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3.95/5 (sur 21 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 28/09/1971
Biographie :

Muriel Roland Darcourt est un écrivain français née en 1971. Après une formation en danse et en arts plastiques, suivies par des études de cinéma, elle travaille sur les plateaux de tournage de films qu’elle abandonne en 2004, pour se consacrer à l’écriture de romans et de pièces de théâtre. Elle écrit beaucoup de textes courts, des monologues destinés à être joués sur scène, et œuvre parallèlement à des formats plus longs. Toujours dans une littérature de ressenti, de son style pseudo naïf teinté d’ironie noire, elle parle des gens qu’elle rencontre en les imaginant.



Bibliographie :

2004 - Autoportraits d'un Sursis (Roman)
2006 - Cinema s' Trip (Roman)
2007 - La Mélancolie des Pierres (Théâtre)
2009 - La Simple Vie (Biographie)
2011 - Les Paradis du Fou (Roman)
2014 - Le Rôle de ma Vie (Roman Jeunesse)
2016 - Reste (Roman)
2017 - Je m'appelle Claire Duval (Théâtre)
2019 - Lisez-moi ! (Roman)
2020 - Lettres à (Théâtre)
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
J'errais dans les rues de la ville. Vide, triste et inutile. Au milieu des vies, et personne ne me voyait, ne savait que j'étais là. Posée, prostrée dans un coin. J'attendais mon rétablissement. Je m'armais de patience, je me forçais à oublier, mais je n'oubliais rien.
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Mourir ne sera pas une punition. C'est juste une solution. Au mieux un soulagement au pire une nouvelle vie qui recommence, quelque part, avec ou sans toi. Mais moi je veux arrêter de dire, d'écrire, de peindre, de filmer, de penser que tu es toujours là, même durant tes distances. Tes insolents silences et tes si lancinantes absences. J'ai fait le tour de l'existence : je m'arrête là.
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On nous mit à part. Elles n'avaient pas osé nous attacher, de toute façon nous étions déjà attachés l'un à l'autre pour la vie entière, depuis le début et inéluctablement jusqu'au terme, jusqu'à notre dernier souffle en ce monde et dans celui d'après, jusqu'à ce qu'on meure et qu'on recommence à vivre, attachés à perpétuité dans l'infini de l'existence et dans celui de l'inexistence, et quand bien même il ne restera rien, qu'il n'existera plus rien, il y aura nous. Toujours. Attachés pour toujours.
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Pour la deuxième fois en quelques heures, je compris que la vie à elle seule était un mensonge. L'univers tout entier nous paraissait absurde, la seule chose qui ne l'était pas, c'était l'amour spontané que l'on se portait et l'envie de rire à cette vaste mascarade que serait l'existence qui se présentait.
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L’inspiration et l’imagination humaines sont sans limite et suite au référendum où chacun a pu mettre en exergue toute la fantaisie et l’originalité de sa pensée, à l’unanimité, il a été décidé que notre vaisseau s’appellerait l’Odyssée.
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Comme un parcours fléché que tu découvriras, cette sorte d'absolutisme vers lequel tu me portes. Une vie destinée à la recherche des années mortes.
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J'ai découvert récemment qu'un verre de vodka supprimait l'angoisse de la page blanche et que le deuxième me désinhibait tout à fait. Une alliée de poids qui annihile le fait de ne pas commencer. Ce qui me fait gagner un temps considérable. Lorsque je me mets à écrire, les phrases se suivent à un rythme effrayant. Je peux écrire une pièce en quelques jours. Un roman en quelques mois. Un paragraphe et les autres suivent : je ne suis jamais à court d'idées. Tout peut aller très vite ! Mais alors, le temps passé à ouvrir un cahier, cela peut prendre des jours, des semaines, des années. Je reste figé, là, à ne pas commencer. Commencer. C'est le plus gros mot de mon vocabulaire et la vodka l'a supplanté à tout jamais.
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Muriel Roland Darcourt
L’inspiration et l’imagination humaines sont sans limite et suite au référendum où chacun a pu mettre en exergue toute la fantaisie et l’originalité de sa pensée, à l’unanimité, il a été décidé que notre vaisseau s’appellerait l’Odyssée.
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Un jour à la bibliothèque, je regardais les gens se promener dans les allées. Lisant, la tête penchée, les tranches des ouvrages classés par ordre alphabétique et par genre. Voilà bien mon problème majeur ! Je n’ai pas de genre précis. Alors on me range n’importe où. L’un de mes romans se déroule dans l’espace (en fait, dans la tête de mon héros) et j’ai été répertorié dans la catégorie « Science-fiction » puis « Psychologie » et même « Philosophie », or moi je fais de la littérature littéraire ! Du type « Roman autre ». Et dans les rayonnages ça n’existe pas. De plus, l’un de mes éditeurs m’a classé partout à la lettre « M » pour Milan Hernst. J’ai eu beau lui expliquer que ma place était auprès de Victor Hugo, rien à faire !
J’avais pris avec moi un stock de mes romans – Oui je suis le plus grand de mes acheteurs – et je me suis auto-classé partout où ça me chantait. Et je voyais les gens, dédaignant mes ouvrages, retirer de l’étagère (au pif complet !) un roman, lire la quatrième de couverture et le reposer ou l’emmener avec eux dans l’idée de le lire. Jamais, au grand jamais, le hasard a fait qu’ils tombent sur l’un des miens, et j’en avais mis quatorze ! Soit je n’ai vraiment pas de chance, soit la couverture est moche (enfin la couverture, la tranche), soit mon nom n’interpelle pas. Je ne sais pas. Toujours est-il que la bibliothécaire, qui regardait mon manège de loin depuis un petit moment, s’est approchée de moi pour me dire : si vous voulez paraître dans la bibliothèque il faut passer par le comité de lecture. Ça tombe bien, j’en viens ! Mon roman, figurez-vous Madame, est bel et bien issu d’un comité de lecture tout ce qu’il y a de réglementaire ! Combien de comités va-t-il donc falloir pour que j’accède à la possibilité d’entrer en contact avec un lecteur potentiel ? « Un seul s’il est bon » m’a-t-elle rétorqué. Ok dîtes-moi lequel ? Lequel est le bon comité qui me mettra directement en rapport avec un acheteur. Que dis-je un acheteur ? Un lecteur me suffirait ! « Je ne parle pas d’un comité mais de votre ouvrage ». Mais comment, ô grand comment, peut-on savoir si un livre est bon avant de l’ouvrir et de lire ne serait-ce que la première page, même la fin si vous voulez ? « Vous travaillez avec quel éditeur ? » me fait-elle en remettant ses lunettes sur son nez. Je commence à lui énumérer la liste et elle me répond : « Connais pas, connais pas, connais pas, connais pas, connais pas, connais pas ». Et c’est de ma faute peut-être si mes éditeurs sont encore moins connus que moi ?
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Comment ai-je attrapé cette foutue maladie, pas lors d’un voyage vers un lointain pays, je n’aime ni l’avion ni les déplacements, et je sors rarement de chez moi au grand dam de ma tendre épouse. Ce doit être à l’hôpital, durant le dernier séminaire. J’exècre les séminaires. Les courbettes et les génuflexions. J’abomine les petits fours qu’ils servent entre deux discussions sur les coliques néphrétiques et la dyspepsie hyposthénique. Marre de ces pseudos docteurs ès guérison, de cette médecine incapable.
Je m’emporte. Comme toujours. Ce doit être un trop plein, je souffre assurément d’un trop plein de quelque chose.
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