Toutefois la famine et la destruction de l'Irlande rurale ne remontaient qu'à quelques générations. Il y avait des gens vivants dont les grands-parents avaient connus ces années-là. Le traumatisme devait être ancré profondément dans le matériau génétique dont j'avais été faite. Je ne peux pas l'oublier, pensai-je, même si je n'en ai pas le souvenir. Cela ne m'appartient pas; mais à qui d'autre cela appartient-il?