce manga nous fait réfléchir sur les avantages, les limites et les dérives de la démocratie sous couvert d'anonymat car en effet dans Demokratia le pouvoir est au peuple... et nous questionne également sur l'utilisation d'internet. Une bonne série, très prenante.
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Ikigami, tome 1

Au nom de la valeur de la vie et de la prospérité nationale, un jeune sur 1000 est programmé pour mourir. Une capsule mortelle a été jointe à un vaccin reçu par chaque enfant lorsqu'il était petit. A un certain âge, il reçoit à son domicile l'ikigami, document qui lui annonce qu'il lui reste 24 heures à vivre. Chacun sait donc qu'il est potentiellement concerné.

Quatre différentes histoires.

🖍️

J'ai énormément aimé ma lecture et toutes les histoires proposés. Je les ai trouvées très belles ❤️. Elles ont chacune une thématique différente : la vieillesse, l'amitié, la vengeance.... Je me suis projetée très rapidement dans toutes ces histoires puisque j'ai eu des partis pris, me suis demandé ce que je ferais non seulement à la place des personnages qui reçoivent l'ikigami mais aussi à la place de celui qui le délivre. je n'ai pas trouvé que les histoires étaient tristes ou sombres. Il y a toutefois de l'émotion parfois.

Par ailleurs, chacune des histoires et chacun des personnages nous fait réfléchir sur nos comportements, nos relations aux autres.

L'auteur nous démontre qu'aucune vie n'est vaine ou inutile.

✍️

Premier manga que je lis et grâce à la thématique du texte, j'ai réussi à dépasser le format des images trop présentes du manga et qui de prime abord ne me convient pas
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Ikigami, tome 1

On ne peut réaliser le véritable prix de la vie tant qu’on n’a pas été confronté à la mort. Pour faire prendre conscience à sa population de la valeur de la vie, notre pays (le Japon) s’est doté depuis de longues années de la loi de sauvegarde de la prospérité nationale. A leur entrée à l’école, tous les enfants subissent la vaccination de prospérité nationale. Le vaccin contient une nanocapsule qui ôtera la vie à un jeune sur mille, à une heure programmée entre 18 et 24 ans. L’intéressé n’est averti de son sort que 24 heures avant l’instant fatidique, quand un agent du gouvernement vient livrer son préavis de mort : l’Ikigami. Que feriez-vous de vos dernières 24 heures ?



Horrible n’est-ce pas ? Et pourtant c’est une série de mangas palpitante. Le narrateur est Kengo Fujimoto, un fonctionnaire de l’état, chargé de délivrer l’Ikigami aux élus/victimes (dépend du point de vue) et de faire un rapport sur les activités de la personne désignée lors de ses dernières 24 heures.



Au fil des épisodes, on voit l’état d’esprit de ce fameux Fujimoto évoluer. Tantôt démuni face à la détresse des gens qui reçoivent l’Ikigami, tantôt blindé d’une carapace. Il en aidera certains à réaliser leur dernier souhait, d’autres seront laissés dans une grande souffrance psychologique. A chaque tome, Fujimoto discute beaucoup avec son chef du bienfondé de cette loi. Mais il n’est pas correct de la dénigrer, les choses restent donc telles qu’elles sont.



Ce qui est le plus troublant et prenant, c’est que l’on voit également la vie de personnes recevant l’Ikigami. Quelques heures avant, pour que l’on puisse se faire une idée du caractère de la personne, et ses dernières 24 heures. On assiste à des scènes souvent horribles, mais pour lesquelles on ne peut que comprendre les actes de ces gens. Il y a le bouc-émissaire qui décide de se venger de ses bourreaux dans ses derniers instants. Le fils mal aimé par sa mère qui veut lui faire payer pour l’amour qu’il n’a pas eu. Ou encore la jeune mère de famille, qui n’aurait pas dû tomber enceinte avant 25 ans (justement à cause du risque de mourir avant cet âge), mais qui se retrouve à devoir laisser sa fille à un père qui n’a jamais tenu son rôle jusque-là. Des destins plus tragiques les uns que les autres.



