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Critiques de Olivier Peru (1386)
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Brocéliande forêt du petit peuple, tome 1 : La ..

"Sur le lac où le vent peut courir librement

Avec votre coeur et votre âme

Sur le lac où la dame est en attente

Morgan Viviann, Gwenc'hwever

Morgan Viviann, Gwenc'hwever." Alan Stivell.





3 humains qui veulent tuer un cerf blanc, 2 korrigans qui obligent Orignace le lutin ( en panne d'inspiration ) à écrire un livre à leur seule gloire.

"Quand l’inspiration ne vient pas, il faut aller à elle ! Foi de Teuz, aussi vrai que je parle tout seul, l’histoire que n’arriverai pas à écrire n’est pas encore née ! Il me faut un conte et c’est pas ça qui manque dans nos parages !"





Le décor est là dans la forêt de Brocéliande et ses légendes, "où l'ombre et la lumière réinventent sans cesse des histoires millénaires." La fontaine de Barenton, ses animaux et son petit peuple... Et un couple va inspirer notre conteur: le jeune Merlin qui courtise la fée Viviane!

"- Nous, on observe le conteur qui observe Merlin, lui-même observé par trois pendards. Peut-être que quelqu'un nous observe ?

- Réfléchis pas trop, ça va te faire mal."





"Tout est magie ici, Viviane. Les arbres peuvent vous entendre et parfois même vous parler. Les pierres vous réchauffent quand il fait froid, les fruits ont un goût sans pareil. Quant aux créatures et aux animaux qui vivent en ces parages, vous découvrirez bien vite qu'eux aussi sont capables de merveilles. Ce monde est un trésor sans prix." murmure Merlin.





Mais rien n'est simple dans cette forêt enchantée. Merlin est le cerf blanc ... Il a invité Viviane à monter sur son dos.

"Quel animal es tu pour ne pas craindre les hommes?"





"En ce monde il est des lieux sans âge où la magie du ciel et de la terre se marient pour accoucher de forêts uniques... Des lieux où la sève donne des visages aux arbres et un goût de miel à leurs feuilles. Des lieux où les vents transforment le bruissement des futaies en chant d'une beauté sans pareille. Où l'eau des ruisseaux porte les murmures du petit peuple jusqu'à l'orée des bois. Où les rochers veillent sur les sentiers tels des guerriers pétrifiés...

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Orcs & Gobelins, tome 19 : Nerrom

Les auteurs du Monde d'Aquilon prêtent leurs jouets à David Courtois, auteur du jeu de rôle consacré à cet univers. Pour le coup l'histoire repart en arrière juste après le réveil de la grande nécromancienne elfe noire et le début de l'apocalypse zombie (voir tome 11, ça remonte à loin hein)… Nous retrouvons Nerrom le sympathique nécromancien gobelin qui revient avertir et protéger les siens. Mais pour cela il va falloir unifier des différents clans peaux vertes des Terres du Mahalal, et cela n'est pas gagné d'avance !



J'ai bien aimé. le tome est déjà riche en textes car en plus de l'histoire de Nerrom on redécouvre la culture des peaux vertes à travers ses yeux en tordant le coup à quelques clichés du genre hérités de JRR Tolkien, Warhammer et cie. Narrativement quelques bonnes surprises aussi avec le principal obstacle qui devient le principal allié, et le duo comique formé par Kragorl fils de Gorah et Ashaïa fille d'Onkboor. Ce dernier vient compenser une histoire plutôt sombre avec un danger qui vient davantage de l'intérieur que de l'extérieur… Globalement un opus bien équilibré dans la saga, bien storyboardé par Paolo Deplano, et bien dessiné par Marco Itri.


Lien : https://www.portesdumultiver..
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Orcs et Gobelins, tome 5 : La poisse

"T'as d'beaux yeux, tu sais."



Et c'est vrai que pour un Orkelin, créature mi-Orc, mi-Gobelin, estampillé 100 % scoumoune, la couleur des iris de ce batârd détonne.

La Poisse, un surnom comme héritage familial qui semble lui coller aux basques comme les non-taxes innombrables non-promises par un non-président que je ne citerai point.

Si La Poisse ne milite pas pour les gilets jaunes, il est un fervent défenseur de la vengeance, façon gros pains dans la gueule et généreuses portions de mort à volonté. Contre sa volonté fonctionne également, le mec n'est pas regardant.

Mais difficile d'envisager un avenir rageur lorsque l'on se réveille d'un énième combat dans le coltard, avec comme unique compagnon son pépère (grand-père, sic), clamsé depuis des lustres.



M'ouais, pas fou-fou de ce monde initialement intrigant flirtant ici avec le fantastique.

Basiquement, je me complaisais béatement dans un univers dont je pensais connaître les frontières.

Le pays vient de muter en y intégrant une nouvelle donne : le fantomatique.

Un insolite spectre narratif qui me sied moyen, on va pas se mentir.

Lorsque je pose mes p'tites mirettes de myope ascendant presbyte sur ce type de lecture, je m'attends à un récit ultra balisé. Baston, castagne, bourre-pif, rien que du léger avec, si possible une p'tite touche d'émotion au service de valeurs personnelles âprement défendues.

Pas que je sois hostile à toute nouveauté dès lors qu'elle s'inscrit idéalement dans la trame.

Ici, j'ai trouvé que ce nouvel aspect parasitait quelque peu le storyboard sans y apporter de plus-value retentissante.



M'en vais retrouver mes Nains, tiens, eux ne m'ont encore jamais déçus...
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Druide

Tout d'abord merci à Maks, car c'est après avoir lu sa critique enthousiaste de mars 2016 que j'avais noté ce livre.

J'essaie de ne pas acheter neuf, c'est pour ça que ça prend du temps mais jamais je n'ai oublié le titre de ce bouquin.

Quarante-neuf guerriers du Sonrygar ont été sauvagement massacrés au sein même de leur garnison, située à Wishneight. Aucune trace des assaillants mais pour l'ensemble des troupes aucun doute possible le coup vient du camp d'en face : ceux du Rahimir. Jamais ils n'ont pu se supporter, heureusement grâce au Pacte et aux Druides un semblant de paix règne encore.

Pour éclaircir le mystère de la tuerie, Obrigan le druide aux yeux blanc, est dépêché sur place. Accompagné par ses deux apprentis, il essaie de faire entendre raison au deux clans ennemis qui veulent déclencher la guerre sur le champ.

21 jours c'est le délai qu'il réussira à négocier pour trouver les coupables.

Je l'ai commencé le premier samedi du mois de décembre et je n'ai guerre était séduit par les 50 premières pages, lues d’un œil entrouvert après une soirée bien ... enfin bon! Ce n'est que lendemain matin, grâce à une météo épouvantable que j'ai littéralement été absorbé par ce bouquin. Scotché ! Quel livre ! Il rentre direct dans mon top 6 de l'ile déserte.

C'est simple : y a tout dedans. Du suspense, de l'amour, de l'amitié, de la haine … je ne vais pas citer tous les sentiments qui existent mais je crois qu'il n'en manque aucun.

Des ouvrages de cette densité et de cette intensité-là, j'en ai rarement lu depuis que je suis lecteur. L'histoire est d'un richesse, c'est impressionnant ! Pour moi c'est du niveau de Dune et d'Azteca.

