Née en Iran, Niloufar a adopté la France et sa culture comme elle a été adoptée par elle. De cette langue française devenue pour elle une seconde patrie, elle a fait sa passion et son métier.
Normalienne et agrégée de lettres, diplômée en langue et civilisation persanes, elle a consacré plusieurs années à la recherche sur la littérature de la Renaissance avant d’enseigner à l’université et dans le secondaire, en France mais aussi à Londres. Depuis 2007, elle vit à Bruxelles où elle enseigne et se consacre à ses activités de traduction du persan.
Parlant couramment plusieurs langues, dont l’anglais et l’italien, et ayant vécu dans différents pays d’Europe, les questions interculturelles et le multilinguisme sont au cœur de son parcours et de ses centres d’intérêt. C’est avec bonheur qu’elle coopère depuis quelques années avec son ami Franck Merger à la traduction des oeuvres du poète et cinéase iranien Abbas Kiarostami pour Po&psy, ce qui lui donne une magnifique occasion de revenir aux sources persanes.
Bien avant de devenir Premier peintre du roi, et de réaliser les décors de la galerie des Glaces à Versailles, Charles Le Brun fut élève de Simon Vouet. De quel tragédien fit-il le portrait en 1642 ?