L'aspiration à la richesse et l'appétit du luxe ostentatoire sont donc en quelque sorte une marque de fabrique paradoxale de la tradition orthodoxe, fussent-ils contestés au nom du christianisme.
Comment dès lors richesse et luxe sont-ils perçus dans le bouddhisme lorsqu'ils sont arborés par le laïc ? Le Bouddha lui-même voyait la richesse d'un bon œil, ainsi que les efforts à poursuivre pour l'acquérir.
Dans le dictionnaire théologique, l'abbé Nicolas-Sylveste Bergier propose sur le luxe un jugement sans appel, au nom du christianisme : "Du moins l'on ne peut pas remettre en question si le luxe est conforme ou contraire à l'esprit du christianisme".