L'écriture d'Olivier Péru, quant à elle, est un véritable nectar, jamais je ne me suis lassé dans ce livre. Il doit mélanger ses mots avec des drogues puissantes pour que je sois hypnotisé à ce point. En tout cas j'en redemande, j'suis devenu accro.

Enorme, énorme coup de cœur.

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Androïdes, tome 2 : Heureux qui comme Ulysse

Je pensais lire une suite du premier opus de la série qui laissait entrevoir cette possibilité. Ce ne fut pas le cas puisqu'il s'agit d'une histoire différente, avec bien sûr des androïdes, en fait un seul même qui dialogue avec son vaisseau spatial... Dans ce vaisseau, un enfant qui revient sur terre après un voyage de l'ordre d'un millier d'années, il est lui-même quasiment centenaire ayant vieilli d'environ 10 ans par tranches de 100 ans, si j'ai bien compris...



Cette histoire m'a beaucoup moins convaincu que le tome 1. Pourtant, le tout début me semblait prometteur et très vite l'ensemble s'enlise. Même si on a toujours quelques réflexions métaphysiques dignes d'intérêt, je n'ai vraiment pas accroché.



Les dessins ne sont pas non plus de la qualité du premier opus de la saga. Je poursuivrai néanmoins cette lecture en espérant mieux pour les tomes suivants.
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Martyrs, Livre 1

Je ne veux plus jamais entendre que les Français ne savent pas écrire de la fantasy. Je viens de lire un contrexemple.



Martyrs, c’est d’abord un bel objet-livre, dont la belle couverture est dessinée par l’auteur lui-même. Il parsème son livre d’illustrations qui valent mieux qu’un long discours : armoiries, cartes de tarot, etc.



Martyrs, c’est ensuite un univers-monde plutôt resserré : un seul continent dont la forme rappelle le continent eurasiatique, entouré de mers sauf au Nord qui se cogne à la limite de la carte (ça vous rappelle quelque chose ?) ; une géographie simplifiée : deux grands fleuves, quelques îles, quelques forêts, quelques plaines. Quelques villes dont la capitale Ephysar, et surtout une cité gigantesque qui possède sa propre banlieue et où vivent 10 millions d’âmes : Alerssen. Comment un tel monstre peut-il exister dans une société qui se veut médiévale ? Difficile à croire. Quoi qu’il en soit cette ville est le théâtre principal de l’action.



Martyrs, c’est aussi une société humaine mixte, même un peu patchwork. Elle est pour l’essentiel médiévale mais :

• Un seul royaume – le Reycorax - s’étend sur le continent. Les nobles possèdent des terres mais sont moins des adversaires potentiels de la dynastie régnante que des courtisans à la recherche de charges. Seule Alerssen a un statut de cité-état partiellement indépendant.

• Les seigneurs ont des chevaliers et les villes des milices, mais en parallèle le royaume entretient des légions permanentes au sommet desquelles trône une garde prétorienne impitoyable : les Fauconniers.

• Deux religions coexistent : L’officiel et traditionnel polythéisme de Ceux-qui-Tissent et le jeune culte de l’Ecriture. L’emprise religieuse sur les esprits éclairés est superficielle : nulle crainte d’un enfer, nul génocide commis en leur nom, pas de clergé tenté par le pouvoir temporel. Elles constituent un simple vernis de la civilisation.



Martyrs, c’est enfin un fantastique léger : de vieilles légendes de dragons (encore) qui courent le pays mais surtout l’existence avérée de fantômes qui hantent le monde. Ils sont très nombreux, au point que selon moi la connaissance de cette grande probabilité d’existence post-mortem devrait fortement influencer les vivants, créer des psychoses, voire désorganiser la société. Cette idée n’est pas exploitée.



Mais Martyrs, c’est avant tout l’histoire d’un certain nombre d’hommes et de femmes de ce monde. C’est Helbrand et Irmine Lacefall, deux frères issus du peuple guerrier aux yeux d’or : les Arserkers (référence aux berserkers des mythologies nordiques ?) décimé par la dynastie régnante. Orphelins, assassins de métier, ils se serrent les coudes, ne font pas de vagues mais n’en deviendront pas moins des pièces essentielles dans les complots politiques. C’est Kassis Yrasen, la dernière descendante des rois d’Alerssen, condamnée à vivre toute sa vie enfermée dans le Château des Ronces. C’est le roi Karmalys, immensément gras et laid, retors, et pourtant si fragile et dégoûté de lui-même. C’est Opimer, le chef des Fauconniers, impitoyable, l’honneur chevillé au corps et entièrement dévoué à l’Etat et au roi. C’est Hurpan Cavall, l’organisateur de la révolte des Iles du Couchant, incroyable stratège au cœur fragile. Etc. Etc. Le fragile équilibre de ce monde va s’effondrer. Le destin des hommes ne se jouera pas dans le manichéisme. Martyrs est une tragédie.



Martyrs, ce n’est pas de la fantasy épique. Très peu de combats et de batailles, mais un « peu » bien ouvragé. Un récit centré sur les dialogues, sur la discussion et les pensées intérieures qui applique un peu trop souvent le changement de point de vue d’un paragraphe à l’autre (je ne raffole pas de cette technique) mais offre de belles peintures de personnages. Un récit parfois lent qui ignore souvent les cliffs, ces suspenses de fin de chapitre qui vous poussent à lire la suite, mais qui vous imprègne et au final laisse une trace bien plus prégnante qu’une histoire dévorée en quelques jours.



Et un final éblouissant qui vous paie de votre voyage.

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West legends, tome 1 : Wyatt Earp's last hunt

Voici une série qui va nous présenter durant chaque tome les différents hommes qui ont fait le mythe de l'Ouest. On va d'ailleurs commencer ce premier tome par Wyatt Earp que Kevin Costner a rendu célèbre dans un film en 1994.



C'est un homme qui est craint à cause de sa réputation de franc-tireur surtout depuis sa prestation à OK Corall. C'est également un justicier qui n'hésite pas à rendre coup pour coup surtout envers la racaille. Bref, on a affaire à une icône emblématique de l'Ouest américain.



J'ai adoré la scène d'introduction qui produit véritablement son effet au démarrage de cette lecture. C'est véritablement du grand art. Par la suite, on continue sur le mode enquête policière dans le milieu du western.



Le récit est sérieux, appliqué et soigné. Il y a une volonté de la part des auteurs de reconstituer le mieux possible l’Ouest américain de cette époque dans lequel va évoluer Wyatt Earp. Je dois dire que le graphisme y contribue également et de manière fort éclatante.



Il est clair qu'on ressent tout de suite le décalage entre la modernité de San Francisco et les bouseux de cow-boy que représente notre héros lorsqu'il arrive en ville avec son cheval. Il ne passera pas inaperçu. Cependant, l'appât du gain dans une ville aussi civilisé peut également réveiller les plus mauvais instincts.



