AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nicolas Grenier (22)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Paris tout en vers

Nicolas Grenier a choisi 75 poèmes pour célébrer différents sites de tous les arrondissements de Paris. Sa préface intitulée "Paris : un état d'âme poétique" ne manque pas d'humour avec ses nombreux jeux de mots sur la ville lumière à toutes les époques.



Les poèmes ne sont pas pour la plupart des oeuvres d'auteurs célèbres et, si l'on rencontre Gérard de Nerval, Alfred de Musset ou Théophile Gautier, ce sont des poètes plus confidentiels dont les poésies émaillent ce recueil.



La jeune fille vue aux Tuileries, d'André Taupin, Les quais de Paris de Pierre Gauthiez, l'hommage à Notre-dame de Jules de Marthold m'ont particulièrement séduit.



J'ai bien aimé aussi les "servantes de vingt ans" aux "paniers débordant de tendresse et de verduresse" qui entouraient le lit de Léo Larguier sur la Place de l'Estrapade. Et puis, un peu de lecture avec Gabriel Marc sur le quai Voltaire où l'auteur imagine retrouver ses propres vers de ses vingt ans.



Pour chaque poème, mention est faite de l'arrondissement et des différentes lignes de métro de RER permettant d'accéder au site mis en vers.



Un très joli recueil à prendre dans son sac pour musarder dans Paris sur les pas de tous ces poètes qui ont célébré ses merveilles connues ou secrètes.
Commenter  J’apprécie          751
Quant à Saint-Germain-des-Prés, trente et un ta..

Le tanka est une forme poétique japonaise brève en 5 vers non rimés et 31 syllabes.



Nicolas Grenier fait de Saint-Germain-des-Prés sa source d’inspiration. D’autres l’ont précédé sur ce terrain parisien. Mais le poète se veut concis et excelle dans une immédiateté de la perception et de la transcription. Les lieux emblématiques sont là – café de Flore, café des Deux Magots, Odéon, etc. – mais n’ont pas la préséance sur les choses du commun. Ainsi, la ligne de bus, le Monoprix, la crêpe au Nutella et la boîte aux lettres ont leur place dans le tanka. Plutôt que d’en dire plus, voici quelques-uns de ces tankas germanopratins où Japon et France se rencontrent au cœur d’une forme poétique.



« Loin de l’herbe folle / Au crépuscule doré / Sur la chaussée brute / Entre les automobiles / Mon scooter bleu se faufile »



« Échangeur de vent / À l’Odéon rendez-vous / Bus 63 / Pour Maubert-Mutualité / Là-bas l’horloge s’agite »



Le recueil s’ouvre sur une préface de Jean Orizet, membre de l’académie Mallarmé, et se ferme sur une étude très poétique de Nathanaël Gobenceaux, géographe. Pour ce dernier, Saint-Germain-des-Prés, « C’est un quartier-surface, c’est une église-point, c’est un boulevard-ligne. Saint-Germain-des-Prés, c’est un repère dans l’espace. » (p. 38) Reprenant les tankas du poète, il redessine les lieux et pense la Ville en vers : « L’espace géographique peut se mesurer en tanka. » (p. 44) Au terme de la lecture, il semble que le recueil de Nicolas Grenier ferait un excellent Guide du Routard germanopratin. Tout y est : l’Histoire, les rendez-vous incontournables, les infos pratiques et la permission de suivre tous les chemins.



Si un académicien et un géographe s’emparent des tankas de Nicolas Grenier, c’est que cette forme poétique est ouverte à la multiplicité des réceptions. Moi, lectrice anonyme, j’ai décidé d’oublier que je ne connais rien en poésie japonaise – et bien peu en poésie tout court – pour appréhender la Ville à ma façon. Les tankas de Nicolas Grenier sont les vecteurs de ma perception et de mon interprétation. Qu’importe que je connaisse si peu ce quartier parisien et qu’importe que je manque du savoir des académiciens, ce que je trouve en lisant ces tankas, ce n’est pas la connaissance mais l’émotion immédiate. L’image fulgurante traverse ma conscience et, pour un instant, imprime sur ma rétine des mots géographiques.



Un grand merci à Nicolas Grenier qui a eu la gentillesse de me faire parvenir un exemplaire de ce recueil. J’espère vous avoir convaincus et tentés. Cet ouvrage est disponible aux éditions du tanka francophone.
Commenter  J’apprécie          230
Rosetta, suivi de Philae

La mission Rosetta est l'une des réussites les plus extraordinaires de notre Histoire: rejoindre une comète pour l'observer au cours de son approche du Soleil, et puis y déposer un petit robot, mini-laboratoire d'analyse in-situ.

