J'observe les passants sur les trottoirs. Ils marchent d'un pas cadencé et ressemblent à des automates dont les silhouettes se reflètent sur les parois en verre teinté des immeubles. Leurs visages sont inexpressifs, leur regard fixé droit devant eux. Les premiers rayons de soleil donnent l'impression que leurs cheveux blonds sont comme des miroirs qui captent et absorbent la lumière.