Quand c'est bon, je ne me prive pas de mettre 4 étoiles. C'est une série de qualité qui démarre assez fort et qui se termine de manière âpre et violente comme un bon vieux western mais sans spaghettis.
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Druide

Le druide Obrigan, un maître-loup, est mandaté de toute urgence au sein d’une cité fortifiée, car un massacre effroyable y a été perpétré. Lui qui passe la plupart de ses journées au coeur d’une forêt millénaire, à former ses deux jeunes apprentis, va devoir découvrir le ou les coupables de toute urgence.

Il n’a que 21 jours pour démasquer les meurtriers afin d’éviter une guerre ravageuse entre les deux puissants royaumes de ce pays.

A partir de ce prologue, tout s’enchaîne à une vitesse prodigieuse, le compte à rebours est lancé.



A la suite de ce druide aux yeux blancs, nous pénétrons dans un monde moyen-âgeux peuplés de créatures terrifiantes, un monde où les vieilles légendes semblent avoir un écho dans le présent, un monde où les hommes s’affrontent depuis des centaines d’années pour conserver des terres et le pouvoir, un monde sombre mais aussi plein de magie, un monde où les livres recèlent d’odieux secrets…

Avec Obrigan et ses deux apprentis nous parcourons la forêt, lieu interdit aux hommes, nous arpentons des marais inhospitaliers, nous escaladons des remparts et franchissons des douves, nous découvrons des passages secrets et des souterrains oubliés, nous chevauchons à toute allure dans des plaines verdoyantes, nous nous lançons à la poursuite de criminels sanguinaires et sans pitié, nous rencontrons des druides aux pouvoirs insoupçonnés et des hommes dont le coeur est rempli de mensonges et d’amour, nous pénétrons des forteresses inviolables, nous apprenons à utiliser le « don » qui permet aux druides de se lier avec les animaux de la forêt…



Si vous avez aimé le célèbre « Seigneur des anneaux » et que vous avez envie d’une quête fantastique pleine de rebondissements et de dangers, de personnages charismatiques, de paysages à couper le souffle, de sentiments forts et nobles, alors plongez dans « Druide ».

Si vous avez envie de suspense haletant, de batailles épiques, de personnages qui ont prêté serment et s’y tiennent quoi qu’il arrive, de réflexions sur le rôle de l’homme face à la nature, alors ce livre comblera tous vos espoirs.

Pendant 600 pages, j’ai été totalement immergée dans un univers envoûtant, celui d’un auteur que je ne connaissais pas, un auteur français, ce qui est assez rare dans ce domaine de la fantasy, qui sait allier une histoire épique et passionnante à une écriture de très grande qualité.

Je suis ravie d’avoir découvert cette pépite et je me réjouis pour tous ceux qui ne l’ont pas encore lue.
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Druide

Et encore une histoire de pouvoir, de mensonge, de trahison, de vengeance et...de fidélité.

En un lieu isolé, dans une pièce close, une cinquantaine de guerriers sont torturés, mutilés puis assassinés. Un druide et ses deux apprentis sont envoyés sur place afin d'enquêter car le capitaine y voit une empreinte maléfique. Si le ou les assassins ne sont pas découverts, une guerre va éclater. Mais cette attaque n'est que l'arbre qui cache la forêt et c'est une bien vieille histoire qui fera basculer les croyances des druides.

Je ne sais par quelle magie Oliver Peru s'y est pris mais j'ai fini par entrer dans la peau des personnages et éprouver énormément de sympathie pour eux malgré les défauts de certains. Le devoir d'un roi le pousse parfois à franchir des limites sans retour possible.

Je quitte Druide et la mère verte avec beaucoup de regrets car vagabonder dans cet univers n'était pas sans me rappeler mes incursions en terre du milieu et le sentiment de liberté et d'aventure qu'offrent de tels univers. Ce fut une lecture d'une grande intensité et je tiens à remercier Domisylzen et Ganistor , qui par leur critique m'ont incitée à le lire et m'ont permis d'avoir un énorme coup de coeur.
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West legends, tome 1 : Wyatt Earp's last hunt

Wyatt Earp une des légendes de l’ouest. Ceux qui me connaissent se doutent que j’étais en selle prête à cavaler colt à al ceinture en criant yeehaaaa ! Bon je dois avouer que mes espoirs ont été un peu douchés.



Tout doux rosalie on ne s’emballe pas je n’ai pas dit que je n’avais pas aimé. L’histoire est prenante : celle d’un Jack l’éventreur de l’Ouest qui tue à travers tout le pays. Cullen le vieux pote de Wyatt était sur le point de l’arrêter mais il a finalement était la dernière victime en date du meurtrier. Évidemment, Wyatt n’écoutant que son code d’honneur, son courage et sa loyauté envers des amis (comment ça j’en fait trop c’est Earp quand même!!!) et absolument pas pour les jolis yeux de la veuve, décide de mener l’enquête.



C’est palpitant, plein de rebondissements et j’ai beaucoup aimé. Digne d’un thriller.



Ben alors de quoi elle se plein la pied tendre ? Et bien elle se plaint parce que n’importe qui aurait pû mener l’enquête et que je n’en sais toujours pas plus sur ma grande légende de l’ouest aux yeux bleus ! Ben oui moi j’étais venue pour lui. Résultat je ne sais rien de plus que ce que tout le monde sait déjà.



Côté dessins j’ai été un peu déçue aussi. Trop ronds, trop lisses (oui même s’il y a de la bidoche éventrée ça peut être trop lisse). C’est quand même une légende de l’Ouest pas un bébé joufflu ! Oui bon j’admets j’en rajoute il n’empêche que j’aurais aimé des dessins avec plus de caractère, d’angles, de dureté.



Voilà je pinaille mais pas de quoi non plus bouder cette BD ce serait vraiment dommage.



En attendant je remonte sur mon canasson et je file vers vers de nouvelles aventures dans le soleil couchant. I’m poor lonesome cowgirlllll (mais non j’en fais pas trop je vous dis!)

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West legends, tome 1 : Wyatt Earp's last hunt

Selon les derniers standards, les éditions Soleil lance une nouvelle collection thématique confiée de tomes en tomes à des artistes différents avec pour fil directeur les légendes du Far West qu'elles fassent partie des « heroes » ou des « vilains »…



Ce tome 1 de 64 pages intitulé "Wyatt Earp's Last Hunt" est consacré au héros de Tombstone aka le survivant du Massacre d'O.K. Corral. Il est appelé par son ancien compagnon d'armes « Lucky Cullen » installé à San Francisco pour l'assister dans une nouvelle affaire plus compliquée de prévue : cela aurait pourrait être une histoire d'argent, mais il s'agit d'un affaire de meurtre ! Et notre légende vivante arrive sur place pour apprendre que son ancien compagnon d'armes est la dernière victime en date du Jack l'Éventreur californien sur lequel il enquêtait…

Le meilleur chasseur de primes du Far West doit évoluer en milieu urbain en sachant par avance qu'il a plus de chances d'oeuvrer comme proie que comme prédateur, et lui qui a toujours combattu la criminalité d'en bas se trouve démuni face la criminalité d'en haut ! Pour que le mal triomphe il suffit juste que les hommes de bien ne fassent rien, et comme les autorités ne font rien l'homme de bien qu'est Wyatt Earp se tourne vers les hors-la-loi qu'il transforme en nouveaux Robin des Bois…



Nous sommes donc dans un récit policier très sombre digne du "Seven" de David Fincher où les fausses pistes et les rebondissement pullulent :

- si on pense qu'il n'y a qu'un coupable c'est qu'il y en a plusieurs, et si on pense qu'il y en a plusieurs n'est qu'il n'y en a qu'un seul, donc sur quel pied danser ?