De plus, les familles des victimes de l’Ikigami reçoivent une sorte de rente à vie suite à la perte de leur proche. Mais seulement si le proche en question n’a pas fait de bêtise dans ses dernières 24 heures ou ne s’est pas suicidé. S’il commet des crimes par exemple, non seulement la famille ne recevra rien, mais elle paiera les conséquences des actes du défunt. Un renforcement de la loi pour essayer d’assurer un semblant de paix face à une loi si injuste.



Le lecteur se posera beaucoup de questions face à ce récit qui verse dans la dystopie. C’est d’autant plus prenant que cela colle à notre monde actuel. A part cette loi, tout se déroule de nos jours. Vous vous poserez forcément la question de votre réaction face à l’instauration d’une telle loi. Et pourquoi les gens n’ont pas l’air de se révolter dans cette histoire. Mais tout est bien calculé et vous pouvez y croire dur comme fer.



C’est donc un cycle fort en émotion, dont je ne me lasse pas pour l’instant. J’en suis au tome 5, qui se déroule toujours de la même manière, avec la présentation de deux victimes par tome. Ça peut paraître routinier, mais les vies et réactions de chacun sont tellement différentes que cela reste accrocheur. Je ne sais pas comment cela va se finir, mais j’ai hâte de le découvrir ! Heureusement, ma médiathèque possède tous les tomes.
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Ikigami, tome 1

Fujimpoto est un ikigami, tous les moins il reçoit quelques dossiers d’ikigami qu’il doit porter aux « victimes » 24h avant leur mort. Chaque personne réagit différemment mais attention, certaine réaction peuvent pénaliser leur famille à jamais…



J’ai beaucoup aimé ce premier tome ! J’ai adoré voir les réactions toutes très différentes en fonction des personnages ! Certains vont vouloir tuer des personnes, un autre finir sa carrière comme il l’entend ! Ce manga m’a beaucoup touché et j’espère que la suite sera toujours aussi bien mais j’espère également que le personnage principal sera plus développé car j’avoue qu’il m’intrigue beaucoup ! Dans ce manga on passe de moment très tendue, à d’autre un peu plus calme, des moments touchant ! C’est un univers complexe mais très intéressant !



Ma note : 18/20 Un très bon premier tome, une série dont j’ai hâte de découvrir la suite !



#Frimousse
Lien : https://lecturesdefrimousse...
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Ikigami, tome 1

J'avais envie d'aimer ce livre, dont je trouvais la prémice intéressante. J'aime bien les dystopie même si elles me déçoivent souvent, et c'est encore le cas ici.



Dès le début, on sent que la mesure est vue comme mauvaise par le narrateur et le héros. Ces fondements sont immédiatement remis en question, ces avantages assez théorique et pas du tout mis en avant au début. alors je suis peut-être un peu trop classiciste mais dans une dystopie j'aime bien que les choses paraissent pas mal au début.



Viens la place des petites histoires, qui font visiblement le gros du manga. Là aussi le côté succession de "nouvelles" avec à chaque fois le même sujet : le personnage va mourir dans 24h me plaisait bien. Ca me plait encore, et dans ce tome a moins les deux histoires ne se ressemblent pas. Mais on tombe pour moi beaucoup trop dans la caricature. Surtout la première histoire, qui donne dans la surenchère de pire du pire des moqueries/maltraitances entre lycéen. Je n'y ai vu aucune originalité et c'est un style - surenchère de violence - que je n'apprécie pas. La deuxième histoire manque également d'originalité d'après moi et est un peu creuse.



Les dessins aussi manque d'originalité.



En bref, peu d'émotions et un peu d'ennui dès la moitié du tome. Je l'ai fini sans conviction mais n'en relirait probablement pas d'autres.
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Heads, tome 4

Tome 4 de Heads et dernier de la série.

Il n'en fallait pas plus, sous peine peut-être de lasser.



En soit, il ne s'est pas passé beaucoup d'événements lors de ces quatre tomes, l'histoire étant centrée sur le changement de personnalité de Jun-Ichi, néanmoins, j'ai été très intéressée de le suivre car la force de ce manga, pour moi, réside dans ses personnages très attachants.

