La morsure est souvent mortelle pour l'homme et le venin est fortement neurotoxique. Depuis que j'explore l'Australie, je n'ai pas encore eu la chance de capturer une seule "Vipère-de-la-Mort". Les ouvrages herpétologiques mettent en garde contre la tactique d'attaque de l'animal qui frappe comme un ressort, de façon agressive. A vérifier ! De nombreuses erreurs se glissent dans les livres d'herpétologie.
Si l'univers est aujourd'hui perçu par les scientifiques comme une prodigieuse mathématique, une aventure quantique, la Nature quant à elle révèle peu à peu ses fonctionnements, ses structures complexes, les charpentes d'un édifice incommensurable, en perpétuelle mutation. Les signes et leurs forêts de symboles méritent de s'y attarder.
Curieusement, lorsque je traverse des paysages grandioses, les dunes d'un désert, l'éden d'une jungle, une force particulière me freine, puis m'entraine dans ce voyage unique. Impression confuse que cette expérience vécue ne m'appartient qu'à demi. Elle s'imbrique et stimule avec autre chose d’indéfinissable qui à la fois inquiète et stimule. Je vis comme en écho, en résonance avec des milliers d'autres dimensions perceptibles ou non.
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Je connais bien sûr les raisons de ma passion pour les reptiles, mais, aplatie dans l'herbe haute, je les comprends mieux encore. C'est que, outre leur beauté, leurs couleurs qui me font chanter la tête, face au danger, ils savent se camoufler, faire front lorsqu'ils sont acculés. Ils sont comme moi, farouchement individualistes, ne vivent pas en couple, se rencontrent à la saison des amours et se séparent le plus simplement du monde. Parfaitement libres sur leur territoire de chasse et de mort.