AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.85/5 (sur 602 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Gijón, Espagne , le 11/01/1949
Biographie :

Paco Ignacio Taibo II ou Francisco Ignacio Taibo Mahojo est un écrivain, un activiste politique, un journaliste et un professeur d'université qui vit au Mexique depuis 1958.

En 1958 quand il a neuf ans, sa famille de la haute bourgeoisie espagnole de tradition socialiste, émigre pour le Mexique, alors gouverné par le PRI membre de l'internationale socialiste, pour fuir le franquisme.

En 1967, il écrit son premier livre mais ce n'est qu'en 1976 qu'il publie son premier polar Días de combate, où il met en scène pour la première fois son héros, le détective "Héctor Belascoarán Shayne".

Il a écrit une quarantaine de livres, ainsi qu'une biographie de Che Guevara.

En avril 2005, il écrit avec le sous-commandant Marcos (pseudonyme de Rafael Guillén) le roman Muertos incómodos (Des morts qui dérangent). En outre, il est président de "l'association internationale du roman noir" et collabore activement à l'organisation de la semana negra, festival de littérature et de cinéma de Gijón.

Depuis 2007 il dirige avec Jacques Aubergy la collection l'AtinoiR aux éditions L'Écailler.
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Paco Ignacio Taibo II   (54)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (10) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Paco Ignacio Taïbo II raconte ses origines, sa vie familiale ainsi que ce qui l'a mené au Mexique.

Citations et extraits (112) Voir plus Ajouter une citation
Combien d’amis bossus avez-vous ? Moi aucun. Vous non plus, n’est-ce pas ? Je le disais bien. Voilà le problème. Personne n’a d’amis bossus. Cet emmerdeur de Victor Hugo s’est chargé de faire croire à tout le monde que tous les bossus tombaient amoureux comme des imbéciles, étaient gentils et un peu bêtes. Qui voudrait d’un ami pareil ?
Commenter  J’apprécie          260
Moi je suis anarchiste syndicaliste. Tu ne t'en étais pas rendu compte depuis le temps qu'on se fréquente ? Moi j'aime le chorizo et je suis végétarien, comme toute la classe ouvrière espagnole, dit San Vicente, moitié sérieusement, moitié pour rire.
Commenter  J’apprécie          243
- Tu serais capable de croire à des choses aussi absurdes qu'un message dans une bouteille flottant à la surface de l’océan ?
- Bah ! dit Sandokan, une chasse au trésor… Quand j’étais petit à Sarawak, je m’amusais à lancer des bouteilles à la mer, et j’imaginais la tête des imbéciles qui, suivant mes cartes, allaient tomber sur la mission presbytérienne de Kina Balu. Je rêvais qu’avec un peu de chance, ils torturent les religieux pour leur faire avouer où était le trésor tandis que les autres répondaient que le seul véritable trésor était la foi en leur Dieu.
Commenter  J’apprécie          210
C'était une femme superbe, genre costaud, de celles que j'aime bien pour un petit match de catch sans arbitre ; de gros nénés, une jupe plutôt courte et un porte-jarretelles rouge et apparent qu'elle mettait sans bas, parce qu'à Veracruz il faut être très bourgeoise ou très conne pour mettre des bas avec le cagnard qu'il fait.
Commenter  J’apprécie          160
J’ai commencé à prendre des notes sur un bloc jaunâtre, et après être parvenu à remplir une page, je suis allé me coucher non sans avoir soigné au mezcal mes peines physiques et existentielles.
Commenter  J’apprécie          160
Si un ouvrier produit par jour trois mille grosses vis avec contre-écrou et que le coût total des matières premières qu’il a utilisées est de 60 pesos, et que l’usure des machines est évaluée à 6 pesos, et les dépenses d’installation, d’énergie, etc, sont de 11 pesos, et que le patron les vends 130 pesos, alors le patron est un salaud en long, en large et en détail.
Commenter  J’apprécie          153
Si le roman devait servir à quelque chose, c'était à nous raconter comment étaient ceux que nous ne pouvions pas être.
Commenter  J’apprécie          150
« Soyez réalistes : demander l'impossible et surtout soyez toujours capables de ressentir au plus profond de votre coeur n'importe qu'elle injustice commise contre n'importe qui, où que ce soit dans le monde. C'est la plus belle qualité d'un révolutionnaire »
Commenter  J’apprécie          130
Il y a cinquante-deux San Vicente et trente-et-un Sanvicente dans l’annuaire de Mexico. Cela ne signifie pas grand-chose ; il y a trente-neuf pages de Sanchez en petits caractères de corps 6, et je n’ai pas osé compter les Gonzalez ou les Pérez.
Commenter  J’apprécie          132
— Vous haïssez sûrement les technocrates ?
Hector acquiesça.
— Eh bien, moi aussi. Et je n’en ai rien à foutre si la merde inonde la ville. De toute façon, un peu plus un peu moins… En fait, si le canal de Miramontes, ou le grand canal, ou le réseau d’égouts qui débouchent dans le système d’eaux profondes partent en couille, je n’en ai rien à branler…
Hector acquiesça avec un grand sourire.
— Mais, je suis payé deux mille pesos pour chaque étude de résistance et de capacité et je vis de ça…
Il alluma son cigare.
Commenter  J’apprécie          120

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Paco Ignacio Taibo II (533)Voir plus

Quiz Voir plus

Arthur Rimbaud, le voleur de feu

1- Comment se nomme le perroquet qu'Arthur affectionne ?

Boubou
Balou
Bâou
Ali badou

10 questions
32 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..