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Critiques de Nicolas Poupon (37)
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Kirouek !

En flânant dans une librairie solidaire, j'ai tout de suite été attirée par la bonne bouille de Barnabé. Bien sûr je ne connaissais pas encore son nom mais j'ai eu envie de partir à sa rencontre! Je précise que l'album est celui de l'édition de 2001 et la couverture est chatoyante.

Et pourtant,mon pauvre Barnabé vit dans une ville qui a été colonisée par une horrible maladie: la rabougritte. Sous forme de nuages elle avale tout ce qui est coloré afin que le gris règne,aussi bien sur la ville que dans le cœur de ses habitants. Le pire c'est que tout le monde en est satisfait. La contagion est terrible. Tous les bouquiniers ont été détruits,car à cette époque il faut savoir que les livres poussaient dans des arbres: les bouquiniers,et sans livre,plus de couleur, plus d'histoire,une seule version tristounette de la vie. Heureusement Barnabé à réussi dans minuscule jardin,à préserver un bouquinier qui porte son dernier fruit. Et Barnabé à un plan mais parviendra-t-il à redonner les couleurs au monde? Avec son fidèle ami l'oiseau Kirouek,ils vont en tout cas s'y atteler. C'est une jolie fable philosophique sur l'importance de ne pas se laisser envahir par l'uniformité et la pensée unique. Les dessins me plaisent beaucoup, pleins de naïveté, et de couleurs addictives...on en veut encore !
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Noir Foncé

Noir Foncé est une réédition de vieilles histoires de Nicolas Poupon. le livre est lourd, le papier très épais, le format est grand et met en valeurs le jeu des contrastes de noir et blanc. Autour du thème de la mort, du suicide, l'auteur nous propose quelques récits en bande dessinée, d'autre en une seule illustration avec un commentaire, quelques textes en vers et quelques nouvelles en proses avec souvent le ton des fables. C'est une sorte de patchwork autour d'un thème, noir comme les illustrations. J'ai aimé l'accord entre le graphisme et l'atmosphère, mais l'ensemble des histoires est assez anecdotique, on se disperse un peu, les récits sont trop brefs pour qu'on s'attache à un personnage. Une lecture sans doute pas inoubliable.
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Le pigeon de la onzième heure

Martin est mort, Martin était un ouvrier modèle, pas causant, ne souriant jamais, pas d’amis, un “No life” comme disent mes enfants. Il meurt dès le début de l’histoire, et nous suivons son parcours pour le Paradis.

Dessin en contrastes, trait réaliste légèrement exagéré, beaucoup de noir, les couleurs réduites au minimum, juste pour suggérer une ambiance chaude ou froide avec un ocre ou un gris bleuté qui se contentent d’accompagner le noir. On navigue dans une ambiance étrange qui n’est pas sans rappeler Marc-Antoine Mathieu et François Boucq pour la dérision ou Charles Burns pour le morbide.

C’est une quête, pour se retrouver au Paradis, et évidemment, la chute est totalement cynique, en rapport avec la vie terne qu’a mené Martin. La révélation risque d’être assez décevante pour lui, mais à travers cette aventure, se sont les religions avec le sens qu’elles octroient à la vie qui sont particulièrement égratignées. C’est un pamphlet drôle et cynique, une lecture qui donne à réfléchir, même si elle enfonce quelques portes ouvertes, mais personnellement, j’éprouve toujours un certain plaisir quand il s’agit de se moquer des visions de l’au delà.
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Faire semblant les jours d'orage

L'album s'ouvre sur du rose : une scène sirupeuse de baiser langoureux, avec dialogues à l'avenant :

" - La vie m'a fait ce cadeau cruel qu'est l'amour, Rebecca... TON amour ! Jamais je ne laisserai un autre me le reprendre...

