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Critiques de Nancy Springer (305)
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Merveilleux roman policier pour jeunes adultes. Détournement génial de personnages où Enola Holmes vole la vedette à ses deux grands frères, le génial Sherlock et le très conservateur Mycroft. Ils se seraient bien passés de cette petite soeur honteuse, car arrivée sur le tard, et élevée comme une sauvageonne par, n'en jetez plus, une mère suffragette. Cette mère imprévisible qui a envoyé valdinguer tous les codes guindés de cette époque victorienne.

Sa disparition, sa fugue, son évasion — l'affaire est encore louche — oblige les deux frangins à mettre leur nez dans les affaires familiales. Aidée de loin en loin par sa mère grâce à de savoureux messages à décrypter, Enola en profite, elle aussi, pour prendre la poudre d'escampette. Car l'avenir que lui promettent les deux grands frères n'a vraiment rien de folichon : un pensionnat de jeune fille pour ensuite servir de potiche…

Accompagnée d'un autre fugueur, Enola perd néanmoins beaucoup de ses illusions quand elle tombe dans l'enfer de Londres, passant brutalement de l'atmosphère douillette du salon de thé à celle de Dickens.

Ce livre raconte avec drôlerie et émotion les aventures d'une jeune fille refusant catégoriquement la vie que veulent lui imposer la société et deux grands frères bouffis de morgue. Un livre écrit en 2006, comme quoi la critique du bon vieux patriarcat ne date pas d'aujourd'hui…

J'ai eu envie de lire ce livre grâce à deux films relatant les aventures d'Enola diffusés sur Netflix. Deux films que, pour ma part, j'ai trouvé très réussi.

Enola ne cesse de fustiger cet habit que cette société patriarcale veut lui imposer : un habit qui l'étouffe, la corsète, la comprime, qui cache ses formes… Étrange résonnance avec une actualité récente dans notre beau pays.

En conclusion je vous propose de décrypter ce message qui permet à Enola de se lancer à la recherche de sa maman :

ALO NEE DRA GER SNA DAM ELL IMO MAC

À vous de jouer.

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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Tout à la fois enquête policière et roman d'aventure, on rentre vite dans l'histoire. Enola est une héroïne dynamique et intéressante, qui essaie de s'en sortir dans un siècle ou ce n'est pas facile pour les filles. Petite soeur de Sherlock Holmes, elle va suivre les traces de son frère, tout en essayant de rester indépendante.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

♫"Enola gay, you should have stayed at home yesterday, ♫ Aha words can't describe the feeling and the way you lied"♪... Pardon, j'avais la chanson de OMD en tête...



J'ai toujours pensé que Sherlock Holmes était le meilleur détective du monde et surtout, le SEUL ! J'ignorais l'existence de sa soeur : Enola Holmes !



Oui, Mycroft et Sherlock Holmes, le célèbre détective, ont une petite sœur et ils ont respectivement 20 et 27 ans de plus qu'elle.



Leur père est mort quand elle avait quatre ans et Enola vivait avec sa mère dans la maison familiale, Ferndell Hall, près du village de Kineford.



On ne peut pas dire qu'Enola et sa Mère ont eu une relation fusionnelle. Elle était même distante. C'était intentionnel car sa mère voulait secrètement l'encourager à s'habituer à vivre de façon indépendante.



Mais voilà, maman a disparu et les frangins ont décidés de confier la petite sœur à un pensionnat, surtout Mycroft.



Enola au pensionnat ? Non ! Enola n'est pas Martine qui obéit à Grand Frère et la voilà qui se fait la malle, au nez et à la barbe des frangins...



Hé oui, je lis aussi des pastiches holmésiens "jeunesse" et j'avoue que je me suis bien plu à lire ce premier tome.



Géniale idée que d'affubler Mycroft et Sherlock - plus que guindés ici - d'une très jeune sœur qui se tamponne des convenances que les jeunes femmes et jeunes filles anglaises du 19e siècle devaient respecter.



C'est court, rythmé, drôle, ça se lit en une soirée (200 pages) et je dois dire que c'est de la lecture très agréable quand on est en vacances, les pieds dans l'eau. Les romans ne prennent pas de place dans les valises.



J'ai apprécié Enola Holmes, ses qualités, ses défauts, son caractère indépendant,... Elle n'hésite pas à se remettre en question, ce qui rend son personnage plausible.



Par contre, le fait qu'elle se tire de toutes les situations avec des stratagèmes élaborés, alors qu'elle n'a que 14 ans, est parfois un peu "gros".



Mais bon, on pardonne. Et puis, c'est une Holmes, non ?



L'avantage est que l'auteur, Nancy Springer, nous ait écrit un pastiche holmésien en créant une héroïne de toute pièce. C'est une Holmes, mais elle est à part tout en étant en même temps proche de Sherlock.



Du coup cette incursion dans le monde de Sherlock Holmes passe bien parce qu'on a pas une "réécriture" du détective - bien qu'il fasse quelques apparitions - mais une toute autre histoire.



Le détective n'a pas les projecteurs braqués sur lui, il est dans une semi-ombre, on le croise mais on ne reste pas longtemps avec lui.



Sa personnalité est respectée, il est taciturne, malade de dépression et se méfie de la gente féminine....



Comme je vous le disais, nous sommes dans un roman jeunesse mais j'en ai appris plus sur Londres et la société victorienne en lisant ce petit roman qu'en lisant Conan Doyle ! Lui ne parlait pas vraiment du poids que cette société faisait peser sur les femmes.



Ici, je suis devenue incollable sur les releveurs de popotin, les metteurs en valeur de poitrine, sur les dangers des corsets et autres... Nous avons droit à une vision très pertinente de la condition des femmes au 19ème siècle qui n'était pas rose.



Enola porte aussi un poids qu'elle ne comprend pas toujours : c'est l'enfant du scandale et de la honte car née tardivement (sa mère avait cinquante ans) et dans la bonne société anglaise c'était simplement inadmissible de tomber enceinte à cet âge là (jaloux qu'elle s'envoie encore en l'air à 50 piges et pas elles ??).



