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3.05/5 (sur 65 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , 1951
Biographie :

Natasha Cooper est né à Londres et vit toujours dans cette ville. Elle a gravi les échelons dans le monde de l'édition et a travaillé dans ce domaine pendant 10 ans.

Après six romans historiques publiés sous un pseudonyme, elle a trouvé sa voie dans le roman policier.

Elle a écrit sous les pseudonymes de: Daphné Wright, Kate Hatfield, N J Cooper, Clare Layton.



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Bibliographie de Natasha Cooper   (6)Voir plus

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
I've travelled the world twice over,
Met the famous : saints and sinners,
Poets and artists, kings and queens,
Old stars and hopeful beginners,
I've been where no-one's been before,
Learned secrets from writers and cooks
All with one library ticket
To the wonderful world of books.

Janice James, author of "A Lady of Repute", 1980.

Ma traduction :
J'ai fait deux fois le tour du monde,
Rencontré les gloires : saints et pécheurs,
Poètes et artistes, rois et reines,
De vieilles vedettes et débutantes plein d'espoir,
J'ai été là, où personne n'est jamais allé avant,
J'ai appris des secrets d'auteurs et cuisiniers,
Tout avec un ticket de bibliothèque
Au monde merveilleux des livres.
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Pour elle, le cerveau était plutôt le repaire des angoisses et des délices, le réceptacle des souvenirs de punitions et de détresse, l'émetteur de l'excitation, de l'effroi, de l'espoir et de la peur. Et parfois un dédale terrifiant abritant un monstre qu'il fallait rechercher, cataloguer, et qu'on pouvait, si on avait beaucoup de chance et de courage, éradiquer, ou au moins neutraliser.
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— Depuis combien de temps le connaissez-vous ?
— Quatre ans. Depuis qu’on l’a envoyé ici après le meurtre de cette famille.
Il ne parlait pas du « massacre du pique-nique », un autre bon point pour lui.
— Il cause des problèmes ?
— Pas vraiment. On dirait qu’il se sent plus en sécurité ici que partout ailleurs. Il sait ce qu’il a à faire, et pour la plus grande partie, il le fait.
— C’est typique des sujets atteints de troubles de la personnalité. Vous l’avez bien cerné.
— J’ai beaucoup lu sur cette pathologie, ça m’a permis de repérer les symptômes. Je vais vous laisser seule avec lui comme vous l’avez demandé. Il y a un bouton d’alarme sur le côté de la table. Appuyez dessus dès que vous vous sentez en danger. Je ne crois pas qu’il essaiera de vous faire du mal, mais, jusqu’à présent, personne n’est parvenu à comprendre ce qui déclenche ses crises. Alors restez sur vos gardes.
— Merci…
Elle s’efforça d’ignorer la sécheresse dans sa gorge, signe caractéristique chez elle de la peur.
— Et vous avez aussi la sonnette à côté de la porte pour m’appeler quand vous aurez terminé. De toute façon on viendra vous chercher dans une demi-heure.
Il ouvrit la porte.
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Dan suivait du regard sa fille qui s’éloignait vers les arbres à la lisière du champ, sa robe rose ajoutant un point de couleur vive à la verdure du paysage.
— … de transformer nos vies en un interminable diaporama ! J’ai bien compris qu’elle voulait se débarrasser de son vieil appareil photo mais franchement…
Izzie referma le bocal dans lequel elle avait apporté la vinaigrette, avant de récupérer d’un doigt les quelques gouttes qui s’étaient échappées sur le côté.
— Allez, Anna s’en lassera vite. Tout comme elle a complètement oublié de chercher les fossiles pour lesquels nous sommes venus ici. Et puis, si elle réussit une photo sans mettre son doigt sur l’objectif, on pourra la faire tirer et effacer le reste en douce.
— Pourquoi ne pas imprimer les autres ? proposa Dan, extirpant délicatement ses doigts de la bouche de son fils qui entreprit de sauter de tout son poids sur l’estomac de son père. Ouille ! Ah ! les charmes de la vie de famille…
Izzie avait fini de ranger les affaires du pique-nique et s’empressa de mettre Jake hors d’état de nuire, le maintenant contre elle d’un bras.
— Tu l’adores cette vie-là, avoue. Ton ventre tient le coup ?
— Pas de problème. Même si je pense que ça ira mieux après une année de rééducation intensive des abdos…
— Petite nature !
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Le martèlement de sa course, les battements de son cœur et les pleurs de Jake étouffèrent le bruit de pas lourds qui venaient vers lui.
Il posa Jake sur l’herbe et fourra sa main dans la poche de son pantalon pour prendre son téléphone portable. Il avait l’impression que ses doigts avaient gonflé, et la transpiration l’empêchait de composer le numéro des secours. Il poussa un juron en effaçant le premier numéro qu’il avait composé et recommença.
— Papa ! Papa ! Monstre !
Jake trépignait, agrippant le pantalon de son père et pointant son doigt devant lui.
Dan regarda dans la direction que lui indiquait son fils et vit une silhouette cauchemardesque recouverte d’un pardessus usé avancer vers eux. Sa tête était camouflée par une cagoule en laine noire. Il tenait dans sa main gantée une carabine à canons sciés, braquée sur lui.
— Qui êtes-vous ? demanda Dan, alors qu’une douleur vive lui transperçait le torse.