Le couple que forme Jun-Ichi et Megu ainsi que leur amour l'un pour l'autre m'a touchée.



Dans ce tome, nous découvrons donc le final que l'auteur nous a concocté.

Certains éléments étaient prévisibles, d'autres ne nous étonnent pas outre mesure mais malgré cela, je fus contente du résultat.

J'étais ravie de la petite surprise que nous fait Megu au dernier chapitre et de revoir Jun-Ichi dans son état normal pour un brève moment.



Cette série ne m'aura donc pas transporté mais j'en garde un bon souvenir de lecture.
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Heads, tome 3

La transformation de Jun-Ichi se mettait en place doucement depuis le premier tome.

Ici, nous sommes passés à un stade au dessus, amenant le héros sur un chemin bien plus sombre que je l'imaginais et qui sera difficile de rebrousser.

Jun-Ichi n'est plus et je le regrette, mais si cela n'avait pas été le cas, il n'y aurait pas eu d'histoire.



Ce troisième tome est un vrai tournant dans l'intrigue avec un changement radical dans le comportement de Jun-Ichi mais aussi par une révélation.

Néanmoins, malgré les effets de l'auteur, cette dernière reste relativement prévisible.
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Ikigami, tome 2

Passé le plaisir de la découverte du tome 1, ce tome 2 a des relents de redite. Je m'étais étonnée moi-même à ne pas retrouver mon plaisir intact à le lire, attendant sans doute plus.
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Ikigami, tome 4

Nous nous retrouvons encore face à deux vies bousculées par l'intrusion de l'Ikigami.

Un professeur qui souhaitait être le meilleur et le plus attentionné, se trouvant suspecté d'être un voyeur et une jeune femme, mère de famille qui essaye de joindre les deux bouts.

Hormis le coté tragique de ces morts ayant peu de sens, elles en trouvent malgré tout pour les survivants.



Nous voyons aussi dans ce tome, le ressentiment de Fujimoto à l'égard de l'ikigami.

Pour le moment, ce ne sont que des pensées qu'il se fait à lui même mais aura-t-il le courage de se rebeller ?
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Ikigami, tome 1

Ikigami est un bijou du manga d'anticipation. L'oeuvre de Motorô Mase s'inscrit dans la veine des grands seinen de Naoki Urasawa chez lequel on retrouve la même construction narrative. Je suis resté scotché du début à la fin sans pouvoir en démordre. Cette dystopie met en scène une société qui fonctionne au prix d'un sacrifice lourd : un jeune sur mille choisit au hasard doit mourir afin d'inculquer à l'ensemble de la nation la valeur de la vie.



L'idée est tout bonnement effrayante quand on sait qu'au Japon existe des campagnes de sensibilisations destinées à faire comprendre aux jeunes Japonais que la vie est précieuse et qu'ils ne doivent jamais céder aux pulsions du suicide - un mal de société qui ronge le pays d'années en années... Un fait inscrit dans la réalité qui confer au manga un réalisme incroyable.



Le héros de cette histoire a l'originalité d'être un simple fonctionnaire qui a la lourde tâche de remettre les préavis de mort aux élus de cette destinée macabre. Le premier tome aborde bien l'indifférence d'autrui pour le malheur des autres dans sa vie quotidienne. Un jeune adulte sur mille sacrifié au nom de la prospérité c'est énorme, mais bien évidemment tout le monde s'en fiche du moment qu'il n'est pas personnellement concerné. L'auteur nous fait découvrir les histoires personnelles de ces individus confrontés subitement au dernier jour de leur vie. Le destin tragique de Yosuke Kamoi est particulièrement poignant et émouvant d'injustice. Motorô Mase nous fait passer de la violence la plus noire à la poésie la plus émouvante...
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Ikigami, tome 7

Les deux histoires de ce tome m’ont particulièrement touchée. Même si bien sur au bout du 7ème tome, les événements sont un peu redondants, il est indéniable que Motorô Mase réussit toujours à nous émouvoir et à nous faire réfléchir. Deux histoires sur les espoirs perdus de la jeune génération sacrifiée pour « apprendre aux autres la valeur de la vie ».