Point de vue intrigue, ça ne casse pas 3 pattes à un canard (on a une étrange affaire de disparition d'un jeune vicomte de 12 ans) mais le récit est plaisant à lire et la lecture rapide. Le plus intéressant est ce fil d'Ariane qui va nous suivre dans toute la saga.



L'écriture est simple, facile à lire, pas de style ampoulé ou pédant, un langage clair sans prise de tête (mais pas gnangan non plus).



Les messages codés étaient bien trouvés et je plains les traducteurs car ce n'est pas toujours facile de traduire tout en respectant le sens des codes ou des noms.



Le roman ne manque pas d'humour aussi : lorsqu'Elona se retrouve tout près de son frère et qu'il ne la reconnaît pas... Un peu tordu mais hilarant !

Et c'est parti pour de l'aventure dans un Londres bruyant, malodorant, puant et livré à la plèbe qui plie sous le travail...



Grâce à son intelligence et sa bravoure, Enola promet de tenir la dragée haute à l'éminent Sherlock Holmes !



Vivement la suite que je vais m'empresser de lire.




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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Les enquêtes d'Enola Holmes, et oui ce cher Sherlock nous avait caché qu'il avait une sœur, s'adresse à un jeune public (à partir de 12 ans) et pourtant moi qui ai 12 ans multiplié par deux j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman.

Enola est une jeune fille intelligente, mature et très attachante. Alors certes l'enquête qu'elle nous propose est sans doute un peu simple pour certains lecteurs mais moi j'ai beaucoup aimé surtout les messages codés et autres énigmes.

L'époque, l'histoire se déroule à la fin du XIXème siècle, est vraiment très bien décrite et offre un vrai voyage dans le temps. J'ai hâte de lire la suite.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 6 : Métro Bak..

Dernier roman avec Enola Holmes et je sens déjà que mon p’tit cœur se brise. Oui, cela a beau être de la littérature jeunesse, les romans ont beau avoir quelques petits défauts, je me plais bien à suivre les pérégrinations de la petite sœur de Sherlock et Mycroft.



Grâce à elle, j’ai appris plus sur les mœurs des habitants de Londres qu’un 56 nouvelles et 4 romans que comporte le canon holmésien. Contrairement aux récits de Conan Doyle, Nancy Sringer nous a éclairé sur la condition féminine du 19ème siècle, qui n’était guère brillante, dénonçant les violences des bas quartiers londoniens et les conditions de travail qui donneraient des sueurs froides au plus grand m’en-foutiste des syndicalistes.



Une série instructive et distrayante. Quoi d’autre ? What’else ?



Ce dernier tome ne m’a pas déçu : c’est palpitant et émouvant.



Les frères Holmes auront la part belle et Mycroft va enfin comprendre que leur petite sœur est indépendante, réaliser qu’elle a toujours su tirer son plan ("se débrouiller" : belgicisme) et que le chemin qu’elle a parcouru en un an est énorme.



Oui, la disparition de sa mère a entraîné son émancipation précoce et elle n’est plus une adolescente, mais presque une femme, point de vue mental.



Enola exerce le métier qu’elle aime, a trouvé un sens à sa vie et affirmé ses choix en faisant preuve d’intelligence face à ses deux frangins.



Je dois dire que j’ai passé un bon moment de lecture avec une jeune héroïne ô combien sympathique, forte mais pas infaillible non plus. Bien que le juste équilibre ne soit pas tout à fait atteint, Enola ayant quand même bénéficié des coups de pouce de l’auteur.



Dans ce dernier tome, le secret de la mère d’Enola est enfin dévoilé – je ne dirai rien !



Au menu, une enquête sur la disparition de l’épouse du duc espagnol, de la douceur et de la sensibilité.



Malheureusement, c’est un point final très convaincant. Fidèle à ce que nous avons pu lire et à ce que j’avais pu penser.



Une série bien agréable pour des lectures sans se prendre la tête, des intrigues bien faites, même si pas transcendantales.



L’important, dans une lecture, étant aussi de passer du bon temps et il n’y a pas huit millions de façons de le faire.


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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Après la sortie du deuxième film d’Enola Holmes, je me suis dit qu’il était temps de tester les romans de Nancy Springer. Je ne savais pas à quoi m’attendre, à savoir si les films étaient une adaptation fidèle ou pas, mais le principe même de narrer les aventures de la petite sœur de Sherlock Holmes me plaisait déjà beaucoup.



J’ai malheureusement très vite déchanté… J’ai pourtant tenu bon jusqu’à plus de la moitié du roman, mais même lorsque les événements prennent un peu plus de rythme, je n’ai pas su trouver l’entrain que j’espérais. Je me suis même grandement ennuyée… Et ce n’est clairement pas ce que j’attendais de ce premier tome.



Certes, il fallait introduire notre jeune héroïne ainsi que sa situation. Mais de là à faire durer la chose plus de la moitié du tome… Cela coupe carrément la dynamique. Sans compter les descriptions à n’en pas finir de tout et n’importe quoi. Je voulais de l’action, et j’ai été fortement déçue. Même notre chère petite Enola n’a pas vraiment la fibre de détective dans ce premier tome. Je ne m’attendais pas à voir une Sherlock Holmes en jupons dès le départ mais j’ai eu l’impression que les enquêtes et leurs déroulements étaient plutôt dû à la chance qu’à de l’observation ou de la réflexion. On voit nettement que la jeune femme a le même don que son frère aîné, mais n’en est encore qu’aux balbutiements. Et j’aurais aimé un peu plus.



Je n’ai donc pas suivi les deux intrigues avec intérêt, je l’avoue. Les deux disparitions sont soit étrange, soit tiré par les cheveux et n’ont pas vraiment de conclusion. Le tout était pour moi aussi très peu crédible. Alors, oui, il y a un côté dérisoire qui s’installe dès le départ, mais j’ai trouvé qu’il était poussé trop loin, si bien que l’on arrive à croire en rien.



