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4.11/5 (sur 33 notes)

Nationalité : Afrique du Sud
Né(e) à : Wittebergen, Basutoland , 1855
Mort(e) à : Le Cap , 1920
Biographie :

Fille d’un pasteur méthodiste allemand brutal et d’une mère anglaise de la colonie du Cap, elle connut une enfance pénible et entreprit seule sa propre éducation. À dix-sept ans, elle s’enfuit et travaille comme domestique dans une ferme isolée. De cette expérience naît son premier livre The Story of an African Farm, écrit en 1881, et rédigé à la suite de deux romans semi-autobiographiques, plus ou moins achevés qui ne seront publié qu’après sa mort par son mari S. C. Cronwright (From Man to Man, 1926 et Undine, 1929). Elle s’installe à Londres et, après bien des refus, parvient à faire publier son livre, en 1883, sous le pseudonyme de Ralph Iron . Avec le succès immédiat de ce livre, sa vie change, et pendant les sept ans de son premier séjour en Angleterre, elle tient une place importante dans la vie littéraire et politique, en particulier dans le mouvement féministe, où, en compagnie notamment de la fille de Karl Marx, Eleanor, elle prend la défense des ouvrières exploitées, des prostituées, des femmes battues, ou abandonnées dans la misère. Amie d’Havelock Ellis, elle poursuit à ses côtés une réflexion sur la sexualité. De retour en Afrique du Sud, elle produit de nombreux textes polémiques, notamment elle critique avec véhémence l’annexion de la future Rhodésie par Cecil Rhodes et de ses partisans (Trooper Halket of Mashonaland, 1897), plaide pour le pacifisme (A South African’s View of the Situation, 1898), la justice sociale (The Trasvaal Leader, 1908), et revendique l’égalité des sexes (Woman and Labour, 1911 : La Femme et le travail, essai traduit de l'anglais par T. Comde, préface d’Émilie Gourd, Fischbacher, 1913, 132 p., épuisé). Parallèlement, elle manifeste une prédilection pour les rêves, les visions et les allégories (Dreams, 1890 : Rêves, traduit de l'anglais par Henriette Mirabaud-Thorens, préface de Marie Diémer, Flammarion, 1913, XII-148 p., épuisé / Contes de Schreiner, Trois rêves dans le désert sous les mimosas, extrait de Rêves d’Olive Schreiner, traduit du russe [?] par les Drs Sophie Abrachkewitch et Louis Fuster, Imprimerie de la Manufacture de la Charité, Montpellier, 1899, épuisé ; Stories, Dreams and Allegories, 1923). Après un dernier séjour en Angleterre entre 1913 et 1920, elle revient mourir dans son pays.




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Source : http://www.librairie-compagnie.fr
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
L'humanité n'est qu'une fleur éphémère sur l'arbre du temps... Tout ce mal, tout ce mal qu'on se donne pour vivre, et puis plus rien.
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Olive Schreiner
La pire offense que l’on puisse faire à un être, c’est de déformer sa nature.
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Ce qui pour vous est bien réel, à moi me parait fou. Quand vous êtes au plus noir de l’angoisse, je vous regarde avec étonnement. L’amitié est précieuse, c’est un bâton sur lequel on s’appuie ; mais le jour où l’on vient à s’appuyer trop fort, il cède. C’est quand elles sont le plus en peine que les âmes sont les plus seules.
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L’habileté peut s’acquérir avec le temps et beaucoup de travail. L’amour et le désir du beau , on les porte en soi en naissant. Ensuite on forge son outil. C’est un travail très dur.
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Lorsqu'on avance en âge, il arrive quelques fois que l'on prie le Destin en disant : Frappe-nous tant que tu veux, porte-nous les coups les plus durs ; mais par pitié ne nous fais pas souffrir comme nous avons souffert quand nous étions enfants.
Car l'immense solitude et l'immense ignorance de l'enfance déchirent l'âme comme la pire des flèches.
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Le soleil dardait maintenant ses rayons à la verticale. C’était midi. Et l’on voyait la terre palpiter.
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C'est moins ce qu'on nous fait que ce que l'on fait de nous, qui nous blesse, dit-elle enfin. La pire offense que l'on puisse faire à un être, c'est de déformer sa nature.
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Mais quelle solitude, quelle souffrance ! Cette nuit et toutes les autres à venir ! Oh ! cette angoisse qui sommeille tout le jour dans le cœur comme un énorme ver et se réveille la nuit pour vous ronger.
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Mais il y a dans le monde davantage d'imbéciles et bien moins d'hypocrites que ne croient les gens raisonnables. Les hypocrites sont aussi rares que les icebergs sous les tropiques, les imbéciles aussi communs que les boutons-d'or au bord d'un fossé: on ne peut faire deux pas sans les écraser, et l'on n'ose même pas se mirer soi-même dans l'eau de peur d'en rencontrer un de plus.
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Le jour, nous apprenons à lire et nous sommes troublé (sic) parce que nous ne comprenons vraiment pas pourquoi f-i-l se dit "fil" et f-i-l-s "fils". On nous dit que c'est ainsi parce que ce n'est pas autrement. Mais cela ne nous satisfait pas ; nous détestons apprendre à lire, nous préférons construire de petites maisons avec des pierres. Celles-là nous pouvons les construire comme nous voulons, et nous savons au moins pourquoi.
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