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Citations de Oxanna Hope (102)


La cruauté n'a ni couleur de peau, ni religion.
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"La chose à garder en tête est qu'il ne faut jamais attendre une minute pour commencer à changer le monde."

Anne Frank
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Les coups au coeur portent forcément au corps.
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Je ne reviendrai pas en arrière. Plus maintenant. Plus jamais.
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Ce ne fut que lorsqu'il vit Thomas toucher le bandage qui lui enserrait la gorge que Maxime se décida à franchir le pas.
- Tu as mal ? demanda-t-il.
- Non, j'adore cette impression que ma tête va se détacher de mon cou d'une seconde à l'autre.
- Désolé d'apprendre ça, Marie-Antoinette.
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Il se souvenait parfaitement de ce que son agresseur lui avait dit alors qu'il s'apprêtait à l'égorger comme un vulgaire gibier : le mal est en toi, je dois rétablir l'ordre.
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Là, j’y trouve des Aryens qui débouchent de l’étage pour se précipiter vers le rez-de-chaussée. Je ne me pose pas de questions, je profite de la panique générale pour me glisser parmi eux. Après tout, je suis moi aussi une Aryenne. Rien ne me distingue plus d’un autre Aryen. La seule nuance entre ces gens et moi, c’est l’origine de la peur qui ternit notre regard. La mienne se base sur la crainte de me faire capturer, la leur cristallise leur rejet des personnes comme Élias. Les gens différents.
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Parfois, on est assez bête pour y croire encore et encore...
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Assise sur le sol, le dos collé contre le panneau de bois et la tête enfouie entre ses mains tremblantes, elle avait dû rester dans cette position une bonne partie de la nuit à ressasser chaque geste qu’elle avait effectuer pour se sortir de cette situation, puis de sa cavalcade, pieds nus, à travers les rues de Fairfield. Elle avait passé des heures prostrées ainsi jusqu’à ne plus pouvoir supporter sa propre odeur, mélange de sueur et de peur. Finalement, elle s’était forcée à aller sous la douche dans l’espoir de se débarrasser de tout ça et du sang qui maculait ses vêtements. Une fois dans son lit, comme elle s’était recroquevillée sous les couvertures et s’était fait le serment de ne plus jamais se trouver désarmée et vulnérable. Elle ne voulait plus penser à cette nuit…
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M=on peuple pense que je suis une traître ?
Alors je vais en devenir une.
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Reçu cinq sur cinq, soit je suis gentille, soit on me fait la peau ; le choix n'est pas difficile à faire.
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– Tu te trompes, les Aryens sont tous blonds avec des yeux bleus. C’est la sélection qui fait que…
– Oui, la sélection… T’es-tu un jour posée la question de savoir ce que devenaient les gens qui ne correspondaient plus à vos critères passé un certain âge ? Ceux dont les cheveux virent au brun, ceux dont les iris changent ? Des bébés, des enfants… Qu’en faites-vous, dis-le-moi ?
[…]
– Nous préservons notre race, nous ne faisons rien de mal.
– C’est ça, rien de mal… La vérité, c’est que tu n’en sais rien, tu te contentes de voir et de croire ce qu’on veut bien te montrer et te dire parce que c’est plus facile de vivre comme ça. Mais ces gens-là, peu importe leur âge, s’ils sortent des normes en vigueur, ton Führer les fait exécuter. Comment peux-tu cautionner le meurtre de personnes au nom de leur différence, même parmi les tiens ?
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J'observe les passants sur les trottoirs. Ils marchent d'un pas cadencé et ressemblent à des automates dont les silhouettes se reflètent sur les parois en verre teinté des immeubles. Leurs visages sont inexpressifs, leur regard fixé droit devant eux. Les premiers rayons de soleil donnent l'impression que leurs cheveux blonds sont comme des miroirs qui captent et absorbent la lumière.
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Elle ouvrit la bouche tandis qu’elle la voyait esquisser un mouvement à la verticale, générant chez elle une nouvelle vague de douleur intense. Puis, la lame entama une rapide ascension vers la poitrine de la jeune femme. Dans un bouillonnement écarlate, Emily regarda sa peau se déchirer. Elle cria, ne parvint qu’à cracher un peu plus de liquide vital, et se crispa une dernière fois.
Puis, elle cessa de vivre…
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Parfois, on se sent tellement plus heureux dans ses rêves que dans la réalité.
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Pour la première fois de ma vie, je me demande si nos actes sont réellement légitimes et s'il n'existe qu'une seule façon de voir et de faire les choses. Avons-nous le droit de décider qui doit vivre ou mourir pour une question de race ?
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Notre Führer dit qu'on ne peut pas se permettre de laisser l'humanité se grêler d'êtres incompatibles avec l'excellence. Et parce que j'ai vu le jour dans cet univers cloisonné et réglementé, il ne me viendrait pas à l'idée de penser différemment.
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Ce soir est peut-être ma dernière nuit. Irai-je au paradis ou en enfer ? En enfer, si j'en crois ce que raconte Élias au sujet des exactions perpétrées par mon peuple et dont je ne connais rien, à vrai dire. Je songe à nouveau à ses paroles sur ce que les Aryens auraient fait par le passé, mais je ne me sens pas le moins du monde responsable parce que je n’ai pas choisi d’adopter les préceptes de mon peuple plutôt que ceux d’un autre, je suis née dedans, c’est tout. À cette dernière pensée, je laisse couler une larme sur ma joue sous le regard insistant d’Élias. Je ne sais même pas pourquoi je pleure.
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Parce que si le passé ne pouvait être modifié, l'avenir demeurait une reconstruction permanente.
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Damian fit tourner la clé dans la serrure et pénétra dans l’appartement de Cassie, suivi de Seven et d’une femme. Il flottait, dans le studio, une douce senteur ; un parfum provenant de la salle de bains dont la porte était restée entrebâillée. Seven poussa le battant de bois et inspecta la minuscule pièce. Un miroir ovale était accroché au mur et un tas de vêtements jonchaient le sol carrelé.
- ça manque de fioritures pour la piaule d’une jeune fille de dix-huit ans… Elle n’a que le minimum, lança-t-il en tirant le rideau de la douche.
Le pommeau reposait au fond de la bonde et continuait de baver un filet d’eau qui s’écoulait lentement dans le receveur. Seven ressortit de la pièce et observa son frère qui farfouillait dans les tiroirs du chiffonnier.
- Et tu dis que tu as entendu des rires ?
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