- les plus suspects sont forcément les moins mauvais, et les moins suspects sont forcément les pires d'entre les pires, mais qui est qui dans un panier de crabes tous plus pourris les uns que les autres ?

Depuis la mort de son frère Olivier Peru livre des récits de plus en plus sombres, et ici c'est violent, malsain et gore (et ceux qui ont lu ses tomes dans la série "Orcs & Gobelins" savent que les choses ne vont pas s'arranger du tout). Mais heureusement au fond de la Boîte de Pandore il reste encore l'Espoir ! Face à l'Argent Roi et au suprématisme WASP Wyatt Earp peut compter sur la grande alliance des déshérités et des laissés pour compte,



L'auteur retrouve Lorusso aux dessins et Nanjan aux couleurs : les graphismes sont « classiques » par rapport à ce que font les éditions Soleil aujourd'hui, à savoir un découpage classique mais dynamique, mais un parti-pris comics qui fait la part belle aux gros plans par rapports aux arrières-plans. L'ensemble reste tout autant réussi qu'appréciable, mais je ne peux m'empêcher de penser ce que cela aurait donné avec un top dessinateur à forte personnalité… Prochain épisode ? Billy the Kid ! Et ensuite ? Sitting Bull, Buffalo Bill, Butch Cassidy, Wild Bill Hickok...
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Orcs et Gobelins, tome 8 : Renifleur

Je le sentais bien cet opus.

J'ai eu du pif.

Avec un titre comme celui-ci, aucun mérite.



C'est l'histoire d'un mec, enfin d'un Gobelin, il a pas eu d'bol.

Famille massacrée, lui attendant son tour jusqu'à ce que l'un des fils du seigneur, dans son infinie bonté, décide de le prendre sous son aile protectrice.

Élevé comme une bête, appelé à en devenir une, un chien de chasse répondant à la voix de son maître.

L'avenir s'annonçait relativement dégueulasse, il allait s'avérer bien pire.



Très sympa, ce parcours de vie.

Enfin à lire, pas à subir.

Éminemment interessante cette façon de tenter de se faire accepter par une société qui vous conchie, vous brise, vous humilie. Pour les relations apaisées, c'est en face. En vous remerciant.



L'évolution du personnage et de sa perception au sein d'un monde qui lui est étranger fascine.

Mais peut-on oublier et pardonner ?

La réponse se fera de façon éclatante dans une seconde partie qui, à défaut d'être follement surprenante, ravira tous les amateurs du genre.



Renifleur fleurait bon l'excellent moment de lecture.

Il tint toutes ses promesses.

M'en vais lui faire parvenir Le Parfum histoire de lui afficher ma gratitude comme il se doit.
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Elfes, tome 23 : Le goût de la mort

Après le gros bordel du tome 18 ce n’était vraiment pas facile de rattraper le coup dans ce tome 23 intitulé "Le Goût de la mort" (d’autant plus qu’Olivier Peru n’est pas aidé par le plotmaster Jean-Luc Istin qui a balancé son idée des cristaux magiques elfiques hommage aux Silmarils sans les dénombrer, sans les présenter et sans expliquer leurs pouvoirs, du coup selon les tomes ils sont carrément essentiels ou complètement OSEF). On nous raconte la suite des heurs et malheurs d’Alyana, qui comme son père Fall suit les traces d’Elric de Melniboné : Alayan est l’Espoir au fond de la Boîte de Pandore et elle veut enfermer à nouveau tous les fléaux qu’elle a libérés contre son gré, mais en voulant sauver le monde elle pourrait bien le mener à sa perte… L’idée c’est qu’Alyana monte une coalition et dresse un plan pour affronter et vaincre l’Haruspice qu’elle considère comme un danger pour le monde, et que l’Haruspice monte une coalition et dresse un plan pour affronter et vaincre Alyana qu’il considère comme un danger pour le monde : ils n’ont pas la même vision du monde car c’est un duel de titan entre une super-héroïne et un super-vilain, mais ils sont tous les deux considérés comme des monstres et tout le monde se demande des deux maux lequel est le moindre… On veut mettre le doute dans la tête des personnages et des lecteurs, mais on grille très vite le mago psycho à quatre yeux et à la peau chitineuse qui joue à Freddy Krueger avant de déclarer que la fin justifie tous les moyens et qu’il faut déclencher un catastrophe mondiale pour empêcher une autre catastrophe mondiale qui serait pire encore (l’auteur reprend un idée du tome 5 d’"Orc & Gobelins" : le boss hybride à la "Resident Evil" et sa progéniture mutante à la "Resident Evil")… Tandis que l’Haruspice fait avancer ses plans grâce aux titans tout en attendant de trouver la faille dans les défenses de son adversaire, la Team Alyana poursuit lesdits titans pour trouver un moyen de les éliminer. Alyana est overcheatée avec ses pouvoirs psioniques, avec ses liens avec les forces de la nature, avec sa mémoire génétique qui lui permet de puiser dans la mémoire et l’expérience de tous ceux et toutes celles qui l’ont précédé (comme Alia dans la saga "Dune"), ainsi qu’avec sa psychomancie qui lui permet d’explorer le moindre recoin du passé à la recherche des ses sombres secrets. Mais nous sommes dans un tragédie antique pour ne pas dire mythologique, et face à certains problèmes toute la force du monde ne sert à rien (remember Gilgamesh et Héraclès, Achille et Siegfried) : tout le monde la craint, et elle ne peut se reposer que sa mère Teshanep qui a toujours cru en elle et la Poisse son garde du corps orkelin qui a trop bourlingué qui craindre qui que se soit…

Tout s’achève avec dans une baston blockbusterienne qui pourrait être celle qui devrait opposer Captain Marvel et Thanos dans "Avengers Endgame" , mais tout s’achève dans le sang et les larmes car Olivier Peru orchestre moult morts tragiques car il n’hésite pas à malmener et à buter ses personnages…



Les dessins métisses BD / comics / mangas de Stéphane Bileau sont finalement plaisants, et force est de constater qu’il est bien aidé par la bonne colorisation de l’excellente Elodie Jacquemoire ^^
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Martyrs, Livre 1

"Martyrs" c’est plus de la fantasy à intrigues que de la fantasy à action, c’est plus de la low fantasy que de la high fantasy, mais "Martyrs" n’est pas le "Trône de fer" français. Fin du rêve. Mais cela reste un bon récit de fantasy qui boxe dans la catégorie juste en dessous avec les ouvrages de John Marco, de David B. Coe ou d’Anthony Ryan…

Le 1er chapitre pose tout de suite l’ambiance : nous suivons un jeune assassin, issue d’une longue lignée d’assassins, en train de terminer sa mission contractée auprès d’un paysan voulant venger sa parenté violentée par des spadassins sans foi ni loi. Dans une cité en ruine envahie par les fantômes, Oliver Péru nous présente sa Marche des Spectres, concept bien introduit dans une scène quasiment tirée du "Mirrors" du frenchie Alexandre Aja, mais pas tant exploité que cela… Et puis dommage ne pas être davantage allé vers un "Lone Wolf & Cub" fantasy. Fin du rêve x2…