Exploit phénoménal.



Ce petit livre présente la vision poétique de Nicolas Grenier, sous le forme d'une séquence de haïkus, du lancement d'Ariane à Kourou jusqu'à l'extinction de Philae.



Cette lecture fut magique. L'économie de mots, le rythme mêlé au clame, même les silences, tout dans le regard du poète sonne juste, et beau.

Ce livre est un magnifique hommage rendu à celles et ceux, ingénieurs, astro-physiciens, techniciens.











Commenter  J’apprécie          130
Rosetta, suivi de Philae

Une fois n'est pas coutume, je voudrais commencer la critique par l'étude du livre qui le termine, écrite par Luis Mizon. Belle construction de l'étude qui mêle poésie et science.

« Science et poésie s'exprime en écho. (…) C'est le même type d'expérience pour tous les deux. » Mizon aborde la poésie de Nicolas Grenier et explique son regard minimaliste. C'est le principe de haïkus, aucun superflu, le poème apparaît comme alors essence même.

C'est pourquoi j'ai décidé de commencer par cette étude. A la lecture du livre, j'ai été un peu embêté par la tournure uniquement ternaire, aux phrases trop courtes qui ôtent lyrisme ou développement d'idées fortes. Puis enfin, je comprends (il était temps !). Grenier économise les mots et le style comme Rosetta ou Philaé son énergie. Des milliards de kilomètres méritent une compensation, il faut être économe et humble !

Ce fameux «  Mais qui sommes nous après tout ? » qui clôt le livre.

Cette touchante humilité m’apparaît enfin ! Et que c'est bon et beau.

Comme la couverture du reste, des bouts d'ellipse qui signifie une trajectoire. La mission va -t-elle réussir ? Rosetta va t-elle engendrer Philaé à bon port ? Aujourd'hui, on sait, pari gagné. Et quelle unique expérience  réalisé par l'humanité ! Si belle et grandiose aventure qu'on ne peut être humble... comme la poésie de Grenier, simple, hors de tout propos rhétorique pompeux, telle accompagnée du silence profond du cosmos...
Commenter  J’apprécie          120
Périphérique(s)

De la poésie urbaine d'inspiration japonaise, agréable à lire. J'y ai retrouvé le rythme de mes trajets quotidiens banlieue / Paris. Pas un coup de foudre immédiat, mais c'est un ouvrage intéressant.
Commenter  J’apprécie          100
Paris tout en vers

Je remercie Babelio et les Editions Du Volcan pour ce recueil de poésies que j'ai reçu à l'occasion de la masse critique.



Ces poèmes, classés par arrondissements, offrent un superbe voyage dans Paris. C'est astucieux de préciser à chaque texte la ligne de métro que l'on peut emprunter pour se rendre sur les lieux.



Autre apport important : les notes intéressantes qui éclairent la lecture. Ainsi on a plaisir à retrouver le vocabulaire, des mots qui sont peu employés actuellement. La précision quant aux constructions des monuments et édifices célèbres, à la naissance des salles de spectacles, toutes ces informations sur des lieux parisiens permettent ainsi de se replonger dans l'histoire et la richesse de Paris.



Tous ces poètes qui font revivre les époques du XVIIe au début du XXe siècle ont su décrire les atmosphères parisiennes. Cette compilation donne envie de poursuivre avec tout le XXe et les débuts du XXIe siècle afin de continuer une telle découverte avec d'autres auteurs.

Commenter  J’apprécie          90
Paris tout en vers

Paris tout en vers, du Louvre au Père-Lachaise.



Un panorama de la poésie parisienne collectée, composée et recyclée par Nicola Grenier aux Editions du Volcan.



Nous voici parcourant les vingt arrondissements de Paris par les stations qui donnent à chaque “arrêt” une révélation, une histoire sous la forme originale d’un poème !



Tout d’abord, avant de parler de ce qui se trouve dans ce panorama, je tiens à dire que ce beau livre est agréable au toucher. En effet la couverture est douce comme de la peau, je ne connais pas la matière, mais c’est assez étonnant et doux comme de la soie.



Ensuite, j'ai trouvé un beau marque page qui était glissé à l’intérieur ainsi qu’une lettre signée par l’éditeur me souhaitant une bonne lecture. Merci à Frédéric Mélis !