- Ooooh Ryan... "

Y aurait-il tromperie sur la marchandise par rapport à la couverture !? Pas de panique, on n'est pas dans une BD girly, oh non ! Le ton change rapidement, on redescend sur terre, dans une banlieue dite 'défavorisée'. J-P adolescent brisé, mutique, haineux, qui subit au quotidien un beau-père violent. Et Mike, solitaire, trop gentil/faible, dont le père est parti et la mère devenue accro aux séries télé à l'eau de rose... Et autour, des bandes de durs désoeuvrés, qui ont choisi leurs têtes de turc - Mike est de ceux-là. Comme le laisse présager la couverture, le récit tourne en road-trip...



Album sombre sur le fond (violence, haine, désespoir...) et sur la forme : le bleu foncé domine largement, éclairé de loin en loin de touches de couleur - le rose bonbon des feuilletons, et du sang, mais pas seulement. Violence, déprime, peur s'effacent parfois derrière tendresse et humour... Quant à la fin, noire, grise ou autre, je vous laisse découvrir.



Une histoire triste, émouvante et belle.
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Le cri de l'autruche, Tome 3 : Le chant du ..

Des animaux mis en scène pour des scènes drôles ( ou non).

Il y a quelques bons gags et des trouvailles. Mon préféré : la rencontre du canard et d'une bouée-canard. Sinon on rencontre des paresseux, des éléphants roses, des pigeons voyageurs.... et beaucoup d'autres bestioles à la vie mouvementée.

Un Bd sans prétention pour sourire, avec un zeste de sexe.

Sympathique.

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Le fond du bocal, tome 1

J'ai découvert cette bd au détour d'un passage à la bibliothèque ayant aimé le trait de crayon je l'ai embarqué sous le coude.



Je suis mitigée sur cette série je lirai le tome 2 mais il est vrai que l'auteur ne peut pas créer beaucoup de situations différentes en partant du principe que ces poissons restent dans leur bocal.



Quelques situations drôles mais sans plus pour moi.
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Le fond du bocal, tome 1

Les gags tournent très vite en rond....

Pas vraiment emballé par le dessin. D'accord, les poissons sont expressifs, mais quand il s'agit du chat ou du chien, c'est très stéréotypé, les couleurs sont agressives et sans finesse. Et l'humour m'a fait un peu sourire au début pour vite laisser la place à l'ennui, c'est un peu toujours la même chose.
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Super sensible : Monsieur José

Une série qui se veut sympathique sur les chroniques d'un jeune garçon hyper sensible. Ce récit est une chronique de l'apprentissage de la vie durant l'enfance. Notre héros parle à son poster de Hulk qui lui prodigue quelques conseils utiles tout comme le hamster fantôme.



On l'aura compris, c'est léger mais ce n'est pas frais. C'est même plutôt lourd et indigeste ! Le gros point faible est le manque de consistance du scénario qui va rester assez plat. Il y a certes un peu de tendresse dans un monde de brutes mais cela ne suffit pas pour emporter l'adhésion. Au moins, on ne pourra pas dire que je suis un super sensible !
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Romeo Crapoto : Albert et le Loup N.1

Voilà un exemple positif d'une bande dessinée destinée à un public très jeune et qui sait faire preuve d'une réelle originalité en partant d'une histoire toute simple d'amitié entre un crapaud et un petit ver de terre qui ne sait pas nager.



J'ai même pris plaisir en tant qu'adulte de lire cette histoire à mon petit garçon. C'est dire ! Il ne faut pas se leurrer : même dans la catégorie « jeunesse », les différences peuvent être notables d'un titre à l'autre.



La page d'ouverture qui nous présente les personnages est remarquable notamment dans sa narration. On a l'impression d'assister à un véritable dessin animée. La colorisation est un peu flashy; cependant cela contribue à donner une véritable vie autour de cette marre où il se passe tant de choses.
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Faire semblant les jours d'orage

Cela ne sera pas le premier album du genre concernant un trio de personnages dans un road-movie à la française dans une virée en camionnette sur les marchés de villages. On apprend petit à petit à connaître les protagonistes car on entre dans leur intimité. le récit prend alors une autre dimension alors qu'au départ, ce n'était pas vraiment idyllique.



C'est à la fois dur par son contexte que celui de la cité où il ne fait pas bon vivre mais également empreint de beaucoup de tendresse. Et pour une fois, on évite un langage peu châtié à quelques exceptions près... On est proche d'un film comme La haine par exemple.