La parenté avec GRR Martin se sent dans l’inversion des valeurs : vilenies et bassesses sont ici monnaies courantes chez les belles gens (comme IRL finalement ?), et les méchants qui sont l’exception dans le cape et d’épée hollywoodien sont ici la norme (comme IRL finalement ?). Fatalement, le vice devient vertu et la vertu dévient vice. Ici le roi est un monstre, son champion est un boucher, les seigneurs sont des pervers narcissiques et les preux chevaliers sont au mieux des bellâtres imbus d’eux-mêmes… Mais comme chez GRR Martin, on adore tellement les détester qu’à la fin on finit par les prendre en sympathie. ^^

Ici un POV très important est consacré à Karmalys Charvadys, Reycorax de Palerkan, c’est-à-dire le roi du monde, qui est un couard boulimique qui n’a jamais voulu être le récipiendaire de la couronne ultime. Il se réfugie dans les plaisirs de la chair pour oublier les complots sans fin qu’il met au point pour que la paix perdure dans son immense royaume. Mais non seulement il se déteste, manque d’estime de soi oblige, mais en plus il s’ennuie plus que gravement, voire est carrément dépressif... C’est avec une révolte occidentale qu’il retrouve enfin le goût de vivre. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser au Shérif de Nottingham du film "La Rose et la flèche" de Richard Lester : clairement en dépression à force d’être entouré de crétins finis, il va jusqu’à favoriser une énième révolte de Robin des Bois pour tromper son ennui, et qui sait avoir enfin un adversaire à sa mesure ?

Question bad guy, un autre POV est consacré à Opimer Coradlance, le chef des Faucons Blancs, qui est presque un antihéros à la David Gemmell. Le Père Carnage aurait pu être dans un autre livre un good guy, le paysan révolté ayant assassiné le noble crevard qui avait provoqué le déshonneur et le trépas de sa sœur bien aimée. Au lieu de cela, il est devenu l’exécuteur des basses œuvres d’un souverain à qui il voue une fidélité sans borne. Souverain qui voit en lui l’homme de devoir qu’il aurait aimé être… Grâce au maître et son serviteur le plus dévoué on découvre le reste de la cour : la sœur aînée du roi, Akinessa la Main Douce, Irtbert l’éminence grise, les généraux Allesky et Lystin…



Celui par qui le chaos arrive est le chef rebelle Huparn Cavall, qui lui aussi semble sortir tout droit d’un roman de David Gemmell, tant ses Liranders ressemblent aux Highlanders de "La Reine faucon" ou de "Rigante" (qui eux-mêmes sortaient des romans de Walter Scott qui eux-mêmes sortaient des heures belles ou sombres de l’histoire des Îles Britanniques). Ces habitants des îles du couchant ont du sang celte dans les veines, c’est clair ! Dommage que cela soit le POV le moins présent et le moins régulier, mais cet alter ego de William Wallace chef possède aussi un petit côté héros d’anime très plaisant.

Et encore une fois avec cette rébellion on est loin de l’héroïc fantasy traditionnelle : complots et intrigues certes, mais aussi chantage, torture, enlèvements, assassinats, infiltrations, exfiltrations, guerre de propagande et guerre psychologique… Cela m’étonne que personne n’ait songé auparavant à développer les thèmes du terrorisme et du contre terrorisme chers aux techno-thrillers. Car ici la stratégie de Karmalys ressemblerait presque à une "War Against Terror", les représailles répondant aux attentats et vice-versa, jusqu’à l’inévitable recours aux Armes de Destruction Massives. Par moment, j’ai un peu eu l’impression d’un "24h" au ralenti…^^



Mais finalement tout est raconté à travers les yeux de deux jeunes assassins, depuis longtemps orphelins : Helbrand et Irmine Lancefall. Dans leurs relations les frères aserkers ressemblent à Dean et à Sam de la série "Supernatural" : les frères Winchester forever !

Mystérieux borgne semblant connaître les voies du destin, orphelins abandonnés dans une profonde forêt, fin du monde annoncée, berserkers… Il n’est pas difficile de comprendre que l’auteur a pioché avec joie dans la geste des "Niebelungen" !

Ils sont engagés par Rol Guyarson, l’Intendant de la plus grande ville du monde pour être les gardes du corps de sa protégée, Kassis la Dame des Ronces dont la famille est assignée à résidence depuis la fin de la Guerre d’Unification. Très fleure bleue est la romance entre le jeune assassin de 17 ans et la jeune princesse de 16 ans. Les premiers émois retranscrits en mots, ce n’est pas mon truc, alors je n’ai pas pu m’empêcher de lever les yeux aux ciels devant les étranges émotions jamais ressenties auparavant et autres floraison de sentiments nouveaux, mais quand c’est plutôt bien fait pourquoi rager hein ? ^^

Kassis Yrasen est d’ailleurs un personnage féminin plutôt attachant et émouvant, loin des têtes à claques de la fantasy romantique dont je tairais charitablement les noms…





Niveau univers,







Niveau style,







Les 100 dernières pages tirent clairement l’œuvre vers le haut : le rythme s’accélère, les tragédies s’enchaînent et les twists redistribuent carrément toutes les cartes. Le tome 2, qui sort fin août 2014, fait d’ores et déjà très envie ! Les révélations finales, peut-être déjà vu ailleurs, sont ici presque inédites en Fantasy donc enjoy. Mais peut-être qu’un lecteur très expérimenté pourrait trop facilement déceler les moyens utilisés par l’auteur pour emmener les lecteurs là ou il veut les voir arriver. D’un autre côté difficile de tout anticiper, donc on imaginera sans peine que le tome 2 répondra au foreshadowing tissé autour de l’Aserker borgne, d’Allena, des Ecritures, ou du Roi Silence…

Et puis merde, je ne résiste pas à la tentation : ATTENTION SPOILER







Pour ne rien gâcher, le livre objet est réussi et bon marché, merci aux éditions J’ai Lu, l’auteur ayant élaboré l’illustration de couverture, les illustrations intérieures et les cartes de Palerkan et d’Alerssen, merci à Oliver Péru. En piochant dans les autres genres, dans les univers des animes et dans les univers des séries télé on apporte ici de la fraîcheur à la fantasy française parfois pas aidée par certains auteurs nombrilistes et certains prescripteurs d’opinion élitistes.

On s’est clairement posé les bonnes questions, à savoir quelle histoire raconter, comment la raconter mais surtout comment la rendre accessible au plus grand nombre. Car la qualité première de ce roman est peut-être son accessibilité. Donc on laissera les rageux habituels s’enfoncer tout seuls en parlant de clichés insupportables, de naïvetés confondantes, de prévisibilités ridicules, d’ennui profond et autres fadaises habituelles…



edit : et je me demande combien il y a des frères Péru derrière la tragédie des frères Lancefall...
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Martyrs, Livre 1

Jetez-vous sur ce livre ! Adepte de la fantasy ou novice, vous serez conquis par cet univers riche et passionnant. Personnellement je n'ai comme culture fantasy que le Seigneur des anneaux, l'Oeuvre originel ! Et je retrouve dans ce livre ce qui a fait le succès de Tolkien, puis de tous ses suiveurs : un monde médiéval imaginaire rendu réaliste par la profusion des détails, une galerie de personnage au caractère fouillé, une grande aventure et des batailles pour le pouvoir, mêlée aux actions des plus humbles.



