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3.52/5 (sur 27 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Biafra, Nigeria , le vers 1745
Mort(e) à : Cambridgeshire , le 31/03/1797
Biographie :

Olaudah Equiano, plus connu en son temps sous le nom de Gustavus Vassa, fut un esclave, affranchi, marin et écrivain britannique calviniste d'origine africaine, qui vécut principalement dans les colonies britanniques d'Amérique et au Royaume-Uni.

Fils d'une famille igbo aisée, il fut enlevé et devint esclave à l'âge de dix ans. Transféré à la Barbade, il y fut acquis par un officier britannique qu'il accompagna en Virginie puis en Angleterre.

Baptisé, on lui donna le nom européen de Gustavus Vassa. Equiano devint marin et servit son maître pendant la guerre de Sept Ans.

Vendu à un commerçant, il lui racheta, le 11 juillet 1766, sa liberté pour quarante livres. Il exerça la fonction de barbier à Londres en 1767, avant de s'embarquer à nouveau pour rejoindre successivement la Nouvelle-Angleterre, le Nicaragua et les régions arctiques au sein de l'expédition menée par le naturaliste britannique Constantine John Phipps en 1773.

Il devint une figure influente de l'abolition de l'esclavage et accompagna l'installation des premiers anciens esclaves noirs jusqu'à Freetown au Sierra Leone.

À la demande des abolitionnistes, Olaudah Equiano publia en 1789 son autobiographie, sous le titre The Interesting Narrative of the Life of Olaudah Equiano, or Gustavus Vassa the African, written by himself, l'un des très rares témoignages direct des traites négrières par un de ceux à l'avoir vécu en tant qu'esclave.

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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
J'avais souvent vu mon maître et Dick lisant, et j'étais fort curieux à l'idée de parler aux livres comme je croyais qu'ils le faisaient, afin de savoir comment toutes choses avaient commencé ; pour ce faire, je prenais souvent un livre et lui parlais, et le plaçais à mes oreilles, lorsque j'étais seul, dans l'espoir de l'entendre me répondre ; et je fus très déçu quand je remarquai qu'il restait silencieux.
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Nous avions déjà perdu notre pays, notre maison, et presque tous ceux que nous aimions. Les acheteurs et les vendeurs auraient pu se débrouiller pour ne pas nous séparer de nos derniers parents ou amis. Notre souffrance et notre labeur ne leur suffisaient-ils donc pas? Que gagnaient-ils de plus à faire preuve d'une telle cruauté? Mais c'était leur façon d'agir et ensuite ils allaient à l'église le dimanche, et se disaient chrétiens.

p.53
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Je ne crois pas que les marchands d'esclaves soient nés plus mauvais que les autres hommes. C'est le commerce des esclaves et l'avidité qu'il engendre qui ont endurci leur âme et tué leur aptitude à la bonté. Si ces hommes avaient suivi une autre voie, ils seraient peut-être devenus aussi généreux, justes et sensibles qu'ils sont devenus insensibles, rapaces et cruels.

p.109-110
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Souvent j'ai eu envie de dire aux marchands d'esclaves: "Lorsque vous réduisez des hommes à l'esclavage, vous les privez de la moitié de leur vertu. Votre exemple les incites à la supercherie, au pillage, à la cruauté.
Vous les volez, et vous les forcez à travailler pour vous et à vivre dans un état permanent de révolte. Et vous les plaignez ensuite qu'ils ne soient ni honnête ni fidèles! Vous les abrutissez à force de coups de fouets, vous les laissez dans l'ignorance. Et vous dites ensuite que leur cerveau sont imperméable à la culture. Pourquoi utiliser vos instruments de tortures sur des hommes tout aussi capable de raisonner que vous?..."
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[...] and compel them to acknowledge, that understanding is not confined to feature or colour.
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Olaudah Equiano
Le premier objet qui s'offrit à ma vue quand j'atteignis la côte, ce fut la mer ainsi qu'un bateau au mouillage qui attendait sa cargaison. Ce spectacle m'emplit d'un étonnement sans bornes, qui se mua bientôt en terreur quand on me transporta à bord. Aussitôt quelques hommes d'équipage me tournèrent et me retournèrent en tous sens pour voir si j'étais solide, et j'acquis la certitude que j'avais pénétré dans un monde de démons et qu'ils allaient me tuer...Je demandais aux Noirs qui m'avaient amené à bord si ces hommes blancs au regard effrayant, avec leurs figures rouges et leurs cheveux flottants, n'allaient pas nous manger. Peu après, les Noirs s'en furent, me plongé dans le désespoir. Je me vis alors privé de toute chance de retrouver mon pays natal.
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