Heureusement, Enola est un personnage auquel on s’attache rapidement. Naïve mais débrouillarde, on découvre une jeune femme de quatorze ans qui n’est pas née à la bonne époque, mais qui compte bien s’en accommoder. Drôle à sa manière, intelligente, elle n’a pas froid aux yeux, c’est le moins que l’on puisse dire. Et à la trouver si adorable, je suis aussi également triste de voir quelle piètre famille elle a… Je n’avais pas adhéré à l’évaporation de sa mère (sans réelle explication) dans les films, et ici, il en va de même. Comportement égoïste à souhait. Les deux frères sont à l’image de leur époque, misogynes et plein de préjugés, mais Sherlock laisse à penser qu’il pourrait avoir une relation charmante avec sa jeune sœur.



Je ne serai malheureusement pas de la partie pour le découvrir car je vais m’arrêter là avec Enola Holmes, les romans, et me contenter des films que je trouve beaucoup plus divertissants et plus dynamiques. J’aurais au moins tenté l’aventure.

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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 3 : Le myst..

Oui, je m’enfile l’intégrale des Enola Holmes ! Pas ma faute, mais celle du "Mois anglais" chez Titine et Lou. Je vis à l’heure anglaise durant tour le mois de juin, affalée sur une chaise longue, au soleil et buvant de la bièr.., heu, du thé, à profusion.



C’est avec plaisir que je retrouve la petite sœur de Sherlock Holmes, qui a réussi à échapper in extremis à la surveillance de son détective de frère.



Notre héroïne vit dans une petite chambre et elle se fait la plus discrète possible, son cabinet de "spécialiste en recherches et toutes disparitions" étant momentanément fermé. Trop dangereux !



Il lui faut s’inventer une nouvelle identité mais elle a un soucis : Enola est une grande dégingandée, sans atouts "majeurs" bien placés, tout en menton, bref, comme le célèbre Jean-Claude Duss, elle ne peut pas tout miser sur son physique..



Oui, si la demoiselle a hérité d’un patrimoine génétique généreux au niveau de l’intellect, si elle a la ruse du renard et la fougue d’une jeune pouliche non débourrée, elle a une fâcheuse tendance à se déprécier physiquement.



Mais puisqu’il lui faut une nouvelle identité, pourquoi ne pas devenir une Lady raffinée et pleine de charme ? Poupoupidou…



Viola Everseau entre en donc en scène et c’est réussi. La top classe.



Mais pourquoi se déguiser, au fait ? Parce que notre petite amie a une nouvelle enquête et pas des moindres.



Il s’agit en fait de savoir ce qu’il est advenu du docteur Watson qui a disparu. Pour commencer, il faut aller chez son épouse, donc, se déguiser. Vous suivez ?



Nouvelle identité, nouvelle enquête et une nouvelle fois déjouer les manoeuvres de Sherlock qui la cherche, jouer au chat et à la souris, tout en recherchant Watson et sa mère ! Quinze ans et déjà un boulot de malade.



Un véritable chassé-croisé de messages codés, de filatures, de cache-cache entre notre Enola, son grand frère Mycroft, son autre frère Sherlock et la mère d’Enola. Sont fous, ces Holmes !



Quand à Watson, il y est, chez les fous !



Nancy Springer, l’auteur, nous offre une nouvelle plongée dans le Londres victorien bien restitué; nous parle des vêtements (on en apprend un peu plus à chaque tome); les frères Holmes sont assez fidèles aux personnages canoniques, tout en ayant été adaptés.



Enola évolue au fil des tomes, grandit, s’émancipe; l’enquête ne cassera pas la baraque mais elle est plaisante à lire et le charme des ouvrages réside dans la somme de petits détails que nous apprenons sur l’époque, dont ceux sur les droits des femmes.



Quels droits des femmes ? Heu, ben y’en a pas beaucoup, mais nous avons autant de droits qu’un gosse de 10 ans. Ah, 3 féministes qui me lisaient sont tombées dans les pommes et une est allée chercher ses calicots pour monter au front. Hé, on se calme, nous sommes en 1889.



L’auteur, au travers de son personnage, dénonce les absurdités de l’époque, tel que le fait que vous ne pouviez pas laisser entrevoir un soupçon de votre cheville, mesdames ! Par contre, vos robes du soir étaient tellement décolletées qu’elles vous faisaient risquer une pneumonie. A croire que les hommes préféraient admirer la naissance de vos roploplos plutôt que vos chevilles.



Un lecture idéale pour les plus jeunes lecteurs qui voudraient découvrir Sherlock Holmes autrement que par les écrits de Conan Doyle (le détective n’est pas trop dénaturé et son esprit de fin limier, redoutable renard, est bien présent) ou pour des lecteurs plus âgés qui voudraient en apprendre un peu plus sur l’époque, ou lire un roman sans se prendre la tête tout en passant un bon moment de lecture.



Un très bon moment de divertissement littéraire que je viens d’avoir !



Petit bémol : Watson a l’air de ne pas avoir trop de séquelles de son séjour chez les dingos. Pourtant, un léger traumatisme passager aurait ajouté un peu plus de réalisme à cet épisode…


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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 2 : L'affai..

Dans ma critique précédente, je vous avais parlé de la petite sœur de Sherlock et Mycroft Holmes : Enola, 14 ans. Comment ça "vous ne voyez pas de qui je parle ?". Pour les retardataires, allez lire la critique du tome 1 et suivez !



Le tome 2 m’attendait et c’est avec plaisir que j’ai ouvert cette suite des aventures d’Enola Holmes, la sœur cadette imaginaire des frères Holmes et que j’ai plongé dans cette aventure, avant de plonger dans la piscine…



Les livres n’étant pas épais et se lisant vite, ils sont parfaitement adaptés aux vacances.



L’auteur avait planté son décor et ses personnages dans le tome 1 "Double disparition" et je suis familiarisée avec l’univers d’Enola, jeune fille indépendante, courageuse et débrouillarde.



Oui, la petite a de la suite dans les idées, un cerveau, et elle sait s’en servir, n’étant pas la sœur cadette de Sherlock pour rien.



