Citations de Nelson Mandela (351)
Les femmes étaient courageuses,opiniâtres,enthousiastes,infatigables et leur façon de manifester fut un modèle jamais égalé de manifestation antigouvernementale.Comme l'a dit le chef Luthuli:"Quand les femmes commenceront à prendre une part active à la lutte comme elles le font actuellement,aucun pouvoir sur terre ne pourra nous empêcher d'atteindre la liberté pendant notre vie".
La vie ne valait rien. La nuit, les armes à feu et les couteaux dictaient leur loi.
Le Dr. Hendrik Verwoerd, le ministre de l’Education bantoue, expliquait que l’éducation « devait former et instruire les gens en fonction des possibilités qui leur étaient offertes dans la vie. » Dans sa bouche cela voulait dire que les Africains n’avaient aucune possibilité ; en conséquence, pourquoi fallait-il les éduquer ? « Il n’y a pas de place pour les Bantous dans la communauté européenne au-dessus du niveau de certaines formes de travail », déclara-t-il. En un mot, les Africains devaient être formés pour occuper des emplois non qualifiés, pour rester éternellement subordonnés à l’homme blanc.
Pour l’ANC, cette loi était une mesure extrêmement menaçante destinée à retarder le développement de la culture africaine dans son ensemble et, si elle était mise en pratique, à faire reculer la lutte pour la liberté du peuple africain. L’avenir intellectuel des générations futures était en jeu. Comme l’écrivit alors le professeur Matthews : « L’éducation pour l’ignorance et pour l’infériorité dans les écoles de Verwoerd est pire que pas d’éducation du tout. »
Sharpeville était un petit township à une cinquantaine de kilomètres au sud de Johannesburg, dans la banlieue industrielle sinistre qui entoure Vereenining. Les militants du PAC y avaient fait un excellent travail d'organisation. En début d'après-midi, une foule de plusieurs milliers de personnes entoura le commissariat de police. Les manifestants étaient contrôlés et sans armes. Les forces de polices, qui comptaient 75 hommes, se sentirent dépassées par le nombre de nombre et paniquèrent. Personne n'entendit de coups de semonce ni d'ordre de tirer, mais brusquement les policiers ouvrirent le feu sur la foule et ils continuèrent à tirer alors qu'elle s'enfuyait effrayée. Quand la place fut dégagée, 69 Africains étaient morts ; la plupart touchés dans le dos pendant leur fuite. Plus de 700 coups de feu avaient été tirés dans la foule en blessant 400 personnes dont des dizaines de femmes et d'enfants. C'était un massacre et, le lendemain en première page, les photos publiées dans la presse du monde entier en montrèrent la sauvageries.
Être Africain en Afrique du Sud signifie qu'on est politisé à l'instant de sa naissance, qu'on le saches où non. Un enfant africain naît dans un hôpital réservé aux Africains, il rentre chez lui dans un bus réservé aux Africains, il vit dans un quartier réservé aux Africains, et il va dans une école réservé aux Africains, si toutefois il va à l'école.
Quand il grandit, il ne peut occuper qu'un emploi réservé aux Africains, louer une maison dans un township réservé aux Africains et on peut l'arrêter à n'importe quelle heure de jour ou de la nuit pour lui donner l'ordre de présenter un pass, et s'il ne peut pas, on le jette en prison. Sa vie est circonscrite par les lois et les règlement racistes qui mutilent son développement, affaiblissent ses possibilités et étouffent sa vie. Telle était la réalité et on pouvait l'affronter de milliers de façons.
Le principal orateur de la journée fut le chef Meligqili, [...] "Parmi ces jeunes gens, il y a des chefs qui ne dirigeront jamais parce que nous n'avons pas le pouvoir de nous gouverner ; des soldats qui ne combattront jamais parce que nous n'avons pas d'armes pour lutter ; des élèves qui n'étudieront jamais parce que nous n'avons pas d'endroit où les envoyer. Les capacités, l'intelligence, la promesse de ces jeunes gens seront gaspillées car ils gagneront leur maigre pitance en accomplissant les tâches les plus simples, les plus stupides pour l'homme blanc. Les cadeaux que nous leur faisons aujourd'hui n'ont aucune valeur, car nous ne pouvons leur offrir le plus grand de tous les cadeaux, c'est à dire la liberté et l'indépendance. Je sais très bien que Qamata voit tout et ne dort jamais, mais je me demande si Qamata ne somnole pas un peu. Si c'est le cas, plus tôt je mourrai et mieux ça voudra parce que quand je le rencontrerai, je le réveillerai et je lui dirai que les enfants de Ngubengcuka, la fleur de la nation xhosa, sont en train de mourir."
[p.167 du livre Ascendances Histoire(s) de secours en hélicoptère, chapitre Tombé à pic!]
Jai appris que le courage n'est pas une absence de peur, mais le fait de triompher d'elle. L'homme le plus courageux n'est pas celui qui ne ressent pas la peur, mais celui qui la vainc.
La liberté sans le civisme, la liberté sans la capacité de vivre en paix, n’était absolument pas la vraie liberté.
En plus de la vie, d’une forte constitution, et d’un lien immuable à la famille royale des Thembus, la seule chose que m’a donnée mon père à la naissance a été un nom, Rolihlahla.
En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant.
Cela semble toujours impossible jusqu'à ce que ça soit fait.
Nous travaillerons ensemble pour soutenir le courage là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l'espoir là où règne le désespoir
En faisant scintiller notre lumière , nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant.
Toujours faire de la religion une affaire privée, réservée à soi. N'encombre pas les autres avec ta religion et autres croyances personnelles.
Lettre à sa fille du 21 décembre 1978
...Toutes les nations et les peuples sont désormais trop étroitement liés pour que l'un ou l'autre s'imagine pouvoir vivre à l'écart. On a dit de la paix qu'elle était indivisible ; la liberté et la prospérité le sont tout autant, comme l'est le désastre dans ce monde qui ne fait qu'un et ne peut plus être divisé en fragments isolés.
Ce qui compte dans la vie, ce n'est pas seulement d'avoir vécu. C'est la différence faite dans la vie des autres qui définit le sens de la vie que nous avons menée.
CÉLÉBRATIONS DU QUATRE-VINGT-DIXIÈME ANNIVERSAIRE DE WALTER SISULU, WALTER SISULU HALL, RANDBURG, JOHANNESBURG, AFRIQUE DU SUD, 18 MAI 2002
Action collective
Je peux faire comme si j'étais courageux, vous savez, comme si je pouvais battre la terre entière.
L'heure est venue de laisser derrière nous ce terrible passé qui a fait de notre pays l'objet de la haine des nations à travers le monde.
En Afrique du Sud ,pour atteindre la simple équité ,on devait détruire l'apartheid car c'était l'incarnation même de l'injustice.
J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle tout le monde vivrait en harmonie et avec les mêmes chances. C’est un idéal pour lequel j’espère vivre. Mais, monseigneur, s’il le faut, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.