Une chaleur incandescente s’empara de tout son corps. Les genoux vacillants, il se tourna pour protéger Jake, mais tomba à terre. La dernière image qu’il vit fut celle de l’arme pointée droit sur les yeux de son fils.
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Le martèlement de sa course, les battements de son cœur et les pleurs de Jake étouffèrent le bruit de pas lourds qui venaient vers lui.
Il posa Jake sur l'herbe et fourra sa main dans la poche de son pantalon pour prendre son téléphone portable. Il avait l'impression que ses doigts avaient gonflé, et la transpiration l'empêchait de composer le numéro des secours. Il poussa un juron en effaçant le premier numéro qu'il avait composé et recommença.
- Papa ! Papa ! Monstre !
Jake trépignait, agrippant le pantalon de son père et pointant le doigt devant lui.
Dans regarda dans la direction que lui indiquait son fil et vit une silhouette cauchemardesque recouverte d'un pardessus usé avancer vers eux. Sa tête était camouflée par une cagoule en laine noire. Il tenait dans sa main gantée une carabine à canons sciés, braquée sur lui.
- Qui êtes-vous ? demanda Dan, alors qu'une douleur vive lui transperçait le torse.
Une chaleur incandescente s'empara de tout son corps. Les genoux vacillants, il se tourna pour protéger Jake, mais tomba à terre. La dernière image qu'il vit fut celle de l'arme pointée droit sur les yeux de son fils.
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Plic. Ploc. Plic. Ploc.
Un beuglement au loin interrompit le fil de ses souvenirs douloureux. On l’avait prévenue : son voisin le plus proche dans ces bois étranges et boueux, se prenait pour un pachyderme et accueillait la pluie d’un barrissement triomphal. Selon la rumeur, il avait été envoyé ici des années plus tôt, quand sa famille qui vivait sur la partie la plus chic de Wight n’avait plus supporté la honte qu’il leur infligeait.
Plic.
— Il est tout à fait inoffensif, lui avait garanti Jan Davies, une autre voisine, qu’elle connaissait depuis l’enfance. Il est seulement doté d’une mémoire exceptionnelle, et sa peau toute ridée fait des plis bien qu’il soit plutôt corpulent. Et puis il a cette étrange habitude de barrir quand il pleut à verse. Ça mis à part, il ne te dérangera pas.
Ploc.
À présent, le clapotis des gouttes rappelait à Karen les vieux films de guerre, où de jeunes hommes anxieux surveillent leurs sonars pour repérer les sous-marins ennemis et les torpilles assassines.
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— Où est Anna ? demanda-t-elle, soudain tendue.
— Elle harcèle les vers et les moucherons, je suppose.
Il se redressa sur un coude pour regarder dans la direction où la fillette était partie.
Un coup de feu résonna à travers les arbres, déchirant l’air chaud.
— Anna !
Izzie reposa brutalement Jake sur la couverture et se précipita vers le long taillis au bout du champ.
— Quelqu’un doit tirer sur des lapins ! cria Dan, étonné de la réaction excessive de sa femme.
Un autre tir interrompit le calme de l’après-midi. Il paraissait plus proche. Dan tendit l’oreille : rien que le chant des oiseaux et le bourdonnement silencieux de la campagne. Aucune voix humaine.
Le calme qui suivit les coups de feu l’alarma. En quelques secondes, il se leva, prenant au passage son fils dans ses bras. Dans le même mouvement il se mit à courir vers le taillis, hurlant les prénoms de sa femme et de sa fille.
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— Je t’ai pris en photo, papa, na-na-na-nère !
Dan ouvrit les yeux pour regarder sa fille. Sous cet angle, son visage offrait les rondeurs d’un chérubin sur la voûte d’une église toscane.
— Anna, laisse papa dormir, gronda Izzie, une pointe d’amusement dans la voix. Il est épuisé après avoir mangé tous ces biscuits au chocolat !
Dan tourna la tête vers sa femme et contempla ses traits à la beauté parfaite. Le ton à la fois protecteur et moqueur de sa voix donnait toujours à Dan l’envie irrésistible de l’attirer contre lui.
— Qu’est-ce que je ferais sans toi ?
— Tu serais vissé à ton bureau, accablé par ta conscience professionnelle et ton ambition démesurée !
D’un mouvement gracieux, elle releva une mèche noire tombée sur son front.
— Je t’ai pris en photo, coccinelle, na-na-na-nère !
Anna mitraillait la pelouse en chantonnant gaiement.
— Izzie, tu remercieras ta sœur pour moi…
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Revenant sur terre, elle se rendit compte que cela faisait plus de cinq minutes qu’elle fixait la pluie qui ruisselait sur son pare-brise. Elle posa son téléphone sur le siège passager et roula jusqu’au carrefour de la route principale, pour effectuer le demi-tour qui la ramènerait au chalet.
Quand elle ouvrit la porte, elle s’étonna de ne pas entendre le plic-ploc familier. Rien d’étonnant : l’eau débordait sur le carrelage. Elle allait devoir vider les bassines et éponger, puis monter au grenier s’occuper des seaux, car la pluie semblait devoir tomber toute la nuit. Ensuite, elle se préparerait pour sa visite du lendemain à la prison de Parkhurst et pour sa première rencontre avec Spike Falconer, qui avait froidement abattu à bout portant une famille de quatre personnes, dont deux enfants en bas âge, sans que personne jusqu’à maintenant ne puisse expliquer pourquoi.
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