Les deux premiers chapitres campent les deux principaux protagonistes que tout oppose. L'un est Irmine, un beau jeune homme de 17 ans, silencieux, rude, descendant aux yeux d'or de guerriers mythiques et qui fait métier d'assassin ; l'autre est Karmalys, le roi du Reycorax, un monstre d'obésité, fourbe et manipulateur qui préserve la paix à tout prix. D'autres personnages importants seront mis en avant progressivement comme Cavall, l'homme de l'ouest qui mène une rébellion contre la « rei ley » de Karmalis, les guerriers comme Opimer ou encore Guyarson l'intendant rusé de la cité d'Alerssen, cité-autonome convoitée par le roi. Le nain de cour Jarud et ses bons mots sont "nains payables".

Les personnages féminins ne sont pas en reste (contrairement au monde du Seigneur des anneaux où les femmes ne servent pas à grand chose...) : Kassis prisonnière du château de Ronces, Abiselle bonne vieille qui semble sortie d'un conte, Akinessa « la main douce », la sœur et conseillère du Roi. J'ai été surprise et touchée par l'introduction du personnage de Kassis, l'héroïne de ce tome. Le premier chapitre qui la concerne et qui s'intitule « un conte de fées » est très bien vu. L'auteur a su saisir un élément intéressant de la psychologie d'une adolescente (elle a 16 ans) : elle fait une fixation sur le premier homme qui l'approche et lui montre de l'attention. Cela m'a fait songer à Roméo, qui est d'abord l'amoureux éconduit de Rosalinde avant de rencontrer Juliette. La déception de la jeune fille sera à la hauteur de ce que son imaginaire avait pu construire. Cela nous présente une héroïne qui peut sembler faible et naïve, mais cet événement va justement permettre à la jeune fille de se réveiller de sa torpeur de « princesse de château » et de rechercher des issues à sa condition de prisonnière. Cette entrée en matière est aussi une très bonne accroche pour la passion amoureuse qui ne manque pas de se présenter ensuite. Le chapitre « savoir mourir » quant à lui m'a émue au larme, car l'on s'est bien vite attaché à cette jeune fille.

Le mythe des Arserkers, les hommes aux yeux d'or, prend de la profondeur tout au long du livre. Tout d'abord représenté par Irmine et son frère Helbrand, on sait que ce sont des descendants de guerriers légendaires qui auraient vaincus les derniers dragons. Ils sont excellents comme assassins car ont des dispositions physiques et mentales extraordinaires ; par ailleurs ils voient dans le noir. Puis d'autres Arserkers interviennent : un vieillard lâche, un mystérieux borgne qui apparaît quand il veut et laisse des indices troublants, et enfin un tortionnaire, fanatique du martyr (une torture censée rendre plus fort) ; on voit se dessiner un peu mieux les contours de ce peuple aux étonnantes dispositions. Et l'on attend évidemment de voir comment vont évoluer Irmine et Helbrand.



Les points forts de ce livre du point de vue du style sont la qualité de la langue, l'équilibre des chapitres, la progression de l'intrigue, les révélations et rebondissements incessants. Du point de vue de l'histoire on a à la fois de bonnes intrigues de cour, des scènes d'action bien décrites et une romance évidente, mais pas si simpliste dans laquelle on peut se laisser entraîner.

Quand à la forme du livre il y a de quoi se régaler : un format anglo-saxon qui permet au livre de se déployer sur ses (presque) 700 pages, et surtout des illustrations magnifiques. La couverture est un vrai tableau qui attire et donne immédiatement envie de plonger dans ce roman. Les illustrations intérieures, notamment celles des cartes de tarot sont superbes, et enfin la carte en couleur qui se déplie au début est parfaite.



Je recommande chaudement cette lecture enchanteresse, qui donne très envie de s'y replonger encore et encore. On a hâte de lire le tome 2 pour retrouver nos personnages favoris et ce monde si magique.


Lien : http://lireetclaire.wordpres..
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Druide

S’il y a bien une chose que je fais très rarement, c’est acheté les livres neufs à leur sortie à moins que j’attende celle-ci depuis des mois. Druide est l’exception de ce début d’année. A force de voir des avis positifs un peu partout et grâce à l’illustration de couverture, j’ai fini par craquer. Coup de folie à la Fnac, je l’ai vu, je l’ai acheté… et je ne regrette absolument pas !

J’ai bien fait de suivre mon envie et de succomber à la tentation engendrée par le titre et la couverture… Il faut parfois se méfier de ces deux-là, mais pour Druide, vous pouvez foncer, le fond est à la hauteur de la forme ! Et comme je le disais sur Facebook l’autre fois, Eclipse est dorénavant en haut du podium de mes maisons d’éditions préférées !

Amateurs de fantasy riche et mature, allez-y, vous ne regretterez pas !



Obrigan, un druide de l’ordre du loup, a été appelé en renfort dans la cité de Wishneight suite au massacre indescriptible de 49 guerriers. Accompagné de ses deux jeunes apprentis, Kesher (17 ans) et Tobias (16 ans), les trois arrivants de la forêt se retrouvent face à un spectacle qui témoigne d’une rare sauvagerie.

Les 49 soldats sont pendus, le visage arraché, le torse déchiqueté. Tout n’est que chair et sang. Qui peut être à l’origine d’un tel acte ? Et comment les assassins se sont-ils faufilés dans une cité gardée jour et nuit par des centaines d’hommes ?

Obrigan doit le découvrir avant que Yllias, roi du Sonrygar, déclare la guerre à ceux qu’ils croient coupables : le roi et son fils Jarekson, à la tête du royaume voisin, le Rahimir. Le maître loup obtient un délai de 21 jours pour mener l’enquête et sauvegarder la paix fragile qui existe entre les deux royaumes du Nord.

Il décide d’aller demander aux autres druides dans la forêt, mais ce sanctuaire vert habituellement inviolable, se révèle bien vite souillé… Obrigan doit échapper à des poursuivants nocturnes invisibles, si ce n’est leurs yeux jaunes, extrêmement forts, presque invincibles…

Qui ou que sont-ils ? Sont-ils les assassins de Wishneight ? Que veulent-ils ? Pourquoi sèment-ils une mort atroce dans chaque lieu qu’ils traversent ? Qui donc est derrière cette abomination ? Pourquoi ? Et surtout, comment l’arrêter ?



Outre l’illustration de couverture, magnifique avouons-le, c’est le titre et donc le thème général qui m’a rendue curieuse. S’il y a bien un sujet que j’aime trouver dans mes lectures fantasy, avec celui de la légende arthurienne, c’est bien celui-là. Et j’ai beau fouiller dans ma mémoire, je crois bien que c’était la première fois que je lisais un texte entièrement consacré (ou quasiment) au sujet.

