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Critiques de Olivier Sebban (27)
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Cendres blanches

Dans Cendres blanches, Olivier Sebban, auteur que je découvre et qui en est à son cinquième roman, m’a entraîné dans une histoire un peu folle, des deux côtés de l’océan Atlantique.

Pour commencer, l’auteur présente une galerie de personnages, de gangsters italo-américains, très intéressante, de ces hommes qui faisaient la loi, là-bas, dans la première partie du XXe siècle. Je croyais partir dans un roman consacré à la mafia alors que, après la scène de sexe du premier chapitre, je me retrouve dans un col des Pyrénées, près de la frontière espagnole, au Pays basque, en 1925.

Sont alors présentés les trois principaux protagonistes du roman : le contrebandier espagnol Edur Cruchada, le jeune Franck Echevarria et sa sœur Ametza. Ces deux derniers sont Français. Les événements dégénèrent quand trois douaniers surprennent les contrebandiers. Edur n’hésite pas et les abat mais cela déclenche un grave accident dont son neveu est la victime.

Cette scène et ses conséquences causent une brouille définitive entre le clan Edur et les Echevarria, Franck tentant alors de mener un trafic de mules pour son compte personnel.

Entre temps, en 1927, l’auteur conte la fuite d’Ametza, reniée par son père à la suite d’une fausse couche. Si elle est hébergée par une tante à Santander, celle-ci la chasse parce que son mari la courtise. Voilà pourquoi, après une traversée mouvementée, Ametza se retrouve à New York où l’employé du service d’immigration la baptise d’office Emma Evaria, son patronyme basque étant trop compliqué pour lui.

À partir de là, le roman alterne entre le Pays basque et New York où Emma séduit Saul Mendelssohn, jeune mafieux aux dents longues. Heureusement, elle lit beaucoup, apprend vite, sait bien conduire, ce qui lui sera très utile par la suite.

Quant à Franck, c’est en Espagne qu’il refait maintenant sa vie toujours dans des trafics rémunérateurs. Au passage, Olivier Sebban livre une séquence très forte dans les marais dont Franck échappe de justesse. Ce garçon est courageux, entreprenant et je m’attache à lui.

Par contre, à New York, c’est l’occasion de croiser les personnages présentés en ouverture du livre : Charlie Luciano, Meyer Lansky, Hymen… et les représentants de l’ancienne génération : Joe Masserio et Maranzano dont les jeunes veulent se débarrasser.

Je ne détaille pas tous les événements qui jalonnent un roman à l’écriture foisonnante. Olivier Sebban adore les phrases longues, presque sans fin. Surtout, il émaille son texte de mots rares qu’il prend plaisir à distiller. Ne voulant pas interrompre ma lecture, j’en ai noté un certain nombre pour chercher ensuite leur signification dans le dictionnaire, des mots comme phénakistiscope, hackamores, la cancha, leurs mérens, le chandoo, un shmock ou la rémittence et bien d’autres encore… Ainsi, je ressors moins bête de ma lecture…

J’ajoute simplement que Cendres blanches, sorte de saga familiale, m’a amené jusqu’à la Libération car Emma, devenue journaliste, couvre le débarquement des forces alliées en Normandie pour le New York Times.

Ce retour en France, on s’en doute, ne peut que la ramener sur les terres dont elle est originaire et lui permettre de faire le lien avec son passé. Entre temps, Franck et le sinistre Edur ont été plongés dans la guerre civile espagnole et les malheurs qu’elle a causés.



Cette grande fresque familiale et historique, mêlant contrebandiers basques et mafieux newyorkais, fait partie des romans sélectionnés pour le Prix Orange du Livre 2021. Je remercie Lecteurs.com et les éditions Rivages de m’avoir permis de plonger dans ces aventures jalonnées par beaucoup de misère, de souffrances et de vies brutalement abrégées.


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Le jour de votre nom

Dis-moi comment tu t'appelles, je te dirai qui tu es.

Traqué par son beau-père, franquiste convaincu, Álvaro Diaz, juif espagnol, quitte l'Espagne au cours de l'hiver 1939 après de longues années d'errance, laissant derrière lui sa femme et ses deux enfants. De l'autre côté des Pyrénées, il s'accroche à la vie, à ses souvenirs, et à un carnet noirci par sa soeur Esther. Elle y a couché leur histoire, et un secret familial bien gardé. Leur patronyme n'est pas le bon. Leur père, un héros de la guerre civile fusillé au début du conflit, s'appelait Isaac Alvares, et non Diaz, et était natif de Tanger.