Dans le premier épisode, « photo souvenir », on suit un tout jeune garçon passionné de photos, il veut en faire son métier, il aimerait travailler dans le studio de son quartier où il fait développé ses photos argentiques, le gérant est même d’accord s’il poursuit des études dans ce sens.Il va jusqu’à lui donner son vieux appareil pour ses études. Le gérant de la boutique toutefois ne veut pas passer au numérique pourtant considérer comme l’avenir de la photographie. Pendant ses études, le jeune homme passera au numérique, car l’argentique d’après son école n’a plus d’avenir et donc il ne reprendra pas le studio. Qu’adviendra-t-il du studio ? Comment ce jeune garçon marquera-t-il le quartier avant de disparaitre, car oui, malheureusement il reçoit l’Ikigami ?

Du coté de Fujimoto, un poste de surveillance idéologique va être installé dans la mairie. Fujimoto s’inquiète, tous les fonctionnaires vont tous être contrôlés, sondés, … Les agents de la police pour l’application de la loi de sauvegarde de la prospérité sont à la recherche d’agents dégénérés.



Dans la seconde histoire « un rêve à réaliser, un jeune garçon fait du break dance dans la gare avec un de ses potes. C’est leur façon de s’exprimer, d’âtre libre. Il annonce à son ami, qu’il arrête la danse pour faire des études et prendre la direction d’un cours de danse dans a boite de cours particulier de son père. Un an passe. Il a pris 25 kg, il ne danse plus et malheureusement il reçoit l’Ikigami. Entre temps, son pote avec deux autres dansent toujours à la gare, de temps en temps, il venait leur donner des conseils. Un des danseurs se casse le bras et ils ne peuvent postuler au concours. En sursis de 24h, l’ancien danseur les aidera-t-il ? Le peut-il?

Fujimoto est contrôlé et une inspectrice l’accompagne dans ses livraisons d’Ikigami. Pour cette inspectrice, le côté administratif est bien géré par Fujimoto mais elle est trouve qu’il n’insiste pas assez sûr l’honneur de donner sa vie, que les désignés sont des héros de la nation.



La pression monte pour Fujimoto dans ce tome, il doit réussir à faire taire ses convictions de peur d’être considéré comme un élément dégénéré.
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Ikigami, tome 6

Je reprends la lecture après une pause et c’est comme si je ne l’avais pas arrêtée, j’aime bien cet effet là. Comme les tomes précédents, les histoires sont très dures, car comment pourrait-il en être autrement quand on vous annonce que vous n’avez plus que 24h à vivre. Dans ce tome, deux histoires comme à chaque fois.



Dans « permis de vivre », un jeune homme est élevé par son oncle chômeur. Ce dernier le bât parce que pour lui son neveu est comme un parasite dans son monde où il manque de tout. Le jeune homme va donc finir par quitter sa famille, vivre au jour le jour, et il va trouver un soutien moral en lisant le blog d’une jeune fille comme lui, qui vit au jour le jour sans domicile, ses récits sont porteur d’espoir. Fujimoto livrera à ce jeune homme l’Ikigami. Comment va-t-il réagir ?

Fujimoto, notre livreur, s’interroge sur Mlle Kubo. Est-elle un élément dégénéré ou bien un agent zélé cherchant des dégénérés? Elle lui avoue faire parti de l’union pour une nouvelle révolution. Mais est-ce vrai?



La deuxième histoire « révélations » raconte la vie d’un jeune homme qui perd sa mère, son père réalise une émission tv « révélations » qui enquête sur ce qui se passe dans le pays. Mais il est obligé d’arrêter sous des ordres qui « viennent d’en haut ». Il n’est pas là à la mort se sa femme. Son fils lui en veut et ils ne se voient plus depuis 8 ans. Le fils reçoit l’Ikigami. On apprend que ce fils fait parti de l’Union pour une nouvelle révolution. Il prend en otage Fujimoto et souhaite que son message de rébellion soit diffusée à là tv. Fujimoto est en danger mais avant ça, il a fait quelque chose dont il n’est pas fier et qui l’attriste profondément. Dans cet « épisode » il est dommage de ne pas avoir de marqueur de temporalité, je me suis perdue dans les époques.



