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3.15/5 (sur 82 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Thionville (Moselle) , 1976
Biographie :

Olivier Larizza est un écrivain français d’origine italienne.

Il enseigne aussi la littérature anglaise à l’université.

Il a longtemps vécu à Strasbourg et, depuis 2003, partage son temps entre la capitale alsacienne et la Martinique. Un entre-deux qui influence son œuvre littéraire, laquelle se répartit entre romans, récits, contes, essais et poésie.

Larizza est un auteur qui évolue en marge des modes mais dont les livres séduisent un public de plus en plus large (le cap des cent mille exemplaires vendus en France a été franchi en 2010) grâce notamment aux écoles qui l’étudient. Ses textes évoquent le monde, l’existence, le bonheur, l’art, Dieu, l’amitié, l’amour, l’enfance et la guerre. Il a également écrit sur le vélo. Il est traduit en plusieurs langues.

Son style, qui varie selon les genres, est très personnel, souvent effusif, et va de l’ironie et la dérision légère au tragique le plus poignant. Beaucoup de couleurs, de sensations, de sentiments, et parfois des fulgurances étourdissantes.

C’est « une prose où l’humble touche au sublime » (Valeurs actuelles). Olivier Larizza explore aussi bien l’intime que les émotions universelles, et semble les unir dans une quête d'absolu.
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Source : www.olivier-larizza.com
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L'universitaire Olivier Larizza est l'Invité du Jour sur la chaîne télé vià-Mirabelle en tant que coordinateur du livre-enquête « Fessenheim et le dogme nucléaire français » (Andersen). L'interview a lieu le 17 avril 2019 (deux jours après l'incendie de Notre-Dame de Paris) et porte notamment sur la propagande officielle, le projet d'enfouissement des déchets radioactifs à Bure (Meuse) ou l'argument du charbon allemand utilisé par les pro-nucléaires.


Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’est pas parce que tu ne peux pas percevoir quelque chose que cette chose n’existe pas.
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- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore. (P.165/166)
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« – (…) Tous les jours, dans notre pays, la solitude gagne du terrain et les inégalités sociales se creusent. Et tu sais pourquoi ?(...) Parce qu'il y a de plus en plus de gens qui écrivent. Untel rédige un roman, untel pond des poèmes, un autre tient un blog... C'est une vraie épidémie. Tout le monde veut son quart d'heure de gloire. D'après un sondage, plus de onze millions de Français ont un manuscrit dans leurs tiroirs. (…) Et cinq millions se confessent dans un journal intime. Avec Internet et les possibilités d'autoédition, n'importe quel scribouillard se prend pour Bernard Werber. (…) Et voilà comment le nombre de pauvres célibataires, ou de célibataires pauvres, explose. (…) Les gens se lancent à corps perdus dans l'écriture, donc ils s'appauvrissent, donc ils optent pour le célibat. (…) Sans parler du fait qu'un écrivain ne fait plus rêver les foules ! Qui se sent prêt aujourd'hui à sacrifier une vie normale pour les névroses quotidienne d'un auteur? »
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« E-book, e-monde, e-gnoble ! » Si vous voyez le jeu de mots…
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Ecrirai-je encore, se demande souvent Umberto Eco, si on me disait que demain une catastrophe cosmique allait détruire l'univers, si bien que personne ne pourrait lire demain ce que j'écris aujourd'hui ? Au premier abord, la réponse est non. Pourquoi écrire si personne ne peut me lire ? Ensuite, la réponse est oui, mais uniquement parce que je nourris l'espoir désespéré que, dans la catastrophe des galaxies, une étoile survivra, et que demain, quelqu'un pourra déchiffrer mes signes.
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Vous savez, les livres, c’est comme les enfants : le plus difficile ce n’est pas de les faire, c’est de les élever. Je n’ai plus écrit aucun des bouquins que j’ai publiés par la suite, mais je les ai tous reconnus et j’ai assuré leur promotion de bout en bout, en bon père de famille. Vous voyez, tout le mérite me revient finalement.

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"- Je ne serai heureux que lorsque je serai un occis mort.
- Ce qui est un pléonasme, repartis-je dans un réflexe d'ancien prof de littérature
- Un occis mort est un pléonasme ?
- Ou une tautologie, comme tu voudras. En tout cas, ce n'est pas un oxymore, si tu m'autorises ce trait d'esprit.
- Comment un occis mort pourrait-il ne pas être un occis mort ?
- Tu confonds le pléonasme et l'oxymore. Un occis vivant est un oxymore." (P.165/166)
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"Et Frédéric Beigbeder de s'émouvoir : " Un roman se méritait : tant qu'il n'était pas disponible en ligne, il exigeait de nous des efforts physiques. Il fallait sortir de chez soi pour aller le choisir dans un lieu rempli de rêveurs esseulés, puis faire la queue pour l'acheter, se forcer à sourire à des inconnus atteints de la même maladie, avant de le transporter dans ses mains ou sa poche jusqu'à son domicile, en métro ou sur la plage. Le roman de papier était ce tour de magie capable de changer un asocial en mondain, puis à nouveau en anachorète, en le contraignant à rester un instant - oh ! pas très longtemps, mais un peu tout de même - coincé face à lui-même [...] Les pages lues sur papier étaient une conquête, lire c'était déchiffrer un univers, comme un explorateur ou un alpiniste du cerveau humain. La lecture sur papier était davantage qu'une distraction, c'était une victoire !"."
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« Afin de prendre un peu de hauteur, je monte au dernier étage : les livres. Mais au rayon Romans, je tombe nez à nez avec trois liseuses, ces appareils barbares qui envahissent la république des lettres. La Fnac a baptisé le sien Kobo, du nom d'un grand guerrier primitif aux yeux cruels, c'est tout dire. En revanche, la librairie en ligne Amazon, homonyme de ces guerrières à cheval et aux seins nus qui sévissaient dans la jungle, a fait dans la dentelle en appelant sa liseuse Kindle : c'est joli, ça sonne comme les clochettes des rennes du Père Noël. (…) À côté des trois liseuses au garde-à-vous sur leur présentoir de métal, s'empilent de beaux romans de papier brillants et bariolés. Ces têtes de gondole ont quand même une autre tronche que le Kobo ! Grise mine et aussi sexy qu'un glaçon... »
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"Le génie est ravalé au rang d'un simple blogueur. Léon Tolstoï ou Katherine Pancol sont identiques, inclus dans le même objet. L'écran est ... communiste ! Tout le monde y est logé à la même enseigne [...]. " Beigbeder (il le cite encore !!)
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