Maintenant je vais parler de ce que j’ai découvert au fur et à mesure des pages, c’est à dire un grand choix de poètes comme Félicien Champsaur, Alfred de Musset, Paul Souchon ou encore Charles Cros, Guillaume Apollinaire…Il y en a tant que je ne peux pas tous les citer, des poètes connus, d'autres moins ou peu connus. Voilà une bonne idée pour les faire revivre.



Tout est fait et bien fait pour voyager dans Paris et visualiser les lieux, les événements, les rues, qu’ils soient disparus, anciens ou encore présents. C’est une manière très originale de découvrir ou redécouvrir le passé et le présent, en glissant d'arrondissement en arrondissement.



Paris tout en vers est à lire lentement pour s’imprégner des lieux.

Paris tout en vers est à relire plus tard pour redécouvrir ces coins de Paris si célèbres et tellement uniques.

Paris tout en vers est excellent pour découvrir ou redécouvrir des poètes.



En deux mots :

J’ai adoré !

Et en conclusion :

A lire ?…non, à déguster absolument !

Commenter  J’apprécie          70
14 lignes

14 lignes, 14 nouvelles toutes plus différentes les unes que les autres. Telle une polyphonie des récits, des périodes, des contextes, des genres et des styles, 14 lignes nous offre une partition dense et percutante. Mais une partition donnée plutôt en tonalité mineure, mélancolique, voire sombre et dramatique qui tranche avec la couleur jaune vif de la couverture de l'objet livre.

J'ai eu besoin de relire l'ensemble des nouvelles pour apprécier chacune d'elles, et surtout pour apprécier l'unité du recueil. En effet, les écritures de chacun des auteurs sont très sensitives, et, comme je suis utilisatrice au quotidien du métro parisien, leurs sensations se sont heurtées aux miennes, bien plus gaies et colorées, en tout cas bien loin de leurs perceptions. Il m'a fallu par conséquent faire un travail d'approche artistique, comme si je regardais une oeuvre peinte, pour respecter et apprécier les regards des auteurs de ces nouvelles. Alors seulement, j'ai pu apprécier l'Oeuvre ... mais elle ne m'a pas touchée car je n'ai pas reconnu le métro, mon métro parisien.

Pour ma part, je perçois le métro parisien comme un milieu beaucoup plus réel et concret que ce qui transparaît dans ces nouvelles qui m'ont rappelé l'univers surréaliste et glauque du film Subway de Luc Besson. Pour moi, le métro parisien ce sont - du coup, j'ai envie de dire "ce sont aussi" - des rencontres sympathiques, des petits voyages plaisants, des animations, des découvertes qui comblent les curieux grands et petits, qui alimentent les carnets de croquis des dessinateurs en herbe, les pensées des rêveurs, les yeux gourmands des messieurs ... et des dames (oui, oui !). Un exemple de moment extraordinaire et galvanisant à chaque fois : l'apparition de la Tour Eiffel sur la ligne 6 qui ne manque jamais d'illuminer les regards et de faire coller aux carreaux le nez des touristes heureux, des usagers quotidiens quelques secondes plus tôt encore endormis ou blasés et des enfants chahuteurs ou pleurnicheurs (selon l'heure). Alors, 14 lignes méritent assurément la lecture car c'est une belle oeuvre qui mérite d'être touchée, vue, lue, mais j'ose espérer qu'un "14 lignes suite" verra le jour, un jour - que j'espère proche car on a un besoin urgent d'enthousiasme dans ce monde - avec des nouvelles plus gaies, plus enjouées, plus positives, et finalement plus proches de nous, passagers, usagers, clients, utilisateurs de ce bel et indispensable métro parisien.





Commenter  J’apprécie          40
Paris tout en vers

Cette anthologie Paris tout en vers de Nicolas Grenier nous offre une balade dans les 20 arrondissements de Paris au gré des 75 poèmes qui la composent.

Certains lieux sont visiblement plus inspirants que d’autres : le Louvre, les Champs Elysées, le Luxembourg, Montparnasse ont droit à plusieurs poèmes.

On trouve de nombreuses notes expliquant l’histoire du lieu, ou la signification de certains mots peu usités.



Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est découvrir de nombreux poètes que , j’avoue, je ne connaissais absolument pas comme Léo Larguier :

[ Dormant les volets grands ouverts,

Je m’éveillais tôt en semaine ;

Des marchands criaient leurs pois verts

Ou le bon cresson de fontaine.

