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3.9/5 (sur 106 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Passionné de science-fiction, de fantastique et de fantaisie, les univers imaginaires ont toujours attiré Olivier. Après avoir contribué à l’âge d’or du jeu de rôle (sur table) en France, il s’est consacré à la découverte des logiciels libres au travers du système d’exploitation GNU/Linux.
Son enthousiasme pour les images numériques (point à point, vectoriel, synthèse) l’a conduit à écrire de nombreux articles de presse sur ces sujets, ainsi qu’un ouvrage de référence sur le principal logiciel libre d’animation et de création d’images de synthèse.

Aujourd'hui, il revient à ses premières amours en écrivant de la fiction pour ses genres de prédilection.

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Bibliographie de Olivier Saraja   (16)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Pas mal de micros-trottoirs, aussi. Tiens, je connais ce petit vieux, du quartier Montbel. J’ai pas besoin du bandeau « sans domicile fixe » pour savoir qu’il vit dans la misère. Depuis des années. Je trouve assez indécent que ce soit lui qu’on interroge sur les dangers de la rue.
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- L'armée fait effectivement partie de mes sponsors à travers un fonds d'investissement de recherches appliquées, comme pour des centaines d'autres scientifiques. Ils sont minoritaires dans les jurys, voire absents la plupart du temps, et n'ont absolument aucun droit d'exploitation sur les travaux financés. Je ne vois pas où est le problème, conclut la jeune femme, les joues roses d'émotions à l'idée que ses nobles recherches puissent être dévoyées à de mauvaises fins.
- Vous êtes naïve. Vous ne pensez pas qu'ils participent au moins à la sélection des projets ? Le vôtre pourrait par exemple être le prolongement de leurs propres études sur les cafards robotisés. Il paraît que leur but est de faciliter les secours des victimes prises dans des bâtiments effondrés, après un incendie,un tremblement de terre, ou une catastrope majeure à la Fuskushima. Il ne vous est jamais venu à l'esprit que l'étape suivante soit l'espionnage ou l'assassinat, ou encore plus tard, peut-être, le contrôle mental ?
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Les bryacées étaient omniprésentes, recouvrant aussi bien les carcasses des véhicules abandonnés que les façades des habitations et des commerces. Des lierres ainsi que des touffes d’herbes tenaces habillaient la zone urbaine, digérant lentement le béton, la pierre et le goudron. Les spores flottaient, parfois agitées par les courants d’air qui s’engouffraient dans les grandes avenues désertées. Lorsqu’elles finissaient de turbuler, les particules retombaient puis colonisaient de nouvelles surfaces, le plus souvent sur les versants les plus humides des objets ou des constructions délaissées. Même les vitres, après avoir été souillées par les intempéries ou l’accumulation de poussières, devenaient inévitablement propices au développement des mousses qui se répandaient, chaque printemps, un peu plus.
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Je me marre intérieurement de ces petits jeux de pouvoirs, de lutte des classes, de domination. L’avantage, quand on est tout en bas de l’échelle, c’est qu’on a une perspective imprenable sur tous les trous du cul du dessus.
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C’est en cultivant l’illusion de la supériorité et de l’autorité d’une fraction de la population au détriment de l’autre que l’on parvient à mieux assujettir les deux partis
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J’suis devenu quoi, alors ? Un ogre ? Une sorte de goule ? Au vu de ma sale gueule, je tiendrais plutôt du zombie.
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Le voisins s'acharne toujours sur son clebs, qui morfle, qui pleure, qui couine.
je bouffe peut-être des gens, mais je me sens plus humain que ce sale type.
on défonce pas gratuitement les animaux, merde.
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Je ne connais personne qui n’ait une fragilité, une fêlure ou une blessure
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Nous étions des ombres, des fantômes de notre société moderne. Toujours à vivre en marge, sans amis, sans famille autre que les membres de l’équipe. À sillonner tous les pays, tous les climats, tous les continents pour dissimuler un secret qui aurait pu mettre en péril l’équilibre des nations et de nos sociétés modernes : les dinosaures étaient de retour.
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Des étincelles crépitent dans un coin. Un putain de câble dénudé que je n’avais pas vu pendouille au ras du sol. Je vois la vaguelette de liquide sale s’en approcher, comme au ralenti. J’esquisse un geste, mais je suis bien trop lent. Je me prends un méchant coup de jus, décolle vers l’arrière et me réceptionne sur les fesses.
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