Pour Álvaro, son nom véhiculait son identité. Désormais hanté par le parcours de son père et par ce patronyme originel révélé qui le bouleverse, il tente tant bien que mal de survivre, d'abord dans l'épouvantable camp de concentration de Gurs, où il reste presqu'une année dans des conditions effroyables, sous la menace continuelle du lieutenant Davers et de Buisart, le directeur du camp, puis dans la clandestinité. Le jour de votre nom est l'odyssée noire d'un nouveau juif errant, du camp au maquis, de la résistance à la déportation, quand deux destins, celui du père et celui du fils se télescopent.

J'ai rarement lu de lignes aussi fortes ces dernières années sur l'exil, l'enfermement, l'humiliation et la rage intérieure qui pousse un individu à aller de l'avant et faire ce qu'il estime juste.

« Pourquoi nous enferment-ils dans des camps, demanda-t-il?

- Parce qu'ils ont peur du déferlement. Parce qu'ils n'ont rien prévu pour nous et nous mettent en attente. Quand ils sauront quoi faire et comment faire pour nous envoyer au diable, ils nous y enverront. Moi, d'ici-là, comme beaucoup d'entre nous, je serai mort. »

La partie consacrée au camp de Gurs est particulièrement marquante. Olivier Sebban restitue sans pathos ce que fut la vie des internés dans ce lieu qui n'avait rien à envier aux camps allemands, dans la boue, au milieu des rats et des blattes, dans le froid, et la faim. Il raconte les maladies, les brimades, les brigadistes au bout du rouleau qui se pendent dans les baraques, les cadavres que l'on enterre à la hâte au petit matin.

L'errance d'Álvaro Diaz est une belle et tragique histoire servie par une trame historique très riche que je ne suis pas prête d'oublier.
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Cendres blanches

Ametza s’exile et va devenir Emma



Olivier Sebban retrace avec Cendres blanches le destin peu commun d'une Basque contrainte à l'exil et qui va se retrouver à New York au cœur des trafics de la mafia, de la prohibition à la Seconde Guerre mondiale.



Ametza partage la vie des contrebandiers qui font passer les Pyrénées à des convois de plus en plus volumineux. Mais en ce jour d'hiver 1925, après avoir franchi la frontière de nuit, ils se font cueillir au petit matin par les douaniers.

La confrontation tant redoutée a alors lieu et le drame se noue en quelques secondes, causant la mort des trois douaniers et d'un contrebandier.

Deux ans plus tard, on retrouve Ametza sur un paquebot. Parti de Santander, elle a rejoint les Pays-Bas pour gagner les États-Unis. Une traversée difficile la conduit jusqu'à Ellis Island où un fonctionnaire peu scrupuleux lui remet une autorisation d'entrée sur le territoire au nom d'Emma. Ce sera dès lors sa nouvelle identité. À peine arrivée, elle est engagée par les Heidelberg, qui étaient à la tête de plusieurs restaurants «ravitaillés en scotch et en vin par le gang de Luciano». Logée dans leur immeuble érigé à la frontière du Lower East Side, elle avait en charge les enfants William et James, sept et neuf ans. Mais très vite, elle abandonna ce premier emploi pour suivre Saul Mendelssohn dans ses expéditions, lui servant notamment de chauffeur quand il partait récupérer les caisses de whisky de contrebande. Avec son amant, elle allait vite gagner du galon.

Olivier Sebban a choisi de construire son roman entre deux pôles, les contrebandiers à la frontière espagnole en 1925 avec l'attaque dans les montagnes, «la fuite et le déshonneur des lâches condamnés à demeurer dans le vestibule des enfers» et les contrebandiers de New York. Ametza devenue Emma lui servant de "fil rouge" entre les deux histoires qui vont mener de part et d'autre de l'Atlantique jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Le sang et les larmes venant se mêler à la montée des périls. Vengeance, convoitise, règlements de compte et exécutions venant ponctuer cette soif d'argent et de pouvoir. On voit la peur gagner du terrain autant que l'envie d'ordre et de sécurité.

De la guerre des gangs à la guerre civile espagnole, c'est à un voyage jonché de cadavres que nous convie Olivier Sebban dans ce roman dense, très documenté et qui n'oublie rien des bruits et des odeurs dans son souci de réalisme. Une page d’histoire portée par des personnages forts, que l’on garde longtemps en mémoire.




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Roi mon père

Ce Roi mon père m’a laissé une impression partagée entre la belle écriture de l’auteur que dévoilent certains passages et les choix de construction du récit que j’ai moyennement apprécié. Cette histoire de père qui enlève ses enfants et se cache à la montagne semble osciller entre réalité et délire psychotique, entre haine et amour de la femme, entre personnages crédibles et fantômes qui passent sans réellement apporter quelque chose. Je ne connaissais pas Oliver Sebban, le goût d’inachevé subsistant à la fin de la lecture ne m’empêchera pas si l’occasion se présente de me plonger dans un autre de ses romans.
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Cendres blanches

J'ai été impressionnée par la puissance de ce roman, saga, fresque historique , roman noir, qui réunit dans un tour de force éblouissant le destin et le parcours mouvementé —- de 1925 à Août 1944——d'une soeur Ametza Echeverria et Franck, son frère depuis le pays Basque français puis l'Espagne, en proie à la guerre civile , jusqu'aux bas- fonds de New- York où sévit la pègre , au coeur des trafics , de la mafia , du temps de la prohibition à la seconde guerre mondiale, un théâtre fumeux où serments frelatés , meurtres et crimes sévissent , cabale , duplicité , félonies, imbroglio de sauvages spéculations , vente d'alcool, contrôle des bas quartiers par des mafieux et des familles de mafieux dont l'auteur nous donne les identités en début d'ouvrage .

Au coeur de cette fresque romanesque la soeur incarne le courage tandis que son frère emprunte le plus souvent la voie de la lâcheté .

Au tout début : , Ametza Echeverria partage les voyages de contrebande sur les sentiers escarpés des Pyrénées , accompagnée de son frère Franck, ils font passer des convois de plus en plus volumineux au pas des mules jusqu'à ce jour terrible , hiver 1925, où ils se font cueillir par les douaniers et le drame se joue causant la mort de trois policiers et d'un jeune contrebandier …..



Deux ans plus tard on retrouve Ametza sur un paquebot , elle débarque à New- York ,personne ne l'attendait mais elle ne peut s'empêcher de chercher une silhouette familière. contrainte à l'exil , elle devient Emma, rencontre un mafieux de haut vol Saul Mendelssohn .

Ensemble , ils vont organiser des règlements de compte et autres braquages , en s'associant à des politiques corrompus , au coeur versatile de la guerre des gangs: trahisons et pactes secrets , auprès de la pègre locale …



Vengeances , convoitises , aventures , sous fifres et larbins , trafic d'absinthe , cargaison d'héroïne , assassinats dans tous les camps ,exécuteurs des hautes oeuvres , sang et larmes , veulerie de Franck, mais on ne se débarrasse pas si facilement de son passé …..



Emma prendra le chemin de l'Europe afin d'accomplir sa vengeance .



C'est à un voyage jonché de cadavres que nous convie l'auteur , dans ce roman foisonnant , incroyablement dense , à la langue singulière , riche et ,,poétique : phrases amples , style imagé , complexe , réaliste….

.Il nous associe étroitement aux odeurs rances , immondes ,traces de sang , de glaire ou de stupre , on n'oublie rien de la progression au pas des mules , des accidents de terrain , du bruit des balles , des craquements dans les sentes feuillues , du galop soudain des mules, de «  la rousse canopée des fougères » la beauté , la splendeur de la nature au Pays Basque …



Une écriture très travaillée, dotée de mots complexes , parfois , qui oblige le lecteur à se concentrer. .



Incroyable page d'histoire , brûlante , peu commune , de drames et d'aventures, déshonneur des lâches , portrait d'une femme puissante que rien ne peut détruire , lâcheté de certains hommes sur fond de guerre ,de combats, d'exil,, récit où chacun tente de se réinventer afin d'oublier les ombres de son passé .

Un ouvrage complexe , difficile à décrypter, long à lire …..



«  Emma s'approcha de la vitre et ferma les yeux , écouta les chants de rares oiseaux et laissa le soleil lui chauffer le visage, sentit combien en ce lieu les chose étaient distinctes de ses craintes et de ses souvenirs , sans doute habitées de guenilles d'âmes parcourant les bois sans jamais s'y établir , de spectres susurrant leur désarroi dans une langue inconnue » .
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Sécessions

1840: dans la sudiste Savannah : un homme blanc fuit.

Un fratricide a été commis et la chasse à l'homme est ouverte.



Et en dépit des années qui passent, d'une autre identité, et d'autres rencontres pour se reconstruire, rien ne s'oublie et la vengeance ou l'opportunisme est au coeur des hommes.



Par petits chapitres courts, c'est le drame immense d'une famille juive américaine qui explose, faite de la culpabilité d'un vieux père, d'un fils honni et rejeté, d'un héritier abandonné en langes qui va grandir dans le ressentiment, de l'amour filial qui malgré tout perdure et invite au pardon.



Sur une trentaine d'années entremêlées, voici un film narratif, dépouillé de dialogues, visuel et violent, dans un monde d'hommes à travers une nature vierge et l'immensité des États pas encore unis. Des villes poussiéreuses du Vieux Sud aux neiges des hivers de l'Illinois, en passant par un New York façon Scorcese, le fil familial s'effiloche parfois mais ne se casse jamais ...



L' écriture est très belle, lyrique et pourtant précise, capable de brosser un tableau réaliste d'un vieux Sud débarrassé du romantisme des plantations et crinolines, de batailles sanglantes de la guerre de Sécession, de cabanes de trappeurs et de bagarres avinées de saloons. Une écriture élégante et travaillée pour une atmosphère brute et âpre.



J'ai beaucoup aimé...

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Maintenant que l'hiver

❄️Chronique❄️





-Qu’est-ce que tu regardes?



Je regarde l’hiver s’installer. Je regarde l’hiver recouvrir de blanc et de mort, la France. Je regarde l’hiver et la prohibition progresser. Je regarde le changement climatique, l’épidémie et les mesures politiques et sociales insensées qui en découlent…Je regarde un temps parallèle. Cette dystopie de Olivier Sebban pourrait ou aurait pu être effective. Nous avons encore bien à l’esprit, les mots chargés de tourments qui tournoient comme des flocons dans nos têtes. Des mots comme virus, confinement, barrières…Alors je regarde ce texte, et je sens l’hiver qui me saisit. Je regarde ces jeunes désemparés, je regarde les chevaux, je regarde l’horizon. Je regarde le froid, la dislocation, le trafic de viande. Et me vient comme des relents de vomi. Je vois tout, le visible et l’invisible, ce qu’on cherche à cacher, ce qu’on cherche à détruire. Je vois les restrictions, les manipulations et la traîtrise…



-Parce que tu crois qu’on a le choix? Tu penses peut-être que tu as le choix?



Avoir le choix. Avant, jadis même, je pensais qu’on avait toujours le choix. Et puis, j’ai regardé le monde autour de moi…Et cette notion de choix, est devenue plus floue. Parce que cette capacité du choix, dépend aussi, et a fortiori de l’environnement dans lequel tu nais, tu évolues, tu es confronté. En plein chaos, sans travail, et sans repères, je regarde Thomas et ses choix. Je le regarde se débattre entre valeur et profits, entre courage et abandons. Je ne crois pas qu’il en avait beaucoup, de choix. La loi du plus fort fait beaucoup trop rage, et la politique tient bon les rennes. Qu’est-ce qu’il reste alors comme choix? Même s’il ne peut résister à l’attraction du désir et de l’amour, résister à l’argent facile, demande plus d’efforts personnels, encore. Choisir c’est forcément renoncer. Alors à quoi est-ce qu’on renonce si on choisit d’ouvrir les yeux ou pas. Si on choisit de taire la misère humaine ou pas. Si on choisit d’avoir peur ou pas.



« -C’est une zone de guerre. Qu’est-ce que tu fous ici?

-J’essaie d’en sortir entier. »



Moi, en revanche, c’est en petits morceaux que j’en reviens. Maintenant que l’hiver, m’a bien ravagé le moral parce que cet État totalitaire est insidieux et puissant, qu’il profite du dénuement de la population pour accroître encore les inégalités, qu’il détruit toujours plus le Vivant, envers et contre tout. Que ce soit avec les bêtes ou les migrants, la cruauté dont ils sont capables m’a terrifiée. Entre le roman noir et la dystopie, cette histoire de jeunes qui se cherchent m’a beaucoup touchée. Ils sont trois, à tenter de survivre, à vivre leurs premiers émois, à entamer leurs premiers éclats de jeunesse mais ils se heurtent avec fracas sur la réalité du pire hiver que la France n’a pas encore connu…Terriblement bouleversant!
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Sécessions

Lorsque les auteurs français s'imprègnent et s'inspirent de la littérature américaine, c'est un pari risqué qui est lancé, un pari réussi pour Olivier Sebban !



Un drame incroyable à l'intrigue extrêmement bien ficelée et qui rend parfaitement hommage à tous les romans du genre. Deux périodes, deux hommes, deux destins liés par le sang et les larmes, par le meurtre et l'adultère, par la terre et la guerre : voilà un livre qui ne peut que me ravir ! C'est une histoire vraiment passionnante qui va permettre à l'auteur de décrire toute une période de l'histoire des Etats-Unis au travers du destin familial.



Sécessions : la guerre et la famille, deux scissions qui amènent Elijah à fuir sa famille suite au meurtre de son frère, qui engendre Isaac qui va s'engager dans la guerre et qui va aussi poursuivre son "oncle" qui en réalité son père. La tragédie est imminente dans cette fresque qui fait défiler les paysages urbains et ruraux pour mettre en avant toute l'ambivalence, la richesse de ce pays. Des destins vont ainsi se fracasser sur le pilori de l'Histoire.



Malgré un style plus poussé et exhaustif que les modèles américains, il n'en reste pas moins qu'Olivier Sebban écrit un livre d'une grande profondeur et d'une forte puissance narrative. Alternant les époques et les points de vue, il offre une palette large d'émotions et de mises en perspective. Je me suis tout simplement régalée ! Les éditions Rivages ont vraiment le don de repérer ce genre de talent comme le brillant Jérémy Fel dont Les Loups à leur porte est sûrement un des meilleurs premiers romans que j'ai eu l'occasion de lire dans ma vie.



En définitive, pour tous les amoureux du genre, vous allez adorer !
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Sécessions

Direction le vieux Sud profond de 1840, quand l’Amérique était encore toute jeune après sa guerre d’Indépendance (1775-1783) et où les esclaves avaient juste le droit de ne pas en avoir (de droits).



Savannah, ville de Géorgie où la famille Delmar vient de vivre un drame à la Caïn et Abel puisque Elijah, l’aîné, vient d’assassiner son cadet, David, après avoir fait un enfant à la femme de son frère.



Un fratricide doublé d’un adultère, si ce ne sont pas les ingrédients d’un bon drame familial, je ne m’y connais plus. Sans oublier que l’auteur en rajoute une couche avec les grands-parents qui retirent le jeune enfant à la mère adultérine…



La sécession est double, dans ce roman : celle qu’un père mit en place entre ses deux fils en les élevant dans la rivalité et celle qui déchira les États-Unis entre 1861 et 1865.



Les conséquences seront catastrophiques des deux côtés puisque cela se soldera par du sang coulant en abondance (mais plus dans le cadre de la guerre que du fratricide).



Roman choral passant en revue presque 30 ans de l’Histoire agitée des États-Unis en pleine construction ou en pleine guerre fratricide, qui, dans sa narration, se permettra même des sauts dans le temps, vous faisant passer de 1862 avec Isaac en pleine guerre de Sécession à Elijah, en 1842, qui arrive du côté de Manhattan.



Cela peut-être déconcertant si on n’est pas attentif aux dates signalées en début de chapitre.



Ce que j’ai apprécié dans ce roman, c’est le réalisme saisissant des champs de bataille et des conséquences des razzias menées par des groupes de soldats indépendants, mais j’ai trouvé la narration assez froide et assez empesée même.



J’aurais aimé en savoir plus sur l’enfance des deux frères et ce que leur père, Amos, avait pu bien pu poser comme comportement pour faire naître cette rivalité, j’aurais aimé un Elijah moins « distant » car cela le rend difficile à apprécier et ma foi, plus de dialogues auraient rendu le récit plus facile à ingurgiter.



Ils sont peu nombreux et une grosse partie des dialogues sont présentés de la sorte « Je lui demandais bla-bla-bla et il me répondit que bla-bla-bla » et cela alourdit le récit déjà ponctué d’assez bien de mots qu’on utilise peu dans son vocabulaire courant.



De plus, j’ai sursauté sur deux coquilles énormes. L’auteur parle du cheval d’Elijah, un de race morgan (une race chevaline de selle originaire des États-Unis et qui a la particularité d’être issue d’un seul étalon) et qu’est-ce que je lis ? « Il scellait le morgan » au lieu de « Il sellait le morgan » parce que je pense qu’il n’allait pas le marquer d’un sceau.



Autre horreur pour les yeux, « […] et tira sur les reines de son cheval » parce que c’est bien connu, on dirige son cheval avec la femme du roi… Pourtant, quelques lignes plus loin, c’était bien orthographié « rênes ».



Et puis, cerise sur le gâteau, lorsque le fils retrouve son véritable père, rien, pas plus que « Il demanda à son fils de le suivre dans son bureau ». Cela fait 25 ans qu’Elijah a disparu en tant que fugitif, ils ne se sont jamais vu et on a droit à rien de plus ?? Dommage.



Un drame familial horrible, une belle fresque américaine qui couvre plus de 25 ans d’Histoire trouble, tourmentée, on voyage énormément puisque l’on passera des plaines du Vieux Sud aux villes de New-York et de Chicago, en passant par les champs de bataille de la guerre de Sécession. Hélas, j’ai trouvé le style un peu trop chargé, trop lourd à lire et à un moment donné, j’ai même décroché un peu.



Certes, on pourra me rétorquer que le style empesé va comme un gant à la solennité que l’auteur donne à l’intrigue, mais cela ne rend pas la lecture facile.



Un roman exigeant, une ambiance lourde qui sent le drame, la poudre des fusils, l’odeur métallique du sang, des cadavres en décomposition et qui plaira sans nul doute aux amateurs de littérature un peu pointue.


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Maintenant que l'hiver

Je ne sais pas trop s'il faut classer ce roman dans les dystopies ou dans les romans post-apocalyptiques, ou peut-être simplement ne pas le classer. L'histoire est dans son ensemble assez nerveuse, j'ai lu ce roman exactement comme si j'en voyais l'adaptation en série Canal sous les yeux et j'ai trouvé le style assez vif, rafraîchissant après m'être endormi sur un autre roman post-apocalyptique juste avant celui-ci.



La déception vient plutôt de l'histoire, dans le fond c'est un texte qui a un énorme potentiel mais qui passe beaucoup trop vite sur tout un tas de choses dans le récit et qui donne finalement un peu l'impression d'un pétard mouillé.
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Cendres blanches

Ce roman à l'écriture dense, parfois difficile à apprivoiser, m'a pourtant séduite. D'abord parce qu'il raconte une histoire d'émigration : en effet, le personnage principal Ametza Echeverria, une jeune basque, issue d'une famille de trafiquants à la frontière avec l'Espagne, est contrainte à la fuite et se joint au cortège des milliers d'Européens qui débarquent à New-York au début du XIXè siècle. De l'erreur d'enregistrement de son nom au bureau de l'émigration d'Ellis Island naît sa nouvelle identité : elle sera désormais Emma. Le portrait de cette femme exilée, après avoir vécu l'enfer sur les sentiers de contrebande des Pyrénées, et qui parvient à se construire un avenir à la force de sa volonté est saisissant.

J'ai été également impressionnée par l'ambiance du New-York de la Prohibition, où règne le soupçon, la trahison et les règlements de compte. Olivier Sebban parvient à créer une véritable atmosphère américaine dans ses pages, et par l'intermédiaire d'Emma qui se marie avec l'un des lieutenants de la mafia, on retrouve les grands noms de la pègre new-yorkaise : Lucky Luciano, Joe Masseria et les autres.

Mais la belle réussite d'Olivier Sebban, c'est d'articuler cette nouvelle vie d'Emma avec ce qu'elle a laissé derrière elle, ou plutôt ceux qu'elle a laissés en Europe. C'est le frère d'Emma, Franck qui nous guide dans les paysages sauvages à du nord de l'Espagne, de Bilbao à Santander où lui aussi s'efforce de se construire une nouvelle vie, loin des montagnes et de cette nuit d'enfer qui a transformé à jamais le frère et la sœur. Mais la montée des fascismes en Europe n'épargne personne et lui aussi doit se battre pour sa survie.

De New-York à la Cantabrie, de 1927 à 1944, Olivier Sebban nous transporte dans un roman à la construction maîtrisée, où le passé finit toujours par demander des comptes, et on tourne les pages fébrilement, à se demander ce qui se passerait si Emma revenait sur les traces de ceux qui étaient présents la nuit où tout a commencé. Et si cette femme incroyablement résiliente et courageuse revenait vers ceux qui l'ont chassée. A découvrir !
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Cendres blanches

Ambitieuse, peut-être, mais cette écriture dense m'a donné rapidement le tournis et j'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher.

Pourtant, l'histoire est belle. Des Pyrénées à Ellis Island, le destin d'Ametza qui deviendra Emma suite à une erreur de transcription de son prénom, est digne d'intérêt, sans aucun doute. On y parle d'immigration et d'intégration mais également d'une volonté farouche de ne pas baisser les bras et de réussir sa vie malgré le passé, lourd et souvent violent.

Je serais tentée d'imaginer la même histoire écrite en simplicité, sans adjectifs ni détails inutiles, dans une construction littéraire posée qui donnerait envie d'aller plus loin dans le texte, sans avoir à se forcer ...
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Maintenant que l'hiver

Alors… Rien ne va ???



L’écriture est tellement lourde, pleine de trop, j’ai eu l’impression que l’auteur se regardait écrire et se gargarisait tout seul face à ses phrases interminables.



L’intrigue est hyper moyenne, on ne s’attache à rien ni personne.



Quelle déception.
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Cendres blanches

En préambule, des personnages : Charlie Lucky Luciano, Meyer Lansky, Arnold Rothstein, Nucky Thompson...

Autant de noms qui me renvoient immédiatement à Atlantic City. Je me retrouve en plein Boardwalk Empire, vous connaissez cette (fabuleuse) série ?



L'histoire commence en 1925, un voyage de contrebande entre la France et l'Espagne qui tourne mal, et voilà Franck et sa sœur Ametza contraints de prendre la fuite.

Pour Ametza, ce sera New-York, un prénom abandonné à Ellis Island et une nouvelle vie sur fond de Prohibition et règlements de comptes entre malfrats.



C'était la première fois que je lisais Olivier Sebban, et j'ai découvert une prose tourmentée, âpre et incisive ; de longues phrases et des chapitres courts ; un contraste certain entre le vocabulaire recherché et l'aspect sordide de certaines scènes ; de belles descriptions de nature et un rythme soutenu.



La facilité n'est pas de mise dans Cendres Blanches mais j'ai adhéré et apprécié ma lecture.

Et vous, vous laisserez-vous tenter ?
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Sécessions

Eté 1840, Géorgie. Elijah, meurtrier de son frère cadet, se cache dans les marais, poursuivi par son père et une troupe armée. Fuyant vers le Nord, il changera d’identité, tentera d’échapper à la culpabilité, aux remords. Centré sur le destin d’Elijah, de son fils Isaac, et de son père Amos, ce roman-fleuve raconte aussi, à travers ces destins individuels, la construction violente des Etats-Unis, la croissance effrénée de New York et Chicago, l’Ouest sauvage, et bien sûr, la guerre de Sécession. L’écriture d’Olivier Sebban est cinématographique, on est transporté au cœur des villes grouillantes, dans les grands espaces vierges et le chaos de la bataille de Gettysburg.

Trente ans s’écoulent, sur un rythme d’enfer, dans une tension maintenue jusqu’aux dernières pages. Un grand roman américain.
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Le jour de votre nom

Nous sommes en 1939 en hiver, Alvaro Diaz jeune juif espagnol se voit contraint de quitter son pays alors fasciste. Il part laissant derrière lui sa famille, n'emportant comme trace de son passé qu' un carnet écrit par sa soeur Esther. C'est en lisant ces pages que cet homme déraciné se verra retirer son dernier bien, son identité. Son odyssée le conduira au camp de concentration de Gurs dans la résistance toulousaine comme autant d'étapes tragiques mais indispensable pour qu' Alvaro se retrouve.





Sans l'opération Masse Critique de Babélio et les Éditions du Seuil, je serais certainement passée à côté de ce très beau roman.

Après des débuts plutôt difficile, les incessants aller-retour et variations m' ayant un peu désarçonnés, je me suis totalement laissé emporté par ce roman. La trame certes est un peu usée, le sujet second guerre mondiale déjà maint et maint fois traité, il y a cependant dans ce roman des petits plus qui le rende unique.

C'est à travers ce récit extrêmement dense que j'ai découvert non seulement des épisodes méconnus de la seconde guerre mondiale mais également et avant tout une manière nouvelle d'aborder le questionnement sur la mémoire et la recherche de soi.

Olivier Sebban a su avec un véritable talent crée un héros, lui crée une histoire et surtout le replacer dans la grande Histoire. C'est un très beau second roman qui me donne envie de suivre l'oeuvre en formation de cet auteur.
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Le jour de votre nom

Mêlant l’Espagne fasciste et la guerre 39-45, l’auteur nous emporte dans une recherche de soi, d’un nom. Tout débute lorsqu’Alvaro est obligé de fuir l’Espagne et un beau père tyrannique en laissant femme et enfants derrière lui mais avant il retournera dans sa maison récupérer un objet précieux : un journal écrit par sa sœur Esther relatant la vie de son père et ses secrets. Le plus grand de ses secrets est son nom Diaz, un nouveau nom pour une possible résurrection, pour oublier un passé douloureux et des origines à dissimuler. C’est une malédiction ! Quoi d’autre ? Comment un père et un fils peuvent –ils être tous deux à la recherche de leur identité ?



Ce roman raconte sa fuite, échapper à son beau-père et à cette Espagne despotique mais échapper également à ses démons, ceux qui le poursuivent nuit et jour et troublent ses pensées jusqu’à ne plus savoir qui il est. Alvaro et ses deux comparses échappés du camp de Gurs vont se cacher en France. Tous trois vont se plonger dans le travail des champs pour oublier ce qu’ils ont vécus et finir par collaborer avec la résistance et aider des enfants juifs à franchir la frontière espagnole.

Rencontre avec Alvaro Diaz en début de roman, cheminer avec Alvares, collaborer avec Jean et finir dans un wagon de déportés avec celui qui a pu retrouver son identité, effacer le passé et ouvrir les yeux sur ce père, Isaac, qui lui n’a pas su renaître.



Constitué par de nombreux retour en arrière, le roman est basé sur un jour de 1944 celui de la déportation d’Alvaro qui se remémore son histoire, de l’Espagne à la France, de bandit à résistant, d’une fuite, de l’exode et des camps.







J’ai débuté ce roman avec beaucoup de difficulté, ayant dû lire les 100 premières pages deux fois pour comprendre où l’auteur voulait en venir. Se plonger dans l’histoire d’Isaac et de sa descendance mêlée à une guerre absurde n’est pas chose facile. Puis on s’imprègne de l’époque et de ses difficultés, de l’exil d’Alvaro et de l’Histoire ; l’écriture de l’auteur est fluide, il nous rend des pans de l’Histoire simplement sans jugement et j’ai beaucoup apprécié même si certaines scènes sont assez crues telle la description des corps des six soldats espagnols ensanglantés tripes à l’air dans la montagne.

Beau roman.



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Sécessions

Un roman fort et très visuel, dans une Amérique qui va imploser au cours d'une effroyable guerre civile. Le destin de trois hommes, représentant trois générations d'une famille, unis par un drame originel et de nombreux non-dits. Une quête de vérité qu'on pense voir balancer dans une quête de vengeance mais qui réserve bien des surprises. Une saga familiale dans la lignée de Hawthorne ou Harrison.
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Le jour de votre nom

Traqué par son beau-père, Alvaro Diaz n'a d'autre solution que d'abandonner sa femme et ses deux enfants et de fuir en France, traversant à pied les Pyrénées. Il emporte avec lui un carnet écrit par sa soeur Esther, qui retrace la vie de leur père, Isaac Diaz. Alvaro apprend ainsi que son père s'appelait en réalité Isaac Alvarez, qu'il a fui Tanger en abandonnant sa femme et qu'il s'est reconstruit une autre vie sous une identité nouvelle. Cette découverte, mise en parallèle avec sa propre vie, va profondément ébranler Alvaro dans sa fuite et le fragiliser lors de son séjour dans le camp de Gurs, en France, où l'ont conduit les autorités françaises après son arrestation à la frontière.



J'avais noté ce livre d'Olivier Sebban à l'occasion de sa visite dans l'émission de Katleen Even sur France-Inter, l'Humeur vagabonde.

Aussi, lorsque je l'ai découvert dans la liste de la 6ème édition de Masse Critique organisée par Babelio, je n'ai pas hésité à le choisir. Mais la lecture en a été assez ardue, pour plusieurs raisons.

La première est sans doute mon état d'esprit à ce moment-là : tracassée par une ambiance professionnelle de plus en plus pénible, j'aurais eu besoin de légèreté et de fantaisie, tout le contraire de cette histoire !

Les autres raisons sont liées à ce livre : d'abord, un récit qui navigue au gré de la mémoire d'Alvaro et de sa lecture du carnet. Il n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Et puis, absolument aucun espoir ne surgit de cette histoire terrible, installée dans une période tourmentée, qui va de la guerre d'Espagne au conflit franco-allemand de 39-45, et qui transporte le lecteur de l'Espagne franquiste aux camps français où ont été parqués les exilés espagnols, puis dans la région toulousaine où le héros évadé rejoint un réseau de résistance.



Malgré tout, j'ai quand même apprécié la réflexion sur l'identité qui occupe une grande place dans ce roman, suscitée par les questions que se pose Alvaro au fur et à mesure de la lecture du carnet écrit par sa soeur.

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Sécessions

L’histoire nous plonge au cœur d’une Amérique très jeune où les esclaves n’avaient pas de droit et au cœur d’une famille juive pas vraiment différente des autres. L’auteur va nous faire suivre pendant près de trente ans la vie de 3 générations d’une même famille.

Nous suivons surtout Elijah, l’aîné de la famille, qui après avoir eu un enfant avec la femme de son frère, a tué son propre petit frère et a décidé de prendre la fuite.



Dans ce roman, nous alternons différents points de vue, Elijah, bien sûr, mais aussi son père et par la suite le fils d’Elijah. Chacun nous montre une parcelle de vérité de l’histoire afin de comprendre l’enjeu global de ce qu’il se passe. De même au niveau des différentes époques, en effet durant les 30 ans qui nous sont racontés, tout n’est pas mis dans l’ordre chronologique. Il faut donc bien faire attention à chaque début de chapitre.



Même si je dois avouer que j’ai apprécié de m’immerger dans cette époque des Etats-Unis (avec les scènes de combats et les scènes de vie difficile) et de trouver que l’histoire est assez réaliste d’un point de vue global, je n’ai pas été emballée par cette histoire. Je n’ai pas réussi à m’attacher à un seul personnage. La façon dont est écrit le texte m’a donné une sensation de lourdeur et j’ai eu du mal à finir ce livre. De plus, je trouve dommage qu’il y ait presque une absence totale de dialogue, les il m’a dit que… m’ont assez vite lassée. Sans oublier que j’aurais aimé avoir un peu plus d’émotions dans l’histoire, ce n’est pas les scènes qui manquent, mais c’est comme si tout coulait de source, quoi qu’il se passe c’est normal. Ce n’est pas trop mon style ^^



Au final, même si l’histoire est originale et intéressante, j’ai vraiment eu du mal à adhérer à la façon d’écrire de l’auteur, j’ai ressenti pas mal de lourdeurs qui ont parfois failli me faire abandonner ma lecture…
Lien : http://panoramalivresque.blo..
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