….]

Et bien d’autres : Emmanuel Ducros, Pierre Chevallier, Auguste de Châtillon…



J’en ai redécouvert certains tels Charles Cros ou André Gill que j’avais oubliés.



Les « grosses pointures » comme Guillaume Apollinaire, Paul Verlaine ou Stéphane Mallarmé ne prédominent pas.

Et ce n’est pas un de leur poème les plus connus qui figure alors.



Ces flâneries m’ont apporté un nouvel éclairage, une nouvelle vision sur des lieux que je croyais connaître par cœur. Grâce à ces poèmes j’ai fait un voyage dans le temps et j’ai pu m’immerger dans l’ambiance, le décor de certains quartiers parisiens il y a une centaine d’années ou parfois plus.



« Villa des Arts, près l’Avenue

De Clichy, peint Monsieur Renoir

Qui devant une épaule nue

Broie autre chose que du noir «



Stéphane Mallarmé

Commenter  J’apprécie          30
14 lignes

L'idée est bonne au départ, une balade littéraire dans le métro... mais le résultat est décevant, la qualité des nouvelles est très inégale, certaines n'ont aucun rythme, quand deux d'entre elles mériteraient d'être plus longues et ont un intérêt géographique en plus de leur intrigue. Dommage, car j'aime le format des livres de cette maison d'édition, j'aime l'idée du recueil collectif, mais je n'ai vraiment pas "dévoré" celui-ci.
Commenter  J’apprécie          30
Rosetta, suivi de Philae

Les sujets de cette poésie sont originaux, le centre spatial situé à Kourou, la sonde Rosetta et l'atterrisseur Philae. Ce sont des petits haïkus pour être exact, et ce que j'aime dans ce style c'est qui prête à la réflexion et à l'imagination. Les 3 vers laisse le temps de philosopher.

Les 3 parties forment une histoire, celle de la mission Rosetta, qui m'a intéressé pendant plusieurs mois. Le livre m'habitue un peu plus à lire de la poésie, je commencerais presque à devenir fan.
Commenter  J’apprécie          30
Palais de l'Elysée Hôtel de Matignon Quai d'Orsa..

La poésie prend place dans le pouvoir dans ce livre de haïkus. Forme de poésie japonaise, le haïku aborde un sujet rare en poésie : les lieux du politique. C'est une promenade dans ces hauts lieux de pouvoir que ce sont l'Elysée, Matignon, les ministères, et aussi la Cour des Comptes... et La Lanterne à Versailles. L'on croise, entre l'ombre et la lumière, les personnages qui habitent ces lieux souvent sacrés, rarement accessibles au public : un ministre, un préfet, un huissier, un chef de l'Etat.... Les lieux, eux, se révèlent tantôt modernes, tantôt antiques, et l'on va dans les détails que l'auteur a bien étudié son sujet. Comme la "rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie" (Comte de Lautréamont) entre des mondes pour lesquels tout est opposé, mais là dans ce livre, tout semble faire sens, avec dérision et précision.
Commenter  J’apprécie          30
Périphérique(s)

Lorsque j’ai choisi Périphérique(s) durant la masse critique babelio, je m’attendais à recevoir un album illustrant la périphérie de Paris, aussi bien textuellement que visuellement. Bref, je m’attendais à un beau livre illustré et commenté.

Alors, quand j’ai vu un livre de 15×15 cm, j’ai été quelque peu surprise. Et je l’ai été d’autant plus que dedans il n’y a aucune photo.



Ce petit livre est en fait composé de haiku, ces petits poèmes japonais, très courts.



Mon avis

Je suis perplexe. Je ne sais franchement pas quoi en penser…



Ces haiku, qui sonnent comme un hymne à la ceinture de Paris, sont jolis et poétiques. Et dans une certaine mesure permettent de voir le périphérique autrement que comme un endroit gris, terne, pollué par le bruit et la circulation des voitures.

A part ça, et bien le texte ne m’a fait ni chaud ni froid. Je ne suis franchement pas persuadée que le haiku soit la meilleure façon de parler du périphérique, ou alors peut-être si des photos avaient été incluses, pour une meilleure illustration des mots ? Mais seul, je trouve que cela rend le texte trop pauvre et sans vraiment d’intérêt.