Je félicite Oliver (ou Olivier) Peru qui a mis en place un univers travaillé et intelligent. On pourrait croire au premier abord, en découvrant la carte en début d’ouvrage, que le monde est petit, presque « simpliste ». Mais croyez-moi, pas besoin d’un monde très étendu pour développer un univers passionnant.

J’ai aimé apprendre que les druides se divisaient en quatre ordres, chacun d’eux ayant des caractéristiques et fonctions précises : les loups, les ombres, les cerfs et les corbeaux. Ces deux derniers ordres sont un peu mis de côté au profit des deux autres ; mais les personnages principaux appartiennent surtout aux loups et aux ombres donc…

Enfin, on se rend compte au fil des pages, que ce monde a une Histoire bien précise, Histoire avec un grand-H qui s’étend assez loin dans le passé et qui a de l’importance avec le présent pour l’intrigue proposée par Oliver Peru. Quand c’est bien traité et pas ennuyeux, c’est sans doute en fantasy, ce côté « monde entier inventé » (que ce soit l’Histoire, la géographie, la religion,…) qui me plaît le plus. Et ici, l’auteur nous offre quelque chose de clair et passionnant !



Pour en revenir à l’intrigue, je n’ai pas beaucoup de « critiques » à apporter. Le récit s’étend sur 21 jours pendant lesquels les temps morts sont rares. L’action est bien présente avec un petit pic dans la deuxième moitié du livre. On ne s’ennuie pas, on suit les personnages qui semblent toujours en mouvement. D’ailleurs, je me rends compte que, pendant ces trois semaines, rares sont les moments de calme et de repos pour eux !

Les révélations se font petit à petit ; j’ai aimé me poser des questions pour tenter de découvrir le fin mot de l’histoire… et la « chute » a été à la hauteur de mes espérances !

On ressent bien cette impression de danger, cette angoisse omniprésente. On vit en direct ce que vivent Obrigan et ses compagnons…



D’ailleurs, en parlant d’eux, j’ai été assez surprise en constatant après une centaine de pages, que finalement, Obrigan prenait la place de « personnage principal ». En effet, au début, on suit en gros trois points de vue : celui d’Obrigan dans la forêt, mais également celui de Tobias parti auprès du roi Yllias et celui de Kesher resté enquêter à Wishneight. Mais bien vite, on ne se concentre plus que sur ce qu’il advient d’Obrigan.

Ainsi, tout naturellement, c’est vers ce personnage que va notre sympathie, c’est lui qu’on connaît le plus, c’est à lui qu’on s’attache en priorité. J’ai aimé son courage, sa détermination et l’amour paternel qu’il voue à ses deux garçons.

Derrière lui, j’ai aussi appris à apprécier Jarekson, le fils de roi défiguré, menteur et fourbe mais qui cache une histoire émouvante.

Les autres personnages, et ils sont nombreux (Yllias, Tobias, Kesher, Arkantia, Freneon,…) sont un peu plus en retrait et donc plus « distants », mais restent très bien traités, chacun avec une personnalité complexe et plus ou moins développée.



J’ai particulièrement apprécié la plume d’Oliver Peru, très imagée, très vivante. Attention par contre, aux âmes sensibles qui pourront vite être dégoutées par certaines scènes, notamment lorsque l’auteur décrit avec force détails, les corps déchiquetés laissés après le passage des assassins ; et ça commence vite et fort avec la découverte des 49 cadavres à Wishneight…

Mais ce que j’ai le plus aimé, ce sont les scènes nocturnes, très nombreuses, dans lesquelles apparaissent les assassins aux yeux jaunes qui, pendant les trois quarts du texte, ne se dévoilent pas et restent donc d’autant plus effrayants ! Pendant ces passages, je m’y croyais tellement que j’ai bien flippé et, pas plus tard que cette nuit, j’ai eu un « beau » cauchemar mettant en scène ces créatures, sauf que cette fois, c‘était moi la proie !

Pour un premier roman, mises à part quelques petites longueurs dans certaines descriptions, c’est vraiment bien joué ! J’attends d’ores et déjà le prochain titre d’Oliver Peru et ne manquerai pas de me le procurer ! En attendant, je pense me lancer, dès que j’en aurai l’occasion, dans Les Hauts conteurs, écrit en collaboration avec Patrick Mc Spare.



Un billet « court » par rapport à ce que j’ai l’habitue de faire, mais je peine beaucoup à faire passer mes ressentis. Lisez-le, c’est tout !

Avant de terminer, quelques petits mots tout de même, pour féliciter l’auteur pour sa magnifique illustration (Oliver Peru travaille également dans le monde de la BD, entre autres choses) et les éditions Eclipse pour le livre en tant qu’objet. J’ai d’ailleurs découvert, avec beaucoup de bonheur, que chaque ouvrage de la maison d’édition possédait un marque-page intégré, aux couleurs du livre concerné ; parfait pour les collectionneurs que nous sommes !
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Médicis, tome 1 : Cosme l'Ancien : De la boue..

Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que les éditions Soleil s'attaquent à l'Histoire avec la collection "Médicis"…





Le projet est intéressant voire fascinant, car en effet qu’aurait été Florence sans les Médicis, et qu’aurait été l’Italie sans Florence ?!

On pourra regretter les ellipses dans le récit, c’est la malédiction du format de la bande-dessinée franco-belge même si ici on fait un tout petit effort avec 52 pages, mais au final on nous offre une chouette biographie du père fondateur de la dynastie Médicis. La narration fait la part belle à la voix off qui nous conte ses heurs et ses malheurs, et le la belle idée d’Olivier Peru c’est qu’il s’agit de la voix de Florence elle-même, qui voit en les membres de la dynastie Médicis à la fois ses amants, ses prêtres et ses champions…

Tout le récit est centré sur la rivalité entre Rinaldo Albizzi, rejeton arrogant de l’aristocratie né avec une cuillère d’argent dans la bouche et qui pense que tout lui est dû, et Cosme l’Ancien, fils prodigue de la bourgeoisie qui a dû prouver sa valeur et qui pense que le monde est à conquérir (et on n’oublie pas leurs frères respectifs qui essayent de temporiser la situation). Mais nous sommes dans l’histoire d’une élite qui en remplace une autre pour en adopter les mêmes us et coutumes : plus les choses changent et plus elles restent les mêmes… (enfin presque, car Rinaldo considère le peuple comme un objet de décoration dépassé et encombrant, et Cosme lui considère le peuple comme un nouvel outil à utiliser pour prendre le pouvoir et le conserver… Il y a moult similitudes entre Cosme l’Ancien et César Borgia, ne serait qu’entre "L’Art de la tyrannie" et "Le Prince" ^^).

Envers Cosme on passe de la sympathie à l’antipathie, mais les auteurs cultivent l’ambiguïté : le jeune loup devient un vieux lion, et le jeune érudit anticonformiste devient un redoutable animal politique, mais finalement n’a-t-il jamais été autre chose qu’un arriviste prêt à tout et au reste pour parvenir à ses fins ? et ses fins quelles sont-elles ? Cosme a-t-il été un individu tourmenté en quête de vengeance, un patriote florentin passionné voulant développer sa cité, ou tout simplement le détenteur d’un ego surdimensionné ???



