Je suis prêt à tout pour conserver le petit moignon de liberté qui me reste. D'accord, mon corps ne vaut guère mieux qu'une cellule, mais c'est mon corps, j'y suis seul. Je ne supporte pas la promiscuité. Ce qui m'effraie le plus dans le monde carcéral, ce n'est pas la solitude, loin de là, j'ai l'habitude, mais la présence d'autres détenus. Je préfère m'ennuyer seul qu'en compagnie. Mon choix est fait. (p. 134)