Il y a également de belles trouvailles de la part de l'auteur comme les interludes à la Arlequin d'une mère trop plongée dans les soaps TV du style Gloire, Amour et beauté et qui oublie par la même occasion de vivre. La colorisation en noir et bleu est assez originale également et il y a un bon rendu au niveau du dessin. le titre semble également assez évocateur.



Bref, il y a plein de choses qui sont subtilement sympas dans ce one-shot. Au final, la lecture s'est révélée assez agréable. Au fond, peut-être que j'aime les histoires d'amitié de deux êtres qui n'ont pas eu beaucoup de chances dans leur vie. Cela prend au tripes pour peu qu'on possède un peu de sensibilité pour ces choses là !
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L'ombre d'un nuage

Quand 6 enfants décident de capturer un nuage pour se protéger de la canicule ça donne un joli récit tendre et rempli d'humour.



"L'Ombre d'un Nuage" est une histoire qui mélange l'album jeunesse et la bande-dessinée. C'est un récit d'aventures et d'amitié adorable. Le ton enfantin de la narration est craquante et les illustrations sont juste sublimes. Nicolas Poupon a un talent certain pour le dessin.
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Le fond du bocal, tome 1

Faire une BD humoristique mettant en scène un poisson rouge... fallait oser le challenge, et Mission accomplie pour cet album qui m'a bien fait rire !!!



Là pour le coup, je vois bien 5-6 gags à faire, mais de là à remplir un album...

Et bien bravo à Nicolas Poupon qui me donne du coup envie de continuer dans la série !!!



Un must par les temps qui courent !!



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Fleur de géant

Un album magnifique sur l'amitié entre Fleur, une toute petite fille et Gontran, un géant! Fleur devient sa souffleuse, et lui raconte des milliers d'histoires, jusqu'au jour où ils rencontrent une belle géante dont Gontran tombe amoureux...
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Une île à la mer

Quand un PDG d'entreprise se retrouve à palabrer avec un poète nihiliste présent sur une minuscule île déserte depuis 7 ans, au beau milieu de la mer, c'est Carlos Ghosn en fuite qui se confine avec Samuel Beckett en short. Variations autour d'un thème, choc des visions, les réflexions de ces deux naufragés sont courtes (une à trois pages maxi), sous forme de gags existentiels, où l'absurde se mêle au loufoque, le cynisme à la légèreté, la prison aux vacances. Tantôt brillant, tantôt con (c'est une qualité dans ma bouche), on aimerait que le fil de l'histoire s'étire à l'infini, ne plus quitter ces personnages, leur connaître des intrigues sur la longueur. L'hilarant côtoie parfois le convenu (surtout dans la première partie), mais quand c'est bon, c'est bon !



Fétichiste des albums de Nicolas Poupon (je lis tout du zigoto), cet album partait sur une idée forte, prometteuse, présageant des sommets d'humour et de philosophie. Certains passages sont merveilleux (en témoignent quelques citations), il y a du fond et de la forme, des thèmes d'actualité, du sens et du non-sens, du contre-sens et des palmiers qui imitent des platanes enroués. Bref, il y en a vraiment pour tous les goûts dans ces pages.



Je pense cependant que le format court (ces gags ont été édités dans les revues "Mauvais esprit" et "AAARG!") a un peu dilapidé l'excellente idée de base. Les dialogues de certains gags n'atteignent pas toujours l'excellence que je connais de cet auteur, quelques gags sont trop brefs, fréquents, cassent l'homogénéité d'ensemble, j'ai le sentiment que l'ouvrage méritait un traitement au long cours pour crier au chef-d'œuvre. Pour autant, Poupon la peste rattrape très bien l'affaire dans la deuxième partie du livre, fameuse leçon d'absurde. J'aime tellement de choses là-dedans, qu'elles font vraiment oublier les rares faiblesses du livre.



