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Citations de Pascal Dessaint (480)


Vers la beauté en marchant! Vers la beauté plein d'optimisme!
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Sachez qu'il y a certaines choses auxquelles le Toulousin est très attaché, l'attachement qu'il nourrit à l'égard de ces choses confine au sacré, cela peut vous paraître absurde mais c'est comme ça. Ainsi....
Oui ?
Ainsi le Toulousain verra d'un très mauvais oeil qu'un... étranger s'occupe de ce qui à priori, ne le regarde pas.... Vous saisissez ?
Pas du tout.
Rien ne presse.... En attendant, je vous désigne pour mener à bien cette enquête....
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Tu porteras ta croix tant que les autres te regarderont la porter. Alors pense que tu es seul, que personne ne te regarde et ne viens pas m'emmerder.
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L'érosion, c'était comme le mépris des puissants qui usent les faibles à petit feu. Mais tu avais beau le savoir, et qu'en plus le combat était perdu d'avance, tu essayais de résister, il fallait résister, l'action empêchait de se considérer sans valeur....
( p 252 )
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Il était midi et onze minutes. A midi et onze minutes, donc, on pouvait considérer que sept personnes avaient tué Maurice Tamborero, que l'affaire avait déjà vingt-quatre heures et que, accessoirement, il était bientôt l'heure de déjeuner.
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L'assassin est un sportif, il se comporte comme tel. Des sportifs, il en existe des milliers. Il ne suffit pas de chausser une paire d'Adidas pour être sportif. La basket ne fait pas le sportif, pas plus que l'habit ne fait le moine - il n'y a plus beaucoup de moines, il y a certainement plus de sectateurs, et les sectaires, ce n'est même pas la peine de compter. Il y a sportif et sportif. On peut être sportif et rugbyman. On peut être sportif et ne pas être rugbyman. Il y a plus de sportifs que de rugbymen. Un rugbyman est un sportif. Il y a sportif du dimanche et sportif de métier. En tout sportif, il y a un rugbyman qui sommeille. Ils nous cassent les couilles avec le sport à la télé.
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Les malheurs vont par deux, on tousse avec deux poumons, l'humeur s'écoule avec deux narines d'un nez enrhumé, on ne pleure jamais d'un seul oeil.

[je note cependant qu'il m'arrive de ne pleurer que d'un oeil, quand il fait froid, selon le sens du vent, même à Toulouse]
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C’était ça qui était bien au rugby, chacun pouvait y trouver sa place, le trapu taciturne comme l’échalas expansif.[…] Dans ce sens, Benoît aimait à dire que, de tous les sports collectifs, le rugby était de loin le plus démocratique. (p.93)
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Et elles me tombent dessus comme le mépris sur les gens de peu ! (p. 57)
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C'est heureux que certaines personnes sortent bel et bien de votre vie, parce que sinon ça serait surtout du dépit à ruminer, sans savoir faire comment faire autrement. L'avantage avec les morts, c'est qu'ils ne mourront pas une seconde fois. Avec les vivants, il y a le risque qu'ils reviennent, un jour, même longtemps après, et qu'ils vous perturbent.
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Une grive musicienne chantait dans un pin quelque part au-delà de l'église. Je l'ai écoutée quelques minutes. Le chant de la musicienne est le plus déconcertant qui soit, et si puissant que l'on peine à repérer l'oiseau tant il donne l'impression de se trouver en mille endroits du paysage à la fois. Est-il là-bas ? Si loin ? Au-dessus de sa tête ? Si on ne connaît pas ses habitudes, on peut chercher la grive longtemps.
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Les terrils bosselaient la terre plate. Les corons paraissaient s’étendre à perte de vue. Les routes, les autoroutes et les voies de chemin de fer partaient dans tous les sens et zébraient le paysage comme des bandes de tissu cicatriciel sur un corps malade. En fait, le corps était mort. Dans le coin, l’ogre en avait pris à son aise. Il s’était repu. Pendant longtemps, il avait creusé des galeries infinies. Parfois, il avait exhalé le grisou meurtrier. Souvent, il avait englouti les hommes et jeté les familles dans la détresse. Et puis il s’était retiré, et les survivants n’avaient plus eu qu’à pleurer sur leur sort. Putain, tout ça était d’une tristesse incroyable. Et c’était comme si nous pataugions dedans.
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Alors que la journée touchait à sa fin, tout cela ne m’occupait pas trop l’esprit. Je me serais attardé sur le sujet qu’il m’aurait fallu reconnaître une fois de plus cette profonde et dérangeante discordance. J’avais écrit sur les mystères du vivant, tant écrit, et aujourd’hui j’entretenais une relation continuelle avec la mort.
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Il faut se méfier d’une chose dans la vie : les grandes gueules à grands principes. Ce sont souvent les premières à prôner les alliances, les compromissions, le chacun chez soi et à sa place et tout ira bien, ou le consensus.
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Ce que l'on imagine compte toujours plus que ce que l'on voit, non ?
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Elle se contrefichait de moi comme du rouge que ses lèvres pleines laissaient sur le bout filtre des ses américaines. Je regardai ailleurs.
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Les chiens aboient, les chats miaulent et les hommes, dans l'ensemble, disent des conneries...
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Les hommes n’imaginent pas à quel point ils compliquent le travail des taupes.
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Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse.
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C'est la vie sauvage au coeur même de la ville ! D'ailleurs, il arrive qu'un sanglier téméraire, perturbé par on-ne-sait-quoi, remonte les berges et s'en aille errer dans les rues. Il fonce, effraie tout le monde. Il passe le Capitole et s'engouffre dans un magasin. L'aventure ne finit jamais bien... Le fleuve a aussi ses suicidés. "Gare à la Garonne..." chantait Allain Leprest.
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