C'est l'image que nous avons de nous-mêmes qui fait notre destin.
Lorsqu'on élimine le négatif, on permet l'émergence du positif, et quand on cultive le positif, on affaiblit le négatif ou on le fait disparaître.
Les parents qui expliquent au lieu de commander, s'abstiennent de terroriser l'enfant pour faire appel à sa confiance, favorisent l'expression de soi, en se référant aux valeurs que l'on associe à l'individualité et à l'autonomie.
L'estime de soi ne remplacera ni la nourriture qu'il faut absorber, ni le toit dont on a besoin au-dessus de nos têtes, mais grâce à elle il est vraisemblable que nous aurons cette nourriture et ce toit nécessaires.
Pour la plupart, nous sommes des enfants issus de familles dysfonctionnelles.
Je ne veux pas dire que la plupart d'entre nous avaient des parents alcooliques, ou ont subi des agressions sexuelles ou autres, ou qu'ils ont grandi dans un climat de violence physique. Ce que je dis, c'est que la plupart d'entre nous ont grandi dans des foyers caractérisés par des signaux contradictoires, le déni de la réalité, les mensonges parentaux et l'absence d'un respect adéquat pour notre esprit et notre personne. Je parle du foyer moyen.
Ce que l'on sait n'est pas toujours ce que l'on fait.
Accepter ne signifie pas nécessairement aimer, apprécier ou détourner les yeux. C'est le rejet de la réalité qui bloque, pas son acceptation.
Si nous ne sommes pas en forme, l'effort physique sera pénible. Quand notre condition s'améliore, l'exercice devient plus facile et plus agréable. Mais nous avons dû tenir compte de notre condition initiale pour élaborer notre progression. Le renforcement de la confiance en soi suit le même principe.
Ceux qui pensent qu'ils en savent assez sont sur la pente qui mène à une inconscience grandissante.
Quand on cesse de reconnaître ses émotions, on cesse de comprendre le sens de ses expériences.