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Citations de Pascal Dessaint (476)


J'ai dit: "Moi aussi, je peux être méchant... " Et parfois, ai-je pensé, car je ne pouvais pas le lui dire tout haut, il risquerait de mal l'interpréter, oui, parfois, être méchant c'est être juste.
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Quand on voit des maisons semblables, que rien ou presque ne distingue, on peut se dire que les gens derrière les façades se ressemblent aussi, qu'ils connaissent la même misère et ont cédé de la même manière au fatalisme, et que dès lors, ça pourrait les rendre solidaires, à tout le moins gentils les uns envers les autres, mais c'est rarement le cas. A cause de la misère sans doute, aussi bien morale que matérielle, les querelles éclatent pour des broutilles, la haine fait peu à peu son nid, les rancunes sont irrationnelles et tenaces, et on ne serait pas étonné que les gens finissent par s'étriper.
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Les grandes douleurs sont trop intimes.
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Il y avait de beaux nuages dans le ciel et une foule d'oiseaux qui se disputaient dans les arbres. Il était difficile de croire que le malheur puisse prendre toute la place, ce n'était jamais qu'un feu isolé dans la grande plaine.
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Notre terre restera. Il ne s'agit pas de savoir qui aura la suprématie, car la suprématie sur la terre n'est qu'une illusion. Aucun être ne peut dominer la terre dans laquelle il sera enterré. La terre domine les hommes et les ramène à elle.
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Je suis allé directement aux poches car avec mon salaire de misérable, c'était tout ce que je pouvais me payer. J'aurais pu m'acheter un vieux bouquin sur le marché mais, autant que faire se peut, les livres, je les préfère neufs, j'ai horreur des secondes mains, j'ai dû mal à imaginer qu'un connard, avant moi, ait pu ressentir des émotions que je crois destinées à moi seul. Je me leurre, et c'est très bien comme ça.
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Il y avait un portrait du pape Jean-Paul II scotché sur la porte du frigo. (…) Elle hésita quelques secondes, regardant à nouveau Jean-Paul II. Combien de vieilles femmes en détresse attendaient de ce pape un réconfort ? Combien d'entre elles étaient dupes ? En était-il une seule pour estimer, comme moi, qu'il ne s'agissait que d'une caricature, un bien indigne représentant de Dieu ? Bien sûr, je ne croyais pas, mais je me souvenais d'un voyage en Afrique, de régions entières ravagées, après son passage, par le sida. Croissez et multipliez, baisez en paix, mes frères. Ce pape avait plus fait pour la propagation de la maladie que n'importe quelle conduite illicite.
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Depuis longtemps, le compte à rebours avait commencé. Le compte à rebours commence à notre naissance à tous, il serait bon que quelqu'un nous dise tout de suite à quel moment il va s'arrêter, on s'épargnerait les joies et les erreurs, on s'épargnerait de vivre en vain, puisque en vain on vit quoi qu'il advienne.
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D'un jour sur l'autre, on se transforme, peu à peu, et puis il arrive un moment où on est devenu vraiment différent, le cuir s'est tanné, les os se sont fragilisés, et puis on meurt. Qu'on soit alors tous logés à la même enseigne n'est que justice.
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Je ne vois pas, dans le monde ou l'on vit, quel acte nous pouvons commettre sans prudence.
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Elle se croyait belle et n'avait pas de complexes apparents. Le problème, d'après Etienne, c'était sa langue, qu'elle avait plus longue que les bras. Elle ne parlait pas, elle s'étouffait de paroles. Un jour, elle en claquerait. Elle jacassait à propos de tout et de rien et plus encore s'il était question de son expérience personnelle, qui avait force de loi. Sonia était une pipelette invétérée ou une casse-couilles intégrale, selon qu'on la considérait avec plus ou moins d'indulgence.
(p. 26)
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Des sportifs, il en existe de milliers. Il ne suffit pas de chausser une paire d'Adidas pour être sportif. La basket ne fait pas le sportif, pas plus que l'habit ne fait le moine.
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Les amis sont parfois plus redoutables qu'une corde pour se pendre.
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Il faudrait avoir à l'esprit, toujours, que les êtres, les choses sont fragiles, et ce n'est pas possible.
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J'étais persuadé que moins un homme en savait et plus son potentiel de méchanceté était important.
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La vie est trop courte ! Si on se mettait à souffrir pour tout, tout le temps, le fardeau serait bien lourd à porter. Aussi la vie doit vite reprendre le dessus. Sinon on devient fou. Allez ! fi des torpeurs, des horreurs, des malheurs ! allons nous dorer la pilule sur la plage !
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Il arrive un moment dans la vie où toutes les femmes que l’on a rencontrées finissent par composer une image très claire de celle qui vous manque.
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Qu'importe la nature de la douleur, elle se suffit...
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Ce n'est pas ce qui est joli qu'on aime, mais ce qu'on aime qui est joli...
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Il est en nous une obstination à refuser l'idée que le feu brûle tant que nous n'avons pas mis les mains au-dessus des flammes. A terme, pourtant, il n'y a que gâchis et cendres.
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