Là, elle compte bien enquêter sur la mystérieuse disparition de sa mère, tout en montant un cabinet de "Spécialiste en recherche" car son pécule n’est pas infini.



Pas facile de mener ses enquêtes à Londres sans se faire remarquer de ses frères. Surtout que son premier client n’est autre que le docteur Watson en personne !



Enola, déguisée et se faisant passer pour la secrétaire du Dr Ragostin, Ivy Meshle, a eu chaud.



Niveau fausses identités multiples, elle en ferait pâlir de jalousie certains parce qu’elle en use et en abuse, alternant les rôles comme au théâtre.



Mieux, ayant découvert la pauvreté de Londres, elle se déguise en bonne sœur et vient en aide aux plus démunis. Or un soir, elle est victime d’un étrangleur, qui la laisse presque morte sur le trottoir.



Oulà, et si on rajoute la disparition d’une jeune lady, on a du pain sur la planche.



"The game is afoot !" comme le dit si bien Sherlock.



Ce deuxième tome nous plonge très vite dans l’ambiance sombre de Londres, alternant entre les beaux quartiers et les plus sordides.



Sans bouger du bord de la piscine ou de votre fauteuil, vous vous retrouvez dans le Londres du XIXème siècle : ses quartiers coupe-gorge, sa pauvreté, ses revendications sociales, ses suffragettes, sa misère, ses crèves la faim,…



Outre que l’ambiance londonienne est bien recrée, avec son fog et tout ce qui fait le charme de la ville à cette époque (puanteur comprise dans le prix), il y a aussi le fait qu’on nous parle des tenues vestimentaires…



Une fois de plus je remercie l’auteur de nous en apprendre plus sur les différents costumes de cette époque, là où d’autre ne s’en sont pas donné la peine.



L’habit FAIT le moine parce que la façon de s’habiller définit la classe sociale à laquelle vous appartenez. Enola, tout en enquêtant ou en se déguisant, nous en apprend un peu plus sur ses fringues, sans que cela soit ennuyant.



Bien ficelé, prenant, ce roman se lit rapidement, agréablement, sans se prendre la tête.



Ok, si on pousse la réflexion à fond, l’intrigue policière ne casse pas trois pattes à un unijambiste, mais j’ai pris plaisir à lire les messages codés qu’Enola faisait passer dans les journaux, tentant d’avoir des nouvelles de sa maman tout en évitant de se faire repérer par Sherlock qui, tel un chien de chasse, est sur sa piste.



Sans être transcendantales, les différentes intrigues s’imbriquent parfaitement, pas de découvertes parachutées dont on ne sait où, pas d’évènements incongrus, tout est parfaitement agencé.



L’auteur connait son canon holmésien, s’en inspire, tout en s’en détachant. Enola n’est pas que la digne héritière du célèbre détective mais elle a un p’tit truc en plus : l’intuition féminine.



Plaisant à lire, distrayant, le livre parfait pour les vacances ou pour un moment de calme.


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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 5 : L'énigme ..

Je dépose plainte : le roman est plus court que les précédents, seulement 200 pages ! L'intrigue policière est intéressante, toujours agréable à lire et on s'attache à Enola. Je sens que je vais avoir du mal à la quitter.



Le style d'écriture est toujours agréable, bien écrit, il y a des situations cocasses, les explications sur la société victorienne ainsi que les descriptions de Londres sont réalistes, sans oublier que nous avons le combat "beaux quartiers vs bas-fonds", les péripéties d'Enola et le chassé-croisé avec son frère Sherlock ne sont pas dénués d'humour.



Quel chassé-croisé ? Mais enfin, vous suivez ou vous venez de prendre le train en marche ? Pour les p'tits derniers, Enola Holmes est la sœur cadette de Sherlock et Mycroft Holmes, leur mère a disparu et la petite de 15 ans a filé à l'anglaise, elle vit seule à Londres et fait tout ce qu'il faut pour ne pas tomber dans les mains de ses frères, qui souhaitent l'enfermer dans un pensionnat pour jeunes filles de bonne famille.



J'ai regretté de ne pas avoir de nouvelles de maman Holmes. Rien, nada, que dalle. Maman ne répond pas aux petites annonces codées de sa fille et aucune indiscrétions ne transpire de chez les vieilles rombières : silence radio total.



Perturbant car je pensais (et je ne dois pas être la seule à l'avoir pensé) que Nancy Springer allait, au fur et à mesure des tomes, nous ramener vers l'élément déclencheur de la série, à savoir : maman partie, provoquant l'arrivée des frangins Holmes, entrainant la fuite d'Enola, son émancipation et le début de sa carrière d'apprentie détective.



Peut-être est-ce voulu... Une vision fugace de la fin m'étant venue à l'esprit, me faisant pencher pour... Non, je ne dirai rien ! Seul le tome 6 me dira si j'ai bien deviné.



Point de vue intrigue, c'est un peu différent : la logeuse d'Enola, la vieille Mrs Tupper (ware ?) a reçu d'étranges menaces via un billet anonyme.



La vioque est kidnappée et sa maison retournée de fond en comble.



Non mais, ça va pas, non ? On s'attaque aux p'tits vieux qui n'ont même pas une épargne pension digne de ce nom ?



Le sang d'Enola Holmes ne fait qu'un tour. Pourquoi s'en prendre à une veuve sans le sou, dont la seule richesse semble être une robe de crinoline en soie bleu de Prusse. Si encore elle avait eu des actions dans les pétrochimiques...



Quoi ? Qu'est-ce que je viens de dire, là ? Elle possède une robe de crinoline en soie bleu de Prusse ? Hé, fashion victim, la Tupper (ware) ? Comment possède-t-elle cette super robe, elle ? Volée au Zara du coin ?



Comme nous sommes en 1889, pas question de Googeliser le nom de la logeuse, donc, on travaille à l'ancienne et on fouille le passé de la dame.



Enola va croiser, durant son enquête, l'ombre d'une grande dame, recroiser par la même occasion Sherlock qui passait dans le coin, avant de faire feu des deux fuseaux pour ne pas qu'il lui mette la main au collet.



