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Citations de Nicola Sirkis (28)


Mon suicide à moi, c'est le monde d'aujourd'hui tel qu'il est avec le bien et le mal, le sale et le beau, le beau et le moche, sauf que le bien, il n'est pas assez fin pour niquer le mal...
Tout le problème est là.
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J'ai un carton de toutes les lettres que j'ai reçues, gens connus ou anonymes. Je les ai toujours gardées sans jamais replonger dedans. C'était un épisode trop douloureux... La chose étrange avec les condoléances, c'était qu'elles me ramenaient au malheur. les gens partageaient leurs propres expérience de deuil avec moi, genre "moi aussi, j'ai perdu un frère...", pour me consoler. Et moi, je n'avais qu'une envie, être seul. On me racontait des tragédies en pensant me soulager, c'était tellement paradoxal !
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[A propos de la chanson "Juste toi et moi"]

Tout le monde pense que c'est une chanson que j'ai écrite pour lui. Pourtant, c'est juste une chanson d'amour, très idéaliste. Mais l'amour vaut pour les frères aussi...
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Les prières ne servent pas à grand chose, sauf à se rassurer soi-même. On en revient toujours à l'idée centrale de l'album : le paradis est un territoire personnel, pas ce truc vendu par les religions, quelles qu'elles soient. La seule façon de s'en sortir, ou du moins d'avancer dignement dans ce monde-là, c'est de se fabriquer son propre paradis. Si on ne vit pas pour être heureux, je dirais qu'on ne vit pas pour être malheureux non plus. C'est ce que j'ai essayé d'appliquer.
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Quitte à mourir, autant vraiment marquer le coup, non ? Faut que ça se voie. Ma mort, je la veux sanglante, avec du rouge sur les murs, sur la moquette de ma chambre, sur mes vêtements. Faut que ça soit sale ! Je ne veux pas que ça soit beau, et surtout quand on me retrouvera, je veux que ma mort laisse un mauvais souvenir, un très mauvais souvenir à tous ceux qui me connaissent. Comme ça, quand ils se rappelleront de moi, il y aura toujours deux images en eux : celle d’un jeune mec de dix-sept ans, mignon et intelligent (il paraît), et celle de son corps par terre, la tête éclatée en dix mille morceaux dans sa chambre (un CD de Marilyn Manson en boucle).
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Avant de m'endormir, je sais que Théa me rejoint à Angers et j'ai hâte, je ne l'ai pas vu depuis 6 jours et c'est trop long.
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Je dois être obsessionnel, mais, au risque de me répéter, initier une fille à l'amour est un de mes plus grands fantasmes. Ça me permet de faire un texte provocant, sensuellement sexuel. Comme j'aime ! Et il faut au moins une chanson provoc' par album, non ?
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Je crois que j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, pour moi aussi d'ailleurs.
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C'est vrai, je trouve que l'impudeur et l'indécence sont insupportables. Tu vois, par exemple, j'ai très peu parlé de la mort de Stéphane. Et tu te doutes qu'à l'époque, ils ont été quelques uns à tenter le coup. Je ne voudrais pas me laisser piéger et écrire des chansons où je m'apitoie sur ma vie.
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Justine (à l'heure dite):
_ Mais tu ne peux pas ne plus aller à l'école, Justine, tu as encore besoin d'apprendre, tu es comme toute les petites filles et les petits garçons de ton âge, tu es encore si petite, dit l'homme, inquiet, mais qu'est-ce que tu va faire si tu n'y vas plus ?
_ J'irai brûler toutes mes poupées dans un grand champ de blé, voilà, voilà ce que je vais faire, dit-elle presque menaçante. Oh ! et puis non, je les ferai plutôt brûler dans le four de la cuisine, oui ! c'est ça, je les attacherai toutes les quatres sur la plaque, après les avoir mises toutes nues, et puis j'allumerai le four [...]. Voilà ce que je ferai, et ça sera plus drôle que l'école, ça c'est sûr, voilà salut !
Et elle raccrocha.
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La jeune fille me regarda alors avec un visage plein de compassion.
C'est à ce moment-là que j'ai craqué. Je me suis jeté sur le premier signal d'alarme à ma portée. Je l'ai tiré si fort qu'il m'est resté dans les mains. Je me suis mis à fondre en larmes comme un môme. Le contrôleur rapidement prévenu s'adressa au jeune couple qui essayait de me consoler. Il faut prévenir le curé, disait-il, lui seul peut aider ce monsieur, moi je n'ai pas que ça à faire, j'ai mon rapport à terminer avant de profiter du voyage ; pour une fois dans ma vie, je ne vais pas perdre cette occasion.
Et puis le prêtre vint me retrouver.
- Mon fils, je vais vous annoncer une bonne nouvelle, une très bonne nouvelle, enfin une bonne nouvelle pour moi, pour nous tous et peut-être une mauvaise pour vous.
- Je... Je ne comprends toujours pas, mon père.
- Ce train ne se rend effectivement nulle part, et le jour ne se lèvera plus non plus, mais le train, lui, continuera d'avancer, vous êtes sur la route mon fils, sur la route. Vous ne vous êtes pas rendu compte ?
- Ben de quoi ?
- Que le train avait déraillé.
- Mais quand ?
- Pendant que vous dormiez sans doute.
- Et alors ?
- Et bien, vous êtes mort, nous sommes tous morts, ici.
Je le regardais avec des yeux ronds, un peu hagards. C'était le bouquet. Je fus pris d'un tel fou rire que j'en pleurai de plus belle. Je repartis dans le couloir. Je finirai bien par trouver quelqu'un de normal dans ce putain de train. Pour me renseigner.
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Nicola Sirkis
Dizzidence Politik ♪♫
Fa ba da pap
Hopital psychiatrik
Staliniste politik
Douche froide et Mogadon
Destruction de ton nom
Amphétamine et autre médecine
Politburo pas super mine
Fa ba da pap... ♪♫
(...)

