Il est titulaire d'un doctorat en histoire de l’art à l'Université Paris-Sorbonne (2010), où il a enseigné pendant trois ans (2004-2007).
Il a consacré sa thèse à un mouvement artistique du XVe siècle italien, la pittura di luce (peinture de lumière), dont les figures de proue sont Masaccio, Fra Angelico, Domenico Veneziano et Piero della Francesca.
Ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome, Neville Rowley est chargé de mission auprès de la direction des études de l’École du Louvre depuis 2012.
Il travaille également, depuis 2013, pour le Bode-Museum de Berlin, à la réalisation d’un catalogue des œuvres de Donatello.
Il est enseignant, titulaire d'un cours sur l'histoire du regard, a l'ESSEC Business School depuis 2009.
Professeur invité à l’Université de Campinas, Brésil.
Il a publié aux Éditions Gallimard : Piero della Francesca, d’Arezzo à Sansepolcro (2007) et Fra Angelico, peintre de lumière (2011) ainsi que, dans cette même collection, Caravage, l’art pour rédemption (2012).
Il laissa tant d’œuvres de par le monde qu'on peut affirmer à juste titre qu'aucun artiste n'a travaillé autant que lui. Aimant tout, il mit la main à tout sans considération d'importance ou de prix.
Apparait alors une autre définition du maniériste, non pas fondé sur la répétition passive des mêmes formes imaginées par les grands maitres, mais sur leur combinaison infinie selon des modes a chaque fois réinventés. Ce qui compte a présent, ce n'est plus l'invention: c'est la surprise.
Des l'origine l'art de Caravage est marqué par deux tendances contradictoires: une attention intense pour le réel, mais également une volonté de disposer les formes selon une composition minutieusement étudiée.