A peine plus de 200 pages, le livre ! Pas à dire, ça frétille dans tous les sens, même si l'intrigue, bien qu'agréable et distrayante à lire, ne fera jamais repousser les jambes d'un cul-de-jatte ou casser les trois pattes d'un canard.



Oh, tiens, une lueur chez Sherlock ! Non, il ne vient pas de souscrire à la fée électricité chez Electrabel ou GDF-Suez, mais il est en train de comprendre que le bonheur de sa petite soeur n'a pas de prix, qu'il ne se bride pas comme un cheval et qu'il ne se met pas en pensionnat...



Vivement la suite ! Oh, ce sera déjà le dernier de la série... Snif.


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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Challenge plumes féminines 2024 – n°30



Mis en pense-bête depuis un moment sur Babelio (pour quelle raison ? Aucune idée…), je l’ai trouvé disponible gratuitement sur Audible avec le 2nd tome. L’audio est court (5h30), cela me permet ainsi de découvrir cette jeune détective.



J’ai écouté ce roman jusqu’au bout mais j’en ressors un peu perplexe. Le début était très sympa et original où on voit apparaître la sœur du célèbre détective Sherlock Holmes. Après, j’ai vite déchanté avec ses frères très pédants à son encontre tout en ne la connaissant pas… elle si débrouillarde qu’elle déjoue les mesures prises par son aîné Mycroft pour ne pas aller en pension. Malgré tout, certaines de ses ruses m’ont paru un peu trop adulte pour une jeune fille de 14 ans. Elle décide ensuite de partir à l’aventure à la recherche de sa mère et en cours de route, elle s’intéresse à l’enlèvement d’un jeune comte… Pour quelqu'un pressé de retrouver sa mère, le comportement est étrange et correspond aux médisances de ses frères sur la gente féminine… En prime, son enquête se finit en eau de boudin car elle n’a pas de fin ni de résolution, juste quelques idées lancées. Du coup, je ne suis pas totalement conquise par ce roman jeunesse même si le personnage d’Enola est sympathique avec sa débrouillardise et ses questionnements ainsi que l’écriture de l’auteure.



Comme vous l’aurez compris, ce 1er tome a été une bonne lecture mais sans plus. Je vais malgré tout tenter le 2nd tome disponible s’il confirme ou non mon 1er avis. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 4 : Le secr..

Tiens donc, v'là ti pas une ancienne connaissance que nous avions croisé dans le tome 2 "L'affaire Lady Alistair" : la jeune Cécily qui avait été enlevée et droguée (y'a plus d'jeunesse) ! Le monde est petit, non ?



L'auteur, pour nous mettre directement dans le bain, a décidé de nous entraîner dans un lieu d'aisance... et elle fait bien puisqu'elle a l'ambition de nous faire découvrir le Londres tel qu'il était, avec ses bons et ses mauvais côtés. Là, je vous rassure de suite, l'auteur ne sombrera pas dans la scatologie. Quoi ? Ah, vous auriez aimé des détails... Pas de chance.



Aux latrines, la demoiselle Cecily (et pas Cécilia) n'a pas l'air dans son assiette... Non pas qu'elle souffre de diarrhée aiguë, mais juste parce qu'elle est escortée par deux vieilles biques mal baisées, aux manières fort rêches (normal, jamais baisées, donc, elles sont fort sèches).



De plus, la jeune fille est engoncée dans une toilette qui entrave le moindre de ses mouvements. A si elle avait connu les jean's ! Plus simple d'aller au petit coin en jean's que lorsque qu'on est empêtrée dans des jupons, des sous-jupons, des corsets, des machins et des trucs qui rendent l'opération de vidange aussi complexe que si on devait extirper une idée lumineuse du cerveau de Nabilla et Bush Jr.



C'est son jour de chance puisqu'Enola est elle aussi dans les toilettes (les miracles de la narration) et notre pauvre coincée lui communiquera un message de détresse original...



Un peu à la manière de Louis De Funès dans "La folie des grandeurs", quand il était déguisé en vieille rombière et qu'il agitait son éventail devant Blaise (Yves Montand) qui ne l'avait pas reconnu ou celle d'Alice Sapritch (même film, scène du stip), l'allusion sexuelle en moins, évidemment !



Le cerveau un peu embrumé, Enola mettra quelques heures avant de comprendre le message caché de la pauvre fille qui ne pouvait même pas aller faire pipi toute seule.



Dans quel guêpier Cécily Alistair s'est-elle donc encore fourrée, bien malgré elle ? Aurait-elle enfilé une guêpière devant ses gardiennes eunuques ?



Pourquoi sa mère, lady Theodora, ne répond-t-elle à aucun message et ne reçoit-elle aucune visite ? Chez les gens de la Haute, c'est "shocking".



Que cache cette famille (un ogre, une sorcière ?) qui, pour bien se faire voir de la bonne société, n'hésiterait pas à compromettre la naïveté de Cecily, qui est jeune fille abîmée moralement car elle souffre de troubles de la personnalité ?



Vous le saurez en lisant le tome 4 des aventures d'Enola Holmes !



Dans cette série, c'est place aux femmes (contrairement aux histoires de Conan Doyle). La petite sœur fictive de Sherlock en profitera pour nous décrire l'injuste condition de notre sexe "faible".



Enola est une jeune fille rebelle (héritage de sa suffragiste de maman) : elle s'est enfuie pour éviter de se retrouver enfermée dans une école pour "jeunes filles de bonne famille" par son frère Mycroft parce qu'elle n'en a rien à foutre d'apprendre "les arts domestiques dans l'attente de son prochain mariage". Et puis quoi encore ?



Loin d'être une pique-assiette, elle a monté son cabinet spécialisé en recherches, se camoufle sous des déguisements et se joue même de ses propres frères, passant sous leur nez sans qu'ils ne la reconnaissent ! Humour garantit.



