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3.97/5 (sur 750 notes)

Nationalité : France
Biographie :

N. C. Bastian est auteure de romance.

Elle a toujours aimé se plonger dans les livres et a découvert sa passion pour l’écriture à 12 ans.

Elle aime s’évader et adore l’idée de pouvoir faire rêver les autres, ce qui l’a poussée à publier son premier roman, "Be Mine" (2016).

Après le succès de "Be Mine", elle a sorti "Avant que tu partes" (2017), le premier tome de sa nouvelle trilogie "Stay".

N.C. Bastian vit en région parisienne.

page Facebook : https://www.facebook.com/N.C.BASTIAN/

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Bibliographie de N.C. Bastian   (19)Voir plus

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Citations et extraits (129) Voir plus Ajouter une citation
– Regarde-moi dans les yeux, et dis-moi que tu ne penses plus à moi, m’ordonna-t-il. Qu’il n’y a que lui qui compte. Dis-le.
Tout ce que je sentais, c’était que cette colère que je contenais se transformait en quelque chose de plus sauvage encore. Je le détestais, c’était ce que je me répétais, mais mon traître de corps ne l’entendait pas de la même oreille, et réagissait d’une tout autre façon.
– Pourquoi tu ne me dis plus rien ? Maintenant que je te demande de parler, tu te tais ?
– Fous-moi la paix, Alex.
– Pas tant que le fin mot de l’histoire ne sera pas dit.
– Il n’y aura jamais de fin d’histoire.
– Eh bien… Pour une fois qu’on est d’accord sur quelque chose.
Je fronçai les sourcils, et me rendis compte trop tard que ma phrase pouvait avoir un double sens. Je secouai la tête et rectifiai.
– Tu ne comprends pas…
– Au contraire, me coupa-t-il. Je comprends parfaitement tout ce qu’il se passe dans ta tête. Maintenant, mens-moi en me regardant dans les yeux, et dis-moi que tu ne penses plus à moi.
Je secouai la tête et baissai le visage, fuyant son regard qui ne me permettait pas de réfléchir correctement.
– Je ne pense plus à toi.
Il me prit le visage dans les mains, et me força à le regarder dans les yeux. Bordel… Si seulement il n’était pas si sexy, peut-être que je serais plus convaincante !
– Dis-le-moi en me regardant droit dans les yeux.
– Je ne pense pas à toi, murmurai-je en sachant que je n’étais absolument pas crédible.
– Dis-moi que je ne compte pas, chuchota-t-il à son tour, son visage si près du mien que je pouvais compter le nombre de ses cils, recourbés naturellement.
– Tu ne comptes pas, soufflai-je si doucement que je ne m’entendis pas.
– Tu mens.
Il se rapprocha encore un peu, passa une main derrière ma nuque, l’autre glissa dans mon dos, et m’attira contre lui. J’avais presque oublié à quel point nos corps s’emboîtaient à la perfection.
– Non, je ne mens pas.
– Alors pourquoi tu ne me repousses pas ? Pourquoi ton souffle est-il si rapide ? Pourquoi tes pupilles sont tellement dilatées qu’on dirait que tu as pris de la drogue ? Pourquoi ton visage est-il tendu vers le mien, et que ta bouche n’attend
que mes lèvres ?
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Cette nuit devait être celle de notre renaissance, de notre nouvelle vie. Cette nuit, j'ai tué la seule lumière qui éclairait mes ténèbres.
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Ma liberté était un mirage enrobé de luxe pour en camoufler la fausseté.
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J'étendis les jambes et , pour faire passer le temps, je lus Delirium, un livre dystopique, dans lequel l'amour est considéré comme une maladie. J'avais l'âme d'une romantique, aimant m'évader par le biais de mes livres, rencontrant sans cesse à travers le héros l'homme de ma vie. Ces choses-là n'arrivaient pas en vrai, alors je vivais le grand amour comme je le pouvais...
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- Du jour au lendemain, tu as jeté notre relation par la fenêtre. Tu m'as abandonné sans explication. Ca, c'est du réel. Tu sembles avoir le coeur brisé, mais tu ne connais pas l'état du mien. Parce qu'en un été, tu étais devenue mon monde, et puis un beau jour, plus rien. Alors tu as certainement des raisons de me détester - raisons que tu tiens absolument à garder secrètes -, mais moi, je te déteste parce que tu nous as abandonnés.
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Je me calai au fond du siège et pris conscience que, ce soir, une page s'était tournée. Pas forcément une page qui clôturait une histoire, mais un chapitre certainement. Je n'étais pas sûre de la direction dans laquelle ma vie allait aller, mais je savais que je ne pouvais plus revenir en arrière.
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Il se releva, se prit la tête à deux mains, complètement démuni, puis revint rapidement vers moi, m’emprisonna dans ses bras et écrasa ses lèvres sur les miennes.
Sous le coup de la surprise, je me figeai. Puis, je voulus le repousser, mais au lieu de ça, je passai mes mains derrière sa nuque et appuyai pour le serrer plus fortement contre moi. Je ne savais plus ce que je faisais, ni ce que je voulais. Est-ce que je voulais vraiment le repousser ? J’ouvris la bouche et répondis avec ferveur à son baiser. Je le griffai dans le dos, sentant la force de ses épaules, et le mordis. En réponse, il me mordit aussi, avant de plonger sa langue dans ma bouche.
Il avait un goût de paradis, avec un arrière-goût d’amertume.
Qu’est-ce que je suis en train de faire ?
Je tournai le visage pour me soustraire à son baiser et le repoussai le plus fortement possible. Il ne bougea que lorsqu’il se rendit compte à son tour de ce qu’on était en train de faire. Il recula d’un pas et caressa sa lèvre inférieure, comme s’il était surpris d’être allé aussi loin. On se regarda, se perdant dans les yeux l’un de l’autre, complètement abasourdis. Pour le coup, ce qui venait de se passer nous avait entièrement calmés.
Enfin, c’est ce que je croyais…
– Je le savais.
– La ferme, Alex. Ne dis pas un mot de plus.
– Et tu me demandes de t’oublier ?
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Nos âmes s'emmêlaient, fusionnaient, et dansaient ensemble.
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Fais attention, petite, tu avances sur un terrain miné et dangereux. Si tu penses que ta vie et ton cœur t'appartiennent, ce n'est qu'une illusion.
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Je voulais cet homme. Je le voulais tellement que j'étais incapable de le tenir à distance. De le protéger de mon amour. Et de moi-même.
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