En conclusion, périphérique(s) ne m’a pas touchée, et m’a même un peu déçue.
Lien : http://voyageauboutdelapage...
Commenter  J’apprécie          30
Poings de boxe

Une fois encore, Nicolas Grenier frappe fort, sans jeu de mots ; -)

Son recueil de textes est très intéressant tant par la forme que par le fond.

Il s’agit d’un ensemble d’extraits de romans ou de théâtre ainsi que de poème. Tous parlent de la boxe, soit parce que cela fait partie de l’histoire, soit parce que l’auteur cité avait un faible pour ce sport, soit parce qu’il s’agit d’un boxeur qui parle de son expérience.

Je dis souvent que je n’aime pas la boxe. J’ai l’impression que ces sportifs se font mal, qu’ils souffrent et j’ai du mal à comprendre leur passion. Mais ce livre m’a apporté un autre éclairage, sans doute parce que les mots sont bien moins violents que les images et que certains passages m’ont mis le sourire aux lèvres.

Sous forme d’un abécédaire, l’auteur présente les écrivains (même des femmes parlent de boxe dans leur récit) et les aperçus qu’il a sélectionnés. Pour chacun d’eux il situe le rédacteur dans le contexte de l’époque où il a rédigé, il relate brièvement quelques petites choses sur lui (son pseudonyme, sa personnalité, ses choix) puis il replace le passage qui va suivre dans l’ensemble de l’œuvre. C’est très bien fait et cela démontre un travail de recherches approfondi et complet. Et on s’aperçoit que ce sport est bien souvent cité dans des livres pas très récents.

Mettre le sport en lumière par le biais de la littérature est un sacré challenge ! Tout à fait réussi dans cette anthologie où Victor Hugo m’a étonnée. Quant à Jules Verne, je croyais tout connaître de lui… et bien non….. Richement documenté, bien choisis, tous les textes ont été une belle découverte et je me suis fait plaisir avec cette lecture !

Mon préféré ? C comme …. Camaraderie


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
Commenter  J’apprécie          20
14 lignes

Merci à Babelio et aux éditions Envolume pour ce recueil de nouvelles.

14 nouvelles comme les 14 lignes du métro. Toutes ne m’ont pas emportée, je suis parfois restée à quai, trouvant certaines nouvelles très particulières, voire bizarres (comme celles de la ligne 2). Je m’attendais davantage à lire des nouvelles se passant dans le métro, comme l’indiquent le sous titre, je m’attendais à lire des scènes quotidiennes du métro, des instants volés aux voyageurs… Le métro n’est parfois qu’un prétexte pour débuter le récit.

Toutefois, certaines nouvelles sont très bien écrites et drôles (ligne 3 bis et ligne 13) et ce recueil mérite d’être lu. Peut-être le relirai-je d’ailleurs.

Pour les non parisiens, un plan du métro aurait agrémenté la lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Rosetta, suivi de Philae

Poème narratif techno-scientifique écrit en haïkus,"Rosetta (suivi de Philae)" raconte, de façon documentée, avec une réelle sensibilité aux phénomènes décrits ainsi qu’un sens aigu du rythme et de la musicalité des mots, les différentes étapes de la mission spatiale Rosetta.



En lisant ce poème, nous sommes presque physiquement embarqués dans cette aventure, qui acquiert, grâce au talent de l’auteur, une authentique dimension lyrique.



Un vibrant hommage aux hommes de sciences, qui ont rendu possible cette contemporaine épopée !



Ce récit a le mérite de nous dépayser de la thématique trop souvent conventionnelle et limitée des haïkus. Nicolas Grenier renouvelle le genre, et lui donne un nouveau souffle
Commenter  J’apprécie          10
14 lignes

Avant tout, dès que j’ai reçu 14 lignes, j’ai trouvé que c’était un objet très mignon, très atypique. Une couverture souple, et un contenu soigné avec l’illustration répétitive du métro parisien… J’ai vraiment bien aimé. En plus, le format n’est pas commun ! C’est suffisamment rare pour être souligné.



Vous le savez, j’aime beaucoup les nouvelles. C’est rapide et très facile à lire, et même si c’est court, je trouve que c’est un genre très efficace, qui va droit à l’essentiel. C’est vrai qu’on peut avoir peur de ne pas suffisamment creuser les personnages, mais c’est le jeu. Parfois, des esquisses suffisent.