Enola se trouvera aussi face à Sherlock et on sent bien qu'elle a envie de se rapprocher de lui, de tisser des liens affectifs avec le frangin, mais la confiance est une denrée rare chez les Holmes ! Pourtant Sherlock est amusé par le tour de force de sa petite sœur et de la colère qu'elle suscite chez l'aîné, Mycroft.



Ce quatrième tome se lit d'une traite ! Chapeau bas aussi, parce qu'au fil des tomes, le style d'écriture ne se délétère pas et ne sombre pas vers le pis en pis (Gruz, je viens de la placer). Mieux, je bois du petit-lait en lisant Enola.



J'ai déjà fait l'éloge de ses nombreuses qualités et je le répète, cette série est une lecture agréable, sans prise de tête et conseillée pour ceux qui voudraient découvrir Sherlock Holmes autrement que par les récits de son père littéraire.



Convient aussi pour les amateurs de gentilles intrigues policières - qui ne casseront pas trois roues au chariot d'un cul-de-jatte - avec un fond de vérité Historique ou pour ceux qui, après avoir lu des tas de romans noirs, voudraient se refaire une santé.



Convient aussi pour les holmésiens de tous poils qui voudraient changer de lecture et trouver un peu de fraîcheur.


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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 2 : L'affai..

Un second tome qui se laisse écouter comme le premier. Les ficelles sont grosses, d’autant plus au vu de l’âge d’Enola. L’audio est court, il passe vite et je l’ai vite oublié aussi. L’enquête de ce tome concerne la disparation étrange d’une jeune lady. Enola la retrouve à force de déductions grâce à l’éducation informelle de sa mère. Et comme le précédent, elle laisse son enquête en plan dès qu’elle croise son frère Sherlock. Je n’accroche pas plus que ça à cette histoire et au personnage. Elle est trop adulte dans certaines de ces réflexions et trop enfant pour d’autres. Pour une gamine de 12 ans, elle arrive quand même à se faire passer pour des adultes en étant grimée et tout le monde s’y laisse prendre. Ça paraît un peu gros quand même. Par ailleurs, le style de l’auteure n’est pas toujours en adéquation avec l’âge de son personnage. Pour quelqu’un éduquée sans précepteur et dans la nature, elle est aussi à l’aise avec les hommes et les femmes de la haute société… Étrange quand même… Plus la propension à se répéter alors que ce n’est que le second tome et qu’ils sont très courts…



Comme vous l’aurez compris, ce 2nd tome a été une bonne lecture mais je ne continuerais pas l’écoute de cette série. Peut-être trop pour les enfants pour le coup et ils seront sans doute moins regardant que moi sur les ficelles des aventures d’Enola Holmes. Pour ma part, je vais rester sur son grand frère. Je vous conseille néanmoins de découvrir cette série pour vous en faire votre propre avis.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 4 : Le secr..

Vous connaissez tous le fameux détective Sherlock Holmes? Peut-être aussi son frère, Mycroft? Eh bien, désormais, voici la petite soeur, Enola Holmes!

J'avais depuis longtemps entendu parler de cette série et l'autre jour, tandis que je furetais dans les rayons de ma collègue documentaliste, j'ai eu envie de découvrir ce personnage. J'ai donc, au hasard, saisi l'un des volumes.

Il s'agit du 4ème: "Le secret de l'éventail". Ne pas avoir lu les trois premiers tomes n'a pas été handicapant. On comprend vite de quoi il en retourne, ainsi que la situation d'Enola: depuis la disparition de sa mère, la jeune demoiselle a quitté le domicile et endosse différents costumes afin de pouvoir vivre seule, libre, et surtout assouvir sa passion: enquêter sur les disparitions...ce qui n'est pas du goût de ses frères, qui veulent absolument lui faire retrouver une vie sage et rangée de demoiselle digne de ce nom!

Des mystères? Il y en a un, évidemment, dans ce tome: Lady Cecily Alistair disparaît devant les yeux d'Enola, juste après lui avoir glissé dans la main un mystérieux éventail rose...

Si l'intrigue policière demeure simple, elle n'en est pas moins très plaisante. le personnage d'Enola y est pour beaucoup: c'est elle qui raconte l'histoire, et comme elle n'est pas dénuée d'humour, le récit est parsemé de moments cocasses et de réparties cinglantes.

La présence de ses frères crée quelque chose d'assez original car nous n'avons pas l'habitude de les voir relégués au second plan!

En bref, une série savoureuse adaptée à tous dès 12 ans: l'âge préconisé par l'édition me semble justifié.

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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Il y a un petit moment que les aventures d'Enola Holmes me faisaient de l'œil et c'est grâce à mon ami manU que j'ai pu découvrir le premier tome (merci ma grenouille !).



Les pastiches holmésiens ne sont pas toujours une réussite. Il n'est pas facile de faire revivre avec brio le célèbre détective. Nancy Springer a eu la bonne idée d'inventer un nouveau personnage et de ne faire intervenir Sherlock Holmes que de façon homéopathique. En outre, son Sherlock est crédible même s'il est ici hyper collet monté (c'est amusant donc ça passe très bien).



Enola est une jeune fille attachante, amusante et pleine de ressources. J'imagine que les jeunes lecteurs n'ont aucun mal à s'identifier à elle. Elle incarne la liberté dans une société compassée où les droits des femmes étaient quasi inexistants. La peinture de la société victorienne est passionnante et ce roman féministe nous en apprend beaucoup sur le sort des femmes et des jeunes filles à cette époque. Rien que pour ça, le bouquin mérite d'être lu.



L'enquête en elle-même est plutôt légère bien que plaisante.

Le style est frais, direct, sans fioriture : en bref, c'est de la bonne littérature jeunesse.



Je m'en vais de ce pas découvrir le tome 2 !
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 6 : Métro Bak..

Voici le sixième et dernier tome des enquêtes d'Enola Holmes. Que de tristesse, que cette série soit déjà fini, j'ai passé de très bons moments avec ces bouquins. Une saga formidable, je m'en souviendrai longtemps. Les personnages étaient aussi marquants que dans les précédents tomes et l'intrigue était bien mené, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer ! Avec de l' humour, du supens, des enquêtes menés tambour battant et des situations familiales, Nancy Springer nous sert un final grandiose ! Bien au-delà de mes espérances, je ne m'attendais pas à ce que ça se termine si rapidement.