Dans ce tome, on découvre l’existence de l’Union pour une Nouvelle Révolution. Cette union est très secrète, arriver-t-elle à influer sur la loi de prospérité nationale ? Les gens pourront-ils vraiment faire quelque chose ?
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Kyo-Ichi

Un garçon au visage monstrueux, qui attire à lui des adolescents rendus à demi invincibles pour constituer une sorte de secte cruelle, ne tolérant aucune offense. Le principe de ce manga était prometteur, mais son traitement ne m'a pas vraiment convaincue.

Bien sûr, des thèmes intéressants sont esquissés, tout particulièrement la manière dont le monde des adultes, en infligeant trop de pressions à ses enfants, en oubliant de leur accorder une réelle estime, une attention digne de ce nom, risque de se les aliéner, voire de créer des monstres lorsque leurs instincts les plus noirs sont récupérés à mauvais escient. Bon. C'est intéressant, mais ce n'est pas révolutionnaire non plus, et il aurait fallu un traitement beaucoup plus en nuances, en ambiguïtés, pour donner un poids réel à la démonstration. Ici, on obtient un récit d'horreur somme toute assez banal, à mi-chemin entre Ring et Sa Majesté des Mouches, mais qui n'a pas la puissance terrifiante de ces deux références, ne serait-ce que par le manque de profondeur de personnages somme toute assez clichés et une action qui ne s'écarte guère des codes du genre.

C'est dommage, car j'aurais vraiment aimé pouvoir me laisser fasciner par ce Kyo Ichi, qui au fond aurait eu beaucoup pour me plaire.

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Ikigami, tome 1

Le pitch de ce manga est typique japonaise, dans le sens où ce genre d'intrigue est déjà apparu. Je pense notamment à Battle royal.



En effet, ici une loi fut créer dans le but que les générations vivent pleinement leurs vie. Cela aura ou devra avoir pour conséquence de diminuer la délinquance et d'augmenter la productivité du pays. La loi en question s'appelle : "loi pour la sauvegarde de la prospérité nationale". Cette loi à le principe suivant, dès leur plus jeunes ages tout les enfants se voie octroyer un vaccin. Dans 0.1 % des seringues une nano capsule est présente et déclenchera une explosion dans l'artère pulmonaire autour des 19 -24 ans de la futur victime.



On retrouve notre personnage principal Fujimoto qui travaille au sein de l'état civil qui s'occupe de délivrer l'acte de préavis de mort, l'IKIGAMI 24 heures avant que la victime ne meurt. Je n'en dis pas plus sur ce volume pour laissez les gens le découvrir. L'intrigue est assez horrible, mais c'est aussi ce qui m'a donné envie de le lire. Les passages où Fujimoto délivre l'ikigami sont assez dur également. On retrouve la détresse des parents et des jeunes qui vont bientôt mourir. Certains pensent à ce venger, d'autres on des derniers actes plus respectueux. On en arrive ensuite vers la fin du premier volume et on commence à voir que Fujimoto se pose des questions existentielles sur la nature de cette loi.



On en déduit que Fujimoto, va surement se révolter contre cette loi à un moment ou à un autre. Il me tarde de connaitre la suite en espérant qu'il n'y aura pas trop de volume, qui à termes, ferait s’essouffler la série.
Lien : http://boutentraindelalectur..
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Ikigami, tome 3

Ce manga est toujours plus profond et mais l accent sur la responsabilité de chacun avec cette loi nationale. Tout le monde peut se poser des questions sur la réelle utilité mais il ne faut pas dévoiler ses doutes en public, sous peine d emprisonnement car considéré comme personne dégénérée. On est en présence d un état totalitaire où la police a une grande place. Par contre on a de plus en plus de mal à saisir le but de cette loi car la violence semble omniprésente.

