Ces idées vont de pair avec la conception de la personne.
Sans vouloir opposer les cultures d'une manière trop radicale, on peut avancer que, pour l'Occidental cartésien, la personne constitue un donné individuel, séparé du reste du monde et circonscrit par son corps ; selon la vision chinoise, la personne est davantage un lieu d'interaction avec son environnement naturel et social, un foyer d'énergies qui existe et se définit par rapport à ce qui l'entoure.
Cette conception chinoise de la personne peut être rapprochée de l'idée centrale de la sociologie moderne, selon laquelle l'homme est un produit de la société.
Si la vision chinoise est bien entendu d'ordre cosmologique plutôt que sociologique, cette cosmologie possède des implications sociales : plutôt que d'être considéré comme un individu autonome et irréductible, l'homme est envisagé comme une position dans le réseau et les hiérarchies sociales.
le fatalisme ou l'idée d'une prédestination encourage à la passivité et à la paresse ; pour Mozi, chacun a prise sur sa conduite et doit se corriger ; chacun mérite ce qui lui arrive