Reste une très bonne BD, intelligente et divertissante, qui nous plonge avec les protagonistes, au milieu de nulle part, à réfléchir sur le monde. C'est déjà pas si mal, non ? Saura-t-on un jour de quoi se nourrissent ces doux rêveurs ? D'où viennent les autres naufragés ? A qui appartient le trésor ? Tellement d'axes encore à creuser... Eh, les gars de "6 pieds sous Terre", on ne cracherait vraiment pas sur un tome 2 !
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Le pigeon de la onzième heure

C'est un album vraiment intéressant à lire, principalement parce que l'univers que met en place Nicolas Poupon est attachant et sincère. Il arrive à ne pas tomber dans le sentencieux rébarbatif, plein de grandes phrases, préférant une approche plus simple et directe, plus axée sur les émotions. Comme Martin, on suit ce périple nonchalant en acceptant les choses telles qu'elles viennent !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Le fond du bocal, tome 3

Faut-il être tombé au fond du trou pour lire le fond du bocal? Ce n'est pas les héros de la bd, les poissons rouges qui vont être d'accord. Mais qu'en dit le lecteur?



Nicolas Poupon nous propose encore un tome des aventures de ces poissons rouges qui ne tournent pas en rond décidément. Dans leur petit bocal, des poissons échangent autour de leur rêves comme aller en mer, rencontrer des potes d'autres couleurs; de leur concret comme la dépression avec la méthode Coué, la télévision en regardant Flipper le dauphin ou de leurs espoirs en protégeant le bocal du chat par un oiseau ou sublimer le quotidien avec un bouquet de fleurs. Le tout est placé dans notre réalité avec la référence à Nicolas Sarkozy, encore président de la république ou à l'émission de télé-réalité Loft Story .





Un humour léger, un peu trop à mon goût. Un livre que je vais oublier, surement le syndrome du poisson rouge, un tour dans le bocal et j'ai oublié.
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Faire semblant les jours d'orage

Il y a beaucoup de sensibilité dans cet album dont j'ai fait durer la lecture sur 8 jours afin de ne pas arriver au dénouement trop rapidement.



Il s'agit d'une belle histoire d'amitié entre deux jeunes hommes de banlieue unis malgré eux par leur solitude et leur différence.



La première partie de cette BD dépeint la violence de la vie dans les citées de grandes agglomérations. Parfaitement retranscrit ici j'ai été bouleversée par ces pages sombres à l'ambiance pesante quand la jeunesse n'a rien d'autre à faire que de régler ses comptes entre elle et tenter d'occuper un territoire dont elle estime être le maitre.



JP a réglé ses comptes avec son beau-père, informé par Mike que ce dernier a été retrouvé mort à son domicile, ils partent sur les routes direction le centre de la France dans le but de pouvoir s'enfuir dans n'importe quelle direction si les flics les retrouvaient.



Ils font alors la rencontre d'un curieux vendeur ambulant qui les prends sous son aile...



La suite à vous de la découvrir ...



Cette BD commence comme un témoignage cru, sans fond de la vie en banlieue et glisse doucement vers la poésie, la délicatesse et l'apaisement...



Les dessins sont beaux, les visages et attitudes parfaitement maitrisés.
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Le fond du bocal, tome 2

Petit album humoristique sur l'histoire de poissons rouges dans un bocal. C'est drôle et distrayant.
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Le fond du bocal, tome 1

Bon, tout n'est pas génial MAIS, presque tout est sublime d'humour et superbe de dessin. En quelques coup de crayon nous partageons la vie de ces pauvres poissons dans leur bocal. Et il s'en passe des choses, des idées, des drames dans ces bocaux! C'est réellement une série délicieuse à découvrir.
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Kirouek !

Un mignon petit conte, sans grande prétention et avec une belle morale, qui incite à la lecture et à la joie de vivre. C'est agréable et pour une lecture avec des enfants, ça devrait passer sans problème. Le dessin exploite très bien les couleurs et le noir & blanc, et reste dans le très correct.



Je n'aurais pas grand chose à en dire, ce n'est ni inoubliable ni indispensable, mais c'est sympathique et mignon, quelque chose qu'on peut lire sans en attendre un chef-d'oeuvre et qui sait prendre le temps de divertir. Parfois ça fait du bien, des histoires simples comme celle-là.
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