------

• Dizzidence Politik, in 'L'Aventurier', 1982
>> https://www.youtube.com/watch?v=4xG3L3qVCz8
Merci Musiktips !
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C'était là, en moi, ce goût des histoires qui commencent bien et finissent mal.
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.

GLORIA

À l'assaut des jardins
Ambre et diamant
Plus beaux que jamais
L'absolue nécessité
Et tes cheveux dans tes yeux
Les plus beaux yeux du monde
Nous regardent
À combien risques-tu
Le risque de mourir demain
Dans d'autres territoires
Il n'y a plus qu'un baiser
Un baiser qui nous sépare
Et qui nous fera du mal
Je veux mourir avec toi
Oui aussi...
Nous et toi
Forts comme des rois
Nous et toi tu le savais
Vous et moi on essayera
Tout et tout encore
A s'effacer
Un jour de toi
Dorénavant je rentre
Dans la cour des grands
La brume sur les plaines
République italienne
Je vais t'attendre longtemps
Aussi longtemps
Que tu le crois
Je me sens bien avec
Toi que je veille qui va
Gâcher ta beauté
Au temps des compliqués
A combien risques-tu
Le risque de se quitter demain
Je veux partir avec toi
Partir avec toi
Moi aussi
Nous et toi
Forts comme des rois
Nous et toi on le savait
Vous et moi on essayera
Tout et tout encore
A s'effacer
Un jour de toi
Nous étions libres
Tu le sauras
Jamais assez de nous
Nous et toi
Forts comme des rois
Nous et toi on le savait
Vous et moi, on essayera
Tout et tout encore
A s'effacer
Gloria
A nos fantômes
Gloria
Saints et saufs
Ici et là
On te gardera
La vie et toi
On te gardera
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Nicola Sirkis
...Face à toi, ton miroir me troublera
Être ta nuit
Être ton lit
Être avec toi
Être à tout prix
Jusqu'en 2033...
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(Peep show )
ça et là on entendaient de curieux gémissements ... Curieux, mais, après tout, significatifs, étant donné ce qui se passait dans l'appartement.
Au milieu du salon. Olivia était allongée par terre, sur le dos. Pierre était sur elle et la prenais d'un lent va-et-vient. Il n'avait d'yeux que pour Cloé qui se trouvait aussi au-dessus d'Olivia, mais plutôt du côté de la tête, plus précisément au-dessus de sa bouche, vu qu'Olivia lui embrassait le sexe. Cloé, elle, n'avait d'yeux que pour Fabrice, dont elle avait le membre dur dans la bouche ; avec ses mains, ou ses doigts, comme on voudra, elle s'occupait à la fois des seins d'Olivia et des fesses de Fabrice. Fabrice, justement, embrassait tendrement les lèvres de Juliette qui, debout près de Pierre, écartait un peu les jambes pour offrir l'accès de son truc à Martin, lequel était assis derrière elle dans un fauteuil.
.... Martin, tout en s'occupant de Juliette d'une main, de l'autre se caressait violemment le sexe, juste devant le visage de Rebecca qui était accroupie à ses côtés, près du fauteuil. En fait, Rebecca était à genoux sur Alain qui la pénétrait par derrière, puissamment, tout en léchant la poitrine de Justine. Justine, la tête rejetée en arrière, était étendue sur le canapé, à côté du fauteuil et de la cheminée ; elle bougeait vigoureusement, parce que Julia lui embrassait amoureusement sa chose.

J'arrête là, parce que la suite est surprenante !:))))
Lisez le, j'ai trouvé ça vraiment très drôle et je crois que je vais être surprise plus d'une fois en lisant ce livre !
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Alors c'est ça, on nous demande d'être des adultes avant l'heure pour penser et rejoindre un monde de gamins et de tarés encore moins évolués que les sixièmes ! Faut quand même pas déconner, non !
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On a toujours l'air con dans un ascenseur quand on est plusieurs... On a vraiment l'air con, et en plus on est assez mal à l'aise. Confinés dans cet espace réduit, on ne se dit rien, on regarde partout sauf ses compagnons de trajet, la porte par exemple, les numéros qui défilent, ou ses pieds.
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Selon moi, une petite bible quand on aime à la fois Indochine et les bons mots.
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J'emmène avec moi de quoi lire et regarder... Valérie Rouzeau m'a envoyé sa nouvelle traduction de Sylvia Plath, "Ariel", ça a l'air magnifique. Mais pour l'instant je regarde "Good Morning England", et dire qu'il y a 40 ans j'écoutais ces radios à Bruxelles, que c'est là que j'entendais pour la première fois les Stones, Brown Sugar, sur radio Caroline ou Véronica. Bon le film est un peu "English humour" mais je passe un bon moment, seul avec mon mac.
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