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Citations de Pascal Dessaint (480)


L’humour toujours nous sauvera.
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Lorsqu’une fille s’est radinée, elle n’avait pas l’air contente, c’est toujours la même chose dans vos foutues soirées, y’a rarement l’équilibre, on t’a jamais appris qu’une trop grosse concentration de gonzesses, ça fout la merde ?
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Si parfois on ne se montre pas contre nature, on n’obtient rien, ça aussi on me l’avait appris, et je bénis celui qui me l’a appris.
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Elles essaieront toujours de vous faire porter le chapeau, ça c’est un truc que j’avais compris depuis longtemps. Il faut être honnête, les hommes ne sont pas exempts de ce genre de comportements. Où que l’on aille, c’est à savoir lequel trouvera la manière pour baiser l’autre. Et ça se fait toujours avec plus ou moins d’élégance ou de finesse.
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La folie est un bien fidèle état d’âme. Un état de drame ! Goutte à goutte, le manque de sommeil, le manque d’illusions pour une grande aventure, le manque de patience pour s’en tenir à quelques paroles courtoises.
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Quand il n’y en a qu’un et que la voie me semble toute tracée, je ne vois pas pourquoi je me créerais des complications.
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- Maintenant qu'est-ce-que vous voyez, hein ? Des hommes, et pire dans ce contexte, des femmes, des femmes flics, ça ne s'invente pas ! Ho tendresse faut-il que tu t'échappe d'elles !
Marc n'en croyait pas ses oreilles. J'estimais pour ma part que le commissaire était dans un grand jour, il n'avait pas volé sa retraite et en salivait d'avance.
- Des hommes et des femmes qui souffrent d'éjaculation précoce ou de frigidité, d’hypertension artérielle, de constipation ou d'ulcère à l'estomac. Des hommes et des femmes torturés par des névroses, et qui deviennent leur propre ennemi. Homo homini lupus comme on dit en latin. Vous savez pourquoi ?
Je fis non de la tête.
- Et bien, à cause du fait qu'ils consacrent trop peu de temps aux questions d'ordre culturel.
Je n'aurai su dire de manière plus élégante que certains flics présents étaient des cons.
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Une tortue cistude sur la route
De quel étang venait elle ? Combien d’années avait-elle attendu avant d’accomplir ce périple ? Quelle distance avait-elle déjà parcouru ? Vers quelle prairie ensoleillée se dirigeait-elle ? La dernière chose à faire serrait de l’aider à traverser la route. Elle prendrait peur. Le stress lui ferait perdre l’eau qu’elle avait emmagasinée dans sa carapace en vue d’ameublir la terre, de creuser un trou et d’y pondre ses oeufs. Il lui faudrait alors revenir à son étang d’origine, reprendre de l’eau et repartir à nouveau. Elle s’épuiserait, perdrait un temps précieux, des jours peut-être, et multiplierait les risques de mourir.
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Cette affaire, enchaîne Basly sans attendre la réponse de Cayrade, montre toute la rapacité des seigneurs de la houille. Ils commencent par attendrir les pouvoirs publics. Ils obtiennent ainsi toutes les concessions sous prétexte qu’ils ne sauraient lutter autrement contre la concurrence qui les écrase. Puis ils encaissent les nouveaux bénéfices, et ils sont alors en mesure de rogner à leur aise le salaire de leurs ouvriers.
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Un jour tu es philosophe, un autre désespéré.
Tenons-nous debout. Nous aurons moins de regrets, peut-être. » Il se dit qu’il y avait bien trop de livres au pied de son lit, que ça perturbait sa vision du monde, qu’il n’en faudrait qu’un, qui lui donnerait confiance en l’humanité, bien qu’il doute que cela soit encore possible.
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C'était une forêt monotone, organisée afin de faciliter plus tard, au mieux, la coupe et le débardage. Les arbres, qui avaient poussé très droit et très vite, s'étendaient comme une armée immobile. Ils étaient innombrables mais j'ai pensé que le sous-bois était si sec qu'il suffirait d'une étincelle pour les réduire tous en cendre.
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Le vestiaire, oui, c'est un peu comme le ventre de la femme, c'est la gestation, la mise au monde, soudain tune peux plus t'échapper. Le public est acquis à ta cause et il ne faut pas le décevoir.
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Je pense à Doug Peacock qui, à son retour du Vietnam, se soigna d'une profonde dépression en devenant ami avec les ours. Il est de ceux qui accompagnèrent Edward Abbey dans son dernier voyage. Dans Mes année grizzly, il nous confie : "Au cours de mes excursions en montagne, j'essaie d'oublier mes problèmes d'humain pour mener la même existence que les autres créatures vivantes."
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De réputation, la vallée d'Estours est la plus belle vallée d'altitude du Couserans, la plus merveilleuse approche que l'on puisse faire du mont Valier : des bergeries, des granges, des passerelles au-dessus de l'eau, un torrent, des cascades, de vertigineux couloirs où criaillent les chocards.
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La bêtise des uns retombe toujours sur les épaules des autres, au propre comme au figuré.
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Ce jour-là, à Nantes, autour de la table, entre autres convives concernés par la question de la décroissance, il y a Oliver Gallmeister, Rick Bass, Pete Fromm et Doug Peacock. Doug Peacock ! Mon anglais est lamentable et dans l'après-midi je n'ai osé lui parler. Oui, Doug Peacock, celui-là même qui a inspiré le personnage de Hayduke dans le Gang de la clef à molette. J'ai l'impression que Edward Abbey est avec nous. Jennifer Lopez peut aller se rhabiller !
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Je marche parce que j'ai de l'espoir. Je marche avec espoir plutôt. Je marche parce que ça me semble encore un motif d'espérer. Je marche parce que ça me permet de côtoyer une nature qui est encore sauvage. A certains endroits, ainsi, je ne peux céder au complet désespoir, penser que tout est en grande part fichu. Je chasse de mon esprit les océans de plastique, les forêts incendiées, les catastrophes industrielles, les espèces qui s'éteignent.
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L’animal est un redoutable prédateur. De taille humaine, et si sa biologie l’y obligeait, il serait capable de décapiter une vache ou un mouton en une fraction de seconde. Le sang giclerait à des mètres à la ronde. Aucune autre espèce terrestre ne pourrait échapper à sa férocité. Aucune. Heureusement, la nature l’a doté d’une morphologie modeste. Les vaches et les moutons n’imaginent pas leur chance. La plupart des insectes, eux, sont des proies toutes désignées, d’autant qu’ils ignorent encore l’existence de cette menace au creux de ce vallon en apparence calme et harmonieux. De quelque façon que ce soit, ils ne sont pas préparés. Autrement, peut-être, ils auraient développé une parade.
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Anatole aurait fait confiance à un pitbull. Il me dirait un peu plus tard: « La vie m’a appris qu’il ne peut y avoir toutes les qualités en une seule personne, ni tous les défauts. » Ça rendait charitable.
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Avec les oiseaux, il n'y a pas de temps qui vaille.
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