Enola, ce personnage si attachant et si mature pour son âge...elle a réussie a rentrer dans la société en tant que femme indépendante. C'est frères seront bien obligé de l'admettre, Enola à passé plus d'un an dans les bas fonds de Londres à tenter de survivre, et cette expérience ne peut que la changer.

Tentant désespérément de leur échapper pour ne pas devoir aller dans un pensionnat de jeunes Ladys, elle s'est enfuie à Londres avec la ferme intention de retrouver sa mère disparue. Et pendant tous ce temps, elle a dut affronter bien des dangers tout en essayant de ne pas se faire repérer par ces deux frères. À chaque tome, elle devient de plus en plus mature, et on pourrait plus la prendre pour une adulte que pour une fille de quatorze ans.



Notre jeune héroïne, caché sous le nom de Mrs Jacobson, reçoit la visite du Duc Del Campo, qui vient requérir son aide, suite à l’enlèvement de sa femme. Elle est donc prête à se mettre sur l'affaire quand elle est contacté par son frère au sujet de leur mère, Lady Eudoria Vernet Holmes. Elle va donc, en plus d'enquêter pour le Duc, s'associer avec Mycroft et Sherlock pour retrouver leur mère.

J'ai trouvé ce tome intéressant du point de vue, qu'on retrouve tout les Holmes ensembles et se serrant les coudes. De nombreuses questions que je me posait ont été éclairci et j'en suis très heureuse. Je me détache de cette série le cœur rempli de joie.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 7 : Enola H..

Lorsque j’ai appris qu’un nouveau tome des enquêtes d’Enola Holmes était sorti, je me suis précipitée dessus et attendu le bon moment pour le lire (juin et son Mois Anglais).



Si vous n’avez jamais lu cette série jeunesse, pas de panique, il y a un bref résumé des évènements importants qui ont eu lieu dans la vie de la jeune sœur de Sherlock Holmes.



Première surprise : Enola est chez Sherlock lorsqu’on lui propose cette affaire et, encore mieux, elle va enquêter de son côté, mais aussi avec son frère.



Voilà une série jeunesse qui ne prend pas ses jeunes lecteurs pour des nouilles sans neurones ! On a des verbes à l’imparfait, au passé simple (rhôô, ça va leur faire mal à la cervelle), et en plus, des informations sur l’époque victorienne et ses petites saloperies envers les femmes, qui, rappelons-le pour ceux qui ne suivent pas, n’avaient quasi aucun droit (ou alors, ceux d’un enfant mineur).



Souvent, les gens froncent les sourcils devant Enola qui voyage seule, sans chaperon ou sans bonne, femme de chambre, bref, sans personne pour veiller sur elle.



L’avantage de cette série, c’est que l’on apprend beaucoup de choses sur l’époque victorienne, notamment les mœurs, les vêtements, les moyens de locomotion… Une véritable mine d’or d’informations.



De plus, les romans composant cette série ont beau être classé en « jeunesse », ils ne prennent jamais les lecteurs pour des crétins, ce qui fait qu’un(e) adulte peut les lire sans problème. Jamais je n’ai eu l’impression d’être dans de la sous-littérature.



Les problèmes rencontrés par Enola, durant son enquête, sont en phase avec l’époque (par contre, un cheval qui n’en fait qu’à sa tête, c’est intemporel) et les situations, bien qu’elles trouvent toujours une solution, restent contemporaines à l’époque victorienne.



Le récit ne manque jamais de rythme, d’action, sans que jamais cela ne devienne trop rapide. L’écriture comporte des petites touches d’humour, des passages amusants, mais aussi des plus forts, comme cette visite à Bedlam.



Anybref, ce 7ᵉ tome est une réussite, l’enquête n’est pas simple, elle n’est jamais bâclée et permet de nous en apprendre un peu plus sur les saloperies qu’un homme pouvait faire à une femme, considérée parfois comme moins qu’un objet de décoration.



Une lecture très agréable, un roman policier qui se lit tout seul, sans pour autant être sans profondeur, une enquête menée tambour battant par Enola et son grand frère.



C’est une bonne chose que de retrouver Enola aux affaires et j’espère que d’autres tomes suivront, en gardant cette qualité que les précédents possèdent.



PS : Le prénom de la cliente qui vient chercher de l’aide auprès de Holmes se prénomme Tish (abréviation de son prénom Letitia). Désolée, mais en Belgique, surtout à Bruxelles, ça fait pouffer de rire. Mesdames, si un homme vous propose de vous montrer son Tish, sachez que vous verrez son petit oiseau !


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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 2 : L'affai..

Ah qu’elle est attachante, cette jeune Enola Holmes et qu’elle est astucieuse dans son désir ‘être indépendante. A quatorze ans et demi, elle s’est installée, sous le nom d’Ivy Meshle, comme secrétaire du pseudo Dr Ragostin « Enquêtes en tous genres – Toutes disparitions », et elle a le génie du déguisement pour sortir incognito dans les rues de Londres, que ce soit pour aider (un tant soit peu) les miséreux de l’East End ou pour glaner des informations sur Lady Cecily Alistair, portée disparue depuis plusieurs jours. Et devinez qui lui a apporté cette affaire sur un plateau ? Le Dr Watson en personne, soucieux, lui, de retrouver la jeune Enola Holmes, afin de rasséréner son ami Sherlock Holmes (lequel, trop conscient de son immense intelligence, a dédaigneusement rejeté les parents de Lady Cecily, au motif que cette disparition était trop banale pour lui…)



Enola-Ivy-La soeur des rues va risquer gros et se triturer les méninges pour savoir ce qui est arrivé à la jeune lady (fugue ? enlèvement ?), elle va découvrir les anarchistes et les hypnotiseurs de l’époque, elle va devoir aussi échapper à la vigilance de Sherlock, qui semble avoir percé un de ses secrets. Et cette partie de l’affaire est délicate pour Enola qui porte mieux que jamais son prénom (rappelez-vous, à l’envers, Enola se lit « alone », « seule ») : malgré son immense débrouillardise et son dégoût d’une vie féminine bien rangée, elle aimerait tant pouvoir se confier à une amie, au moins parler à sa mère évaporée dans la nature ou cultiver l’amour et l’admiration qu’elle porte à son cher frère aîné. Mais l’indépendance est décidément plus forte que tout et j’ai hâte de découvrir comment la jeune demoiselle Holmes va résoudre ses aspirations un peu contradictoires. C’est cela qui la rend si touchante.
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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 3 : Le myst..