Dans ce recueil, les styles sont variés, mais un point commun se dessine : celui du métro parisien, un domaine que je maîtrise plutôt bien pour le pratiquer tous les jours. Chacune des nouvelles m’aura fait beaucoup rire, tant elle explorait un aspect du métro que je connais, des réflexions que je me fais, ou des gens que je croise. Plutôt marrant :)



J’ai quelques favorites, vous vous en doutez. Pour ne parler que d’elles, je mentionnerai d’abord La Fin de l’été (ligne 1) avec un chassé-croisé de personnages tels que je les aime. Une vraie scène de vie. La plus mignonne ! Vient ensuite Oui j’ai la plus petite. Et alors ? (ligne 3 bis) qui m’a bien fait rire, j’ai beaucoup aimé cette personnification ! La plus drôle. Grand frère vous regarde (ligne 13) m’a prise au piège, même si j’ai deviné son « twist » avant qu’il ne soit dévoilé. La plus étonnante ! Et enfin, La Couleur de l’espoir (ligne 12) m’aura serré le coeur en quelques pages seulement. La plus triste sans doute !



Mon seul regret, c’est que les nouvelles n’aient pas été abordées dans l’ordre. Et j’aimerais bien avoir une explication sur ce classement aléatoire. Deuxième petit bémol : ma ligne 3 ne figurait pas dans le recueil :(



En conclusion



Chacune des lignes de métro que nous empruntons a son histoire, a ses histoires. Nous avons tendance à l’oublier, et 14 lignes est là pour nous le rappeler. De jolies tranches de vie que j’ai pris plaisir à découvrir :) So Parisian !
Lien : https://carnetparisien.wordp..
Commenter  J’apprécie          10
14 lignes

Chronique sur le blog Carnet Parisien
Lien : http://carnetparisien.wordpr..
Commenter  J’apprécie          10
Périphérique(s)

En sélectionnant « Périphérique(s) » de Nicolas Grenier dans le cadre de l'opération Masse critique je pensais qu'il s'agissait de photos et de textes du Périph' parisien.

J'ai toujours été fascinée par cette voie circulaire que j'ai vue construire quand j'étais petite. le boulevard périphérique fait le tour de la capitale. Il est situé en grande partie sur le tracé des anciennes fortifications de la commune de Paris. Cet univers clos qu'il constitue fait l'objet d'une certaine fascination en ce sens qu'il est unique en son genre.

Cette autoroute en milieu urbain a été inauguré en avril 1973 et petite je regardais les lumières des phares scintiller dans la nuit avec émerveillement.



En ouvrant ce petit livre au format original j'ai été surprise. Et bien non, il n'y a pas de photos du Périph' ni de commémoration du 42èmes anniversaire de sa création. Il y a une proposition très intimiste de présenter l'émotion qu'évoque ce lieu par un auteur que je découvre, qui est très influencé par la culture japonaise.



Nicolas Grenier propose donc d'aborder le sujet par des poèmes : le haïku est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. C'est une forme très concise : dix-sept syllabes en trois vers (5-7-5) qui donnent un rythme aux mots très agréable.



Tout était donc rassemblé pour que je passe un bon moment mais la magie n'a pas du tout opérée. D'abord le sous-titre « anatomie d'une catastrophe française » est incompréhensible dans la mesure où je n'ai pas ressentie de parti-pris. Il y a aussi beaucoup de haïkus qui n'évoquent absolument pas le périphérique et qui me semble hors sujet : les passages cloutés, le taxi hélé, le local poubelle ou encore le bord de mer. Je suis donc passée à côté et je n'ai pas ressenti d'émotion, dommage !



Commenter  J’apprécie          10
14 lignes

Un beau recueil de nouvelles autour d'un même sujet: le métro parisien. Il est représenté avec poésie et douceur. C'est le moment d'une réflexion intérieure ou d'une invitation au voyage. Mais surtout, comme le montre très bien 14 lignes, c'est un objet du quotidien qui aiguillonne nos histoires. Chaque auteur a son style et sa façon de voir le métro, cela crée des nouvelles perspectives. L'imagination et l'originalité sont au rendez-vous.



Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Nicolas Grenier (39)Voir plus

Quiz Voir plus

Métro Quiz

🎬 Film français réalisé par François Truffaut sorti en 1980, avec Catherine Deneuve et Gérard Depardieu, c'est ...

Le premier métro
Le dernier métro
L'ultime métro

10 questions
87 lecteurs ont répondu
Thèmes : métro , chanson , romans policiers et polars , cinema , romanCréer un quiz sur cet auteur

{* *}