J’aurais aimé que cette BD cultive encore plus les ambiguïtés du personnage et ses évolutions, mais dans le cadre d’un stand alone on nous offre du bon travail et j’ai pris grand plaisir à me replonger dans la geste des Médicis et les luttes de pouvoir florentines… J’espère que ce tome 1 consacré à Cosme l’Ancien saura trouver son public, mais dans tous les cas je gage que le tome 2 consacré à Laurent le Magnifique saura attirer du monde… ^^

Les dessins de Giovanni Lorusso, assisté aux couleurs d’Elodie Jacquemoire, ont été pour moi très plaisants car j’ai senti un effort sur les costumes et les décors même si la part belle est faite aux gros plans, car mine de rien il y a un travail de documentation qui est tout sauf négligeable !
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Martyrs, Livre II

Aaaah, c’était génial !

Presque deux ans sont passés depuis que j’ai refermé le livre I. J’avais franchement peur de ne plus m’y retrouver dans cette histoire assez fouillée et complexe, mais mes quelques notes sur les personnages m’ont aidé à démarrer sans douleur. L’avantage est que ça réduit d’autant l’attente pour le final que je n’espère pas avant 2017.



Difficile de chroniquer cet opus sans parler des révélations finales du livre I qui structurent tellement le récit et gâcher le plaisir de ceux qui attendent que la trilogie soit complète avant de commencer (n’est-ce pas Tatooa ?). La lutte pour le pouvoir, que l’on aurait pu croire achevée en fin de livre I, rebondit et reprend de plus belle. Akinessa s’aperçoit qu’il est plus facile de passer une vie à comploter qu’à gouverner. Elle rêve d’un règne éclairé, mais il est tellement facile de céder à la corruption du pouvoir, d’ordonner la mort et d’être obéie. Comment résister ? L’énorme Karmalys, qui a tout perdu, prend en pleine face le sens du mot martyrs. Cela le laissera changé à vie physiquement et mentalement. Le Lirander Cavall poursuit sa cabale contre le royaume du Reycorax et a bien du mal avec les traîtrises qu’il sent pointer dans son propre camp. Il ressemble de plus en plus à William Wallace, le révolté écossais de la fin du 13ème siècle (bien vu Alfaric !). Les Arserkers d’Allena sont également en action et font payer cher la destruction de leur peuple par le Reycorax.

Mais le plus intéressant est évidemment l’évolution d’Irmine, dont on comprend à travers ses pages que son véritable martyr n’était pas son passage entre les mailles de la mort, mais dans les épreuves et les décisions (plutôt les indécisions) qui ont été son fardeau durant sa si longue vie. Il porte quasiment le monde entre ses mains. L’évolution dramatique de Kassis, la Dame des Ronces, de l’état de jeune naïve amourachée d’Irmine à celui de gouvernante opiniâtre de la cité libre d’Alerssen est également poignante. La relation entre ces deux êtres prend un ton parfois amer, très éloigné de la romance initiale. Je regrette cependant un peu que le personnage d’Hellbrand, le frère d’Irmine, soit en retrait. Mais cela est compensé par le PoV de personnages puants tels Dorien Lisbach, Némésis d’Irmine qui, à sa façon, subit son propre martyr, et surtout l'importance grandissante et riche des femmes de tête.

L’univers acquiert plus de consistance, avec une vision plus claire de son passé légendaire qui s’apprête à refaire surface et une empreinte plus nette, sans être démesurée, d’une certaine forme de magie.



Olivier Peru s’est décidé pour une approche très utilisée dans les séries US actuelles comme « Lost » ou « Arrow » : on développe l’action en ajoutant de-ci, de-là des chapitres flashback qui – tout en étant de bonne valeur épique en eux-mêmes - apportent des informations expliquant le comportement des héros principaux dans les chapitres qui suivent. L’auteur maîtrise vraiment bien son scénario alors qu’il l’a suffisamment complexifié et aurai pu s’y perdre. Il place quelques révélations d’importance et, même si le cliff de fin n’est pas aussi percutant que celui du livre I, il contient sa ration de poudre d’impatience pour la suite.

Ce n’est pas parfait ; certains éléments ne sont pas au top. Je pense à l’utilisation de PoV à usage unique insuffisants pour apprécier la psychologie du personnage ou à certaines scènes tirées par les cheveux comme celle où Irmine se fait passer pour Vaermon le Fou et que tous les camarades de ce Vaermon y croient . Mais ce sont des détails.



Cette lecture m’a encore plus happé que le livre I, au point que j’ai limité mes balades sur Babélio au strict minimum. Chaque jour j’avais besoin de ma dose de plusieurs heures de Martyrs, livre II. Le terminer m’a laissé doucettement triste d’abandonner cet univers addictif.



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Médicis, tome 5 : Isabelle : Du baiser au poi..

Isabelle de Médicis est la Fleur de Florence : elle est belle et intelligente, cultivée et distinguée, mais aussi forte et indépendante, et du coup elle compte bien mener sa vie comme elle l'entend ! Sauf qu'elle est aussi charismatique que populaire, et que de facto elle se met en lumière tout en jetant une ombre sur ses frères (et sur son mari subi et non choisi)... La jalousie et la haine sont de puissants poisons, mais enfant chéri de son père Cosme Ier, de son vivant personne n'ose y toucher ! Meurtri dans sa chair et dans son âme après avoir perdu sa femme et ses plus jeunes enfants, le grand vainqueur du game of throne du tome précédent est ici au bout du rouleau et cède le pouvoir à son fils aîné François avant de se consoler dans les bras de son amante puis de sa nouvelle épouse... A sa mort Isabelle fait tout pour faire profil bas et retarder l'échéance, mais le compte à rebours est lancé car dans un monde d'hommes une femme ne peut agir en égale des hommes sous peine de froisser l'orgueil mal placé des machos suprématistes du monde entier !

Alors certes nous assistons à la confrontation de plusieurs idées de Florence, mais j'ai trouvé la narration et la réalisation plus simples que dans les autres tomes (entre les dessins d'Erion Campanella Ardis et les couleurs d'Elodie Jacquemoire, l'encrage est sans doute insuffisant), notamment avec la disparition de la ville de Florence comme narrateur omniscient... Mais tout s'explique finalement : tout commence avec une femme demandant à un assassin de se venger de sa famille, et tout laisse à penser qu'il s'agit d'Isabelle de Médicis



La boucle est bouclée donc bravo à Olivier Peru ! le mouvement #metoo a relancé le féminisme et c'est très bien ainsi, n'en déplaise à tous les machos suprématistes et toutes les femmes qui les soutiennent par pure veulerie !!!
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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West legends, tome 1 : Wyatt Earp's last hunt

Légende de l'Ouest Earp est ici le héros d'une nouvelle série de chez Soleil consacré aux héros de l'Ouest.



Je suis dérouté par ce premier tome consacré à Wyatt Earp, enfin cela aurait pu être n'importe quel quidam, car le propos de livre n'a pas grand-chose à voir avec Earp.



La première partie est longue sans grand intérêt, la seconde est beaucoup plus intéressante.



Bref un premier tome globalement décevant.
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