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Citation de Himbereis


Madame Lebrun les conduisit dans un couloir situé à gauche de l'escalier. Ils passèrent devant une rangée de portes de bois sombre dotées de longues poignées de cuivre, puis madame Lebrun s'arrêta devant l'une d'entre elles.
- Voici la chambre de mademoiselle, dit-elle.
Une fois à l'intérieur, Viola fut soulagée de constater qu'un feu brûlait dans une cheminée de marbre noir. Madame Lebrun, referma la porte derrière elle, et le froid brutal qui transissait Viola jusqu'aux os se dissipa enfin. Madame Lebrun alluma les bougies disposées sur plusieurs chandeliers pendant que Viola examinait la chambre.
Elle était simplement meublée et décorée dans un gamme de verts. Le couvre-lit était vert amande, tout comme le tapis. Les rideaux émeraude s’accordaient avec les guirlandes de feuilles qui tranchaient sur le fond vert tendre du papier peint.
Quand la chambre fut correctement éclairée, madame Lebrun s'approcha d'une porte identique à celles du couloir. Elle faisait face au lit.
Viola imagina le battant s'ouvrant, une forme blanche se glissant dans la pièce, trop loin pour qu'elle puisse bien la distinguer et trop près pour qu'elle puisse rejoindre le couloir sans la croiser.
Elle secoua la tête. C'était ridicule. La forme blanche devait être un domestique en chemise de nuit ou un rideau éclairé par un rayon de lune.
On croyait voir de si drôles de choses dans les vieilles demeures.  p.36-37
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