Le côté graphique est toujours très bien mené.
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Ikigami, tome 3

Deux nouvelles histoires dans ce tome 3, à commencer par celle d’une mère ignoble qui a toujours fait passer la politique avant son fils et utilise le préavis de mort de celui-ci pour servir sa campagne électorale (« Mes discours auront plus d’impact »). Une fois de plus, l’épisode bouleverse Fujimoto (« Si l’ikigami n’existait pas, ça ne se serait pas terminé de façon aussi dramatique ») et l’amène à contester la loi de la prospérité de la nation : « On ne pourrait pas comprendre la valeur de la vie sans l’ikigami ? ». La mairie a d’ailleurs dû mettre en place des moyens supplémentaires car « les soins psychologiques à apporter à ceux qui sont désignés pour mourir sont plus importants d’année en année »…



La seconde histoire est très touchante : recevant l’ikigami, un frère décide de faire don de sa cornée à sa petite sœur aveugle. Fujimoto va aider le jeune homme à mettre en œuvre son projet, ce qui lui vaut un blâme mais aussi le sentiment gratifiant d’avoir contribué à adoucir sa détresse (« Vous semblez avoir le cœur un peu plus léger »).
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Ikigami, tome 5

C’est toujours avec une certaine impatience que l’on se plonge dans cette série. Ce préavis de mort sur la population entre 18 et 24 ans semble de plus en plus injuste. Notre personnage principal remet en cause ce système. Lorsqu’il va remettre l’ikigami, il doit face aux gens. Motorô Mase dans ce tome ne montre pas que des gens dévastés parce qu’ils vont mourir ainsi que leur progéniture. Pour certains la prospérité nationale est ancré dans leur éthique de vie, l’honneur de leur nation. Un fanatisme qui n’est pas sans évoqué les partisans des extrémistes quel que soit les périodes historiques. Cela est d’autant plus vrai quand on apprend même aux enfants à dénoncer ceux qui pourraient remettre en cause les principes du pays. On les félicite à grand coup de flatterie. Pendant les guerres, combien de personnes ont dénoncés leur voisin, leur famille, leur ami ? Les historiens ne préfèrent pas donner de chiffre. En France, on est allé jusqu’à tondre des femmes sur la place publique. Jusqu’où peut s’étaler la médiocrité humaine ? Le mangaka montre merveilleusement les moyens et la force de l’endoctrinement et l’infiltration. En semant la peur avec les espions présents dans toutes les strates de la population, difficile d’avoir une opposition. Ainsi toute rébellion est tuée dans l’œuf et le système ne peut être changé. Un système très opérationnel dans de nombreux pays pour rendre la population plus docile. Fujimoto qui commence à critiquer le fonctionnement risque bien plus que sa place. Va-t-il apprendre à se taire ou va-t-il poser plus de questions ?
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Ikigami - Intégrale

Intégrale de la série.

L'avis de notre indic :

Dans une société qui ressemble étrangement à la nôtre, l’Etat à trouver une solution pour donner une « valeur à la vie » grâce à la loi pour la Prospérité Nationale. Ainsi tous les enfants sont vaccinés lors de l’entrée à l’école. Vous vous dites qu’elle est le rapport entre les 2 informations ? Dans ce vaccin que l’on inocule, 1 sur 1 000 contient une micro-capsule qui explosera entre 18 et 24 ans causant la mort. Mais rassurez-vous, un fonctionnaire viendra 24h00 avant votre mort, l’Ikigami, le préavis de décès. Une idée terrifiante qui froid dans le dos à de nombreux citoyens. Tout opposant se verra inoculer aussi cette capsule et sa famille sera mis au banc. Quel avenir serein avoir ? La rébellion est-elle possible ?

Un Thriller d'anticipation ou l'émotion suscitée se heurte à la terreur de cette société à la fois extrêmement proche de la nôtre et parfaitement alliénée par l'idéologie. Cette œuvre ne cesse de remporter l’adhésion et la reconnaissance du public et des professionnels.
Lien : https://collectifpolar.com/
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