J'ai dévoré ce livre avec toujours ce malin plaisir. Une suite formidable qui nous met tout de suite dans l'intrigue. L'héroïne fait face à toute sorte de danger, et n'hésite pas à braver tous les risques. J'ai trouvé ce tome plus sombre que les précédents, la pauvreté et la condition des femmes était plus présente. Enola fait des découvertes assez "macabre". Elle poursuit son but, et se retrouve à de maintes reprise dans des situations périlleuse. Les fleurs de la couverture et du titre nous éclaire sur l'affection qu'avait Enola et sa mère pour la botanique. Grâce à ces connaissances sur le langage des fleurs, la jeune fille va pouvoir progresser dans son enquête.

Sherlock ne peut se pardonner le fait d'avoir laisser sa sœur s'enfuir à la recherche de leur mère. Comment, lui, le célèbre détective n'a toujours pas pu retrouver Enola ? Étrange, étrange vous me direz....seulement pas tant que ça, quand on sait que la jeune fille est une détective plus que doué. Elle ne se contente pas que de fuguer, mais c'est crée un cabinet de spécialiste en recherches-toute disparitions, où elle peut s'adonner à sa passion : enquêter. Après avoir digérer le fait qu'elle ai bien faillit se faire prendre par ses frères, elle suspend son cabinet pour plus de sécurité. Quel ne fut pas sa surprise quand elle apprend par le Daily Telegraph que le docteur Watson a disparu. C'est sans hésiter qu'elle se met sur l'affaire. Elle fera tout pour retrouver cet homme qu'elle affectionne tant...mais la discrétion sera le maître-mot, car Sherlock et, bien sur, lui aussi sur le coup. Elle va donc user de subterfuge, en se déguisant et en se créant une nouvelle identité. Parviendra-t-elle à sauver le docteur Watson tout en réussissant à échapper à son frère ?

Un livre exaltant qui nous prépare une suite prometteuse !

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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 2 : L'affai..

Deuxième épisode des aventures d'Enola Holmes, petite soeur du célèbre Sherlock.

Enola s'est désormais installée à Londres, où elle a ouvert un cabinet de "spécialiste en recherches",évidemment sous couvert d'un pseudonyme masculin, les femmes, et encore moins les jeunes filles de 14 ans, n'ayant pas beaucoup de marges de manoeuvre à cette époque...

Elle va donc enquêter sur la disparition d'une jeune fille de bonne famille, lady Cecily, tout en restant vigilante sur les agissements de son grand frère qui la recherche et en essayant de communiquer par messages codées avec sa maman fugueuse...

Le personnage d'Enola est attachant : elle est futée la petite et on prend plaisir à découvrir tous ses stratagèmes de déguisements (merci au Corset Idéal), ainsi que sa soif de liberté et d'indépendance !

Une enquête plutôt bien menée, pleine de rebondissements, de fausses pistes et de dangers en tous genres, même si j'ai trouvé la fin un peu brouillonne.

Un bon moment de lecture sous le signe de la détente.

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Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 1 : La doub..

Le jour de ses quatorze ans, Enola Holmes constate la disparition de sa mère. Appelés à la rescousse, ses deux frères Sherlock et Mycroft débarquent dans la demeure familiale pour mener l’enquête. Mais très vite, Enola constate qu’ils sont surtout venus pour la remettre dans le droit chemin. Pour eux, cette gamine est « une enfant naïve. Qui a grandi laissée à elle-même. Sans éducation. Dépourvue de toute sophistication. Une rêveuse. » Leur but est donc de l’envoyer en pension pour en faire une Lady. Il faut dire que les deux aînés sont beaucoup plus âgés que leur cadette et que cette « enfant du scandale » que leur mère a eu à 50 ans a, selon eux, sérieusement besoin d’être reprise en main. Refusant de se plier à leur volonté, Enola prépare soigneusement son « évasion » et fomente un plan ingénieux censé lui permettre à la fois d’échapper à a pension et de partir à la recherche de sa mère…



Un roman jeunesse fort agréable. Tout le monde s’accorde sur la simplicité de l’intrigue et les grosses ficelles utilisées pour que les événements s’enchaînent. Disons que le hasard fait souvent très bien les choses mais à la limite peu importe car l’intérêt est ailleurs, notamment dans le portrait de cette jeune fille pétillante au caractère bien trempée qui refuse la condition que l’on souhaite lui imposer. Éprise de liberté, fortement influencée par les idées avant-gardistes de sa mère, Enola se prend en main seule et avance avec conviction, quitte à subir quelques désagréments. Intéressante également la façon dont l’auteur campe Sherlock et Mycroft. Le premier, « droit comme un manche de râteau, plus svelte qu’un lévrier » est froid et ne montre aucun signe d’affection à l’égard de sa sœur. Le second, se comportant davantage comme un père que comme un frère, pense surtout à la réputation familiale et ne supporte pas qu’Enola soit (selon lui) si mal élevée. Tous deux apparaissent antipathiques en diable et on se doute qu’ils occuperont une place importante dans la suite de la série. Dernier point très positif, l’Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle est restituée avec beaucoup de précision. Les rues malfamées de Londres et l’ambiance bucolique de la campagne anglaise sont notamment criantes de vérité.



Bref, voila un premier tome qui ne brille certes pas par son intrigue mais qui dégage suffisamment de charme pour que je me laisse convaincre de poursuive au plus vite la découverte des aventures d’Enola.


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