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Citations de Pascale Clark (38)


Je t’ai épargné ce boueux, ce climat ambiant dégoûtant, la décrépitude du débat public, les populismes devenus populaires... vivre sous Trump, Bolsonaro, Salvini ou sous Hanouna, subir ce monde badigeonné de vulgarité.
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Je viens d'une époque révolue où les voix ne se filmaient pas et où les journalistes étaient crus. Je viens de l'avant-virtuel, quand les peaux avaient l'exclusivité des empreintes digitales.
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J'apprends a écrire vite, à défaut de pouvoir développer un style, j'apprends à estimer la valeur de l'info, j'apprends à établir une hiérarchie, il fut un temps où le journalisme n'était pas plongé dans un maelström brûlant et impatient plaçant tout et son contraire au même niveau.
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Ca s'appelle du vaginisme. Une contraction douloureuse du muscle du vagin, comme un réflexe qui empêche toute pénétration. Cette pathologie est assez fréquente, d'origine organique ou psychologique. Détendez-vous (elle en a de bonnes), je vais essayer tout doucement d'introduire cet instrument. Vous réagissez si je vous fais mal. 
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La matinale en direct depuis Jérusalem et Ramallah, lui en Israël, moi dans les territoires occupés, lui non juif malgré son nom, moi oui malgré le mien, en stéréo comme à front renversé. 14,63 kilomètres nous séparaient. Les ondes tentaient de réparer les antagonismes fondamentaux dans cette région où se confondaient l'histoire et la géographie.
Rarement m'étais-je autant sentie au cœur de mon métier : sur le terrain, enregistrant le bruit ambiant et les pouls humains, le son comme matière première à l'écriture radio, les mots se chargeraient de prendre la main.
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Un flot d'information à la radio. J'ouvre le robinet et l'info coule. Parfois , je laisse couler l'eau pour prendre la température du monde comme on glisse un orteil dans un océan saisissant.
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Je me méprise et, en même temps, je préférerais mourir plutôt que d'avouer. Avouer quoi, à qui ? Ne me jugez pas, il y a maldonne ! J'étais faite pour aimer, laper, sucer, baiser, embrasser, masser, materner, cajoler, convoler, copuler, calculer, bouder, bêtifier, biaiser, revenir, repartir, jouer, jouir, aider, aimer. J'étais faite pour me faire prendre, tirer, troncher, limer, mettre, niquer. De tous les côtés, par tous les trous, sous toutes les coutures, sur tous les tons.
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J'ai appris la nouvelle le 24 juin 2019, c'était un lundi, les éditions Flammarion vont me publier.
Crois-moi, je n'avais pas prévu de t'embarquer dans cette histoire, tu ne demandais jamais rien, surtout, ne pas déranger, j'en connais qui s'en sont contentés. Quelques personnes dont j'ignore tout vont te découvrir, Frania, telle que je te connais, tu sauras les séduire par ton humour et les toucher par ton humanité. J'espère que mes mots ne t'apparaissent pas trop impudiques, tu t'es toujours débrouillée pour te faire oublier, en faisant parler les autres, ça t'arrangerait bien qu'ils viennent vers toi pour recevoir tes conseils de vie, tu savais tellement bien écouter sans juger, ta modernité et ta tolérance faisaient merveille, pendant ce temps-là, tu ne parlais pas de toi.
Je n'avais pas réalisé en tentant d'écrire sur ma disparition qu'elle allait coïncider avec la tienne dans un mimétisme stupéfiant.
Ma très chère Frania, nous ne serons plus jamais muettes, tu parles d'une histoire.
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"Je suis retournée m'asseoir près de toi, ce n'est pas parce que tu ne parlais pas qu'il fallait t'oublier. Tu commencais à fatiguer, le bruit, l'agitation, j'ai fait disparaitre l'image de Laetitia écrasant une larme. Nous en avions assez vu, le théâtre en direct passait décidemment mal à la télévision."
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Ça va mieux.
J'ai repoussé plusieurs propositions commerciales m'offrant un joli chèque pour poser ma voix au service d'une marque. Même en vivant sur mes réserves, je tiens encore. Le journalisme est devenu une activité décriée, insultée, vilipendée, méprisée, moquée, pour de bonnes et de mauvaises raisons, il restera mon métier aussi longtemps que j'aurais les yeux verts et que je serai née à Paris.
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C'est ma solitude vue des autres qui m'est insupportable.
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J'aime plutôt bien les putes, d'ailleurs. Leur deal a le mérite d'être clair : payer pour palper, allonger pour culbuter. Je spécule seulement sur ces secrets planqués sous leur peau tannée. Faire dans le commerce et rêver de tendresse, se faire baiser et aspirer à la pureté. 
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Simone Veil est morte un 30 juin à son domicile à quelques jours de son 90ème anniversaire. Je me souviens avoir pensé ou l'autre cette chose-là finissait par arriver et que le savoir depuis le début n'aidait nullement à l'accepter.
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Je sais bien que les vêtements portés me rappelleront ce jour- là pour l'éternité.
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Fallait-il être fou pour se priver du plaisir de l'écriture, tenter de traquer les mots justes
, soigner les sonorités et le rythme, composer soi- même le slalom spécial qu'il s'agirait d'exécuter en direct en tentant d'éviter les fautes de carre.
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Maud existe surtout dans les reflets.
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c'est bien connