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2.78/5 (sur 144 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/1956
Biographie :

Né en juin 1956 à Paris, juriste de formation, il est actuellement rédacteur en chef d'une revue consacrée à l'actualité politique publiée par l'administration française.

Olivier Seigneur est un auteur aux multiples facettes et confirme, au fur et à mesure de ses parutions, ses talents révélés par le Prix Cognac en 1994 pour Des lapins et des hommes. Depuis, il a écrit Les Ferrets sont éternels, Zapping mortel et trois volumes d'une série qui se déroule à la cour de Louis XIV. Versailles, Marly, Saint-Germain, etc. servent de toile de fond à des enquêtes qui mettent en scène le Roi-Soleil, ses courtisans et son premier valet de chambre, Alexandre Bontemps (qui a laissé son nom à une rue de Versailles.

Olivier Seigneur est aussi à l'aise dans le roman policier humoristique que dans le roman policier "historique" grâce à son excellente maîtrise de l'intrigue et de la narration.

Voyageant à travers le monde, il s'est pris de passion pour l'Asie, et surtout, la Chine, où il se rend régulièrement. Il a décidé de se lancer, avec succès, dans la rédaction d'une série policière ayant pour cadre la Cité Interdite de Pékin, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Par jeu, il a pris pour cette série le pseudonyme de Taiping Shangdi. Taiping veut dire "Grande Paix" (pour son prénom, Olivier, symbole de la paix), et Shangdi est une des façons possibles de traduire Seigneur.

Source : Le Masque

il a obtenu le prix du festival de Cognac pour Des lapins et des hommes. Auteur d’une vingtaine de romans historiques, il écrit également pour la jeunesse.

Bibliographie :
– La marquise des poisons
– Cinq perles pour deux reines
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Source : http://www.bibliopoche.com/
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Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
- Quinze dioptries! Vous n'avez pas honte de m'avoir tuée, Monsieur le
responsable du personnel?
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Grâce au haut col qui enserrait son cou, boire le contrepoison sans en avoir l'air fût un jeu d'enfant.
A chaque instant qui passait, il semblait à Petit Brillant que la médication courrait, de veine en muscle, toujours plus avant à l'intérieur de son corps. Aucun venin ne pourrait plus lui nuire.
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Comme beaucoup de mes semblables, j'habite au coeur du vaste parc de Wo Long, dont les hauts sommets sont couronnés de neiges éternelles. Ma famille a toujours vécu ici, au pied de la montagne des Quatre Soeurs dont l'antique légende évoque l'amitié séculaire qui unit les hommes et les pandas.
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De plus en plus agitée, la fille reprit :
— J’attends un enfant ? La belle affaire ! Je hais l’intrus que je porte, le nourrir de mon sang, dans mon ventre, me répugne, je le refuse, je le nie, je le tuerai de mes propres mains si je pouvais me l’ôter des tripes. Ce momillon, ce sera sans doute une bête, comme ceux qui m’ont avilie. Je le hais déjà et si vous me gardez en vie jusqu’à ce qu’il naisse, je lui souhaite de connaître un malheur plus grand que le mien.

Chapitre 10
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Si elle était venue dans l’ancien appartement de La Vallière, c’était pour mieux comparer son sort et son avenir à celui de cette pauvre fille, se moquer de celle qui était devenue une recluse. La Vallière faisait désormais maigre à peu près tous les jours ? Montespan, elle, se gavait de pâtés en croûte feuilletée, d’entremêlés de fricassées de tortues et d’œufs au jus de gigot, elle demanderait de manger des figues au printemps, des fraises en hiver, des asperges en automne. Les jardiniers du roi n’auraient qu’à se débrouiller avec leurs brouettes, leurs murets de pierre et leurs châssis pour la satisfaire.
— La sotte, ricana la marquise. Qu’elle meure à petit feu pendant que, moi, je vis, commande et me divertis.

Chapitre 9
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Tout cela est insensé, songea la condamnée. On l’enlevait, on la laissait, puis on venait la sauver, voici un instant. Et maintenant, on allait la tuer. Que pouvait signifier cette absurde suite d’horreurs ? Quel sens tout cela avait-il ? Pourquoi devait-elle mourir si jeune ? La pauvre ferma les yeux. Au moins, qu’elle ne voie plus. Aussitôt, ça lui piqua le cou. Elle ressentit une douleur fulgurante, puis une tiédeur qui lui descendit dans le dos, mortelle mais caressante. Ses jambes la trahirent, disparurent ; elle partit en arrière, rouvrit les yeux, aperçut par en dessous, déjà voilées par la mort en marche, les feuilles des superbes tilleuls qui ne lui avaient pas sauvé la vie.
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Un peu décontenancé, le cadet aux gardes s'approche, et bientôt les deux hommes fouinent, furètent et farfouillent parmi les écrins de velours, les cassettes de bois précieux et les bourses de cuir doré. Le duc met de côté les pendants d'oreille en rubis dont lui a fait cadeau la souveraine de Suède, le collier de la reine d'Espagne, les boucles de souliers de lady Brenda, duchesse de Shrewsbury, et la bague offerte par la baronne de Falmouth. Enfin, Sa Grâce aperçoit l'objet de la venue du cadet aux gardes, la fameuse boîte de bois de rose incrustée d'or, offerte par Anne d'Autriche.
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Les deux frères avaient tous deux effectué de longues études, possédaient de solides connaissances tant en sciences qu’en histoire et en religion, parlaient chacun plusieurs langues, lisaient et écrivaient l’un et l’autre le latin. Parce qu’il avait une mémoire prodigieuse, que la citation lui venait plus facilement à l’esprit, Provence s’estimait cependant bien plus brillant, plus fin causeur et plus grand penseur que son frère. Il ne se résolvait décidément pas à devoir s’incliner devant lui.

Troisième partie
Chapitre 24
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— J’ai souvent coiffé les deux Mesdames Tantes, et je sais ce qui se dit et trame dans leur intérieur, du moins je l’ai deviné. En peignant ici ou là, comme moi, tu aurais fini par apprendre ou comprendre ce que je viens de t’exposer. Mais cela aurait pris du temps. À présent, tu sais la vérité. (...) Madame Adélaïde est d’autant plus dangereuse que, parfois, elle tisse le vrai avec le faux, afin de rendre celui-ci vraisemblable.

Cinquième partie
Chapitre 47
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L’homme était devant elle. Il brandissait un couteau, une arme solide, le manche poli par l’usage, la lame effilée, fraîchement affûtée. Or la malheureuse, qui s’était crue sauvée, refusait cette vision et ce qu’elle venait d’entendre. Elle voulut croire que l’agresseur allait disparaître, d’un coup. Il ne pouvait en aller autrement. Pourtant l’homme ne disparut pas, il s’approcha encore, ricana, éleva la voix :

— Je ne sais pas comment tu as pu t’échapper. J’ai dû mal refermer la porte. Mais peu importe. De toute façon, tu n’aurais pu aller bien loin. Si, à la rigueur, tu avais pris par l’allée des buis, je ne dis pas. Mais de ce côté-ci, le portail est toujours fermé. Et derrière, il n’y a qu’un chemin où il ne passe jamais grand monde. Tu aurais pu appeler, crier, supplier, gueuler, on ne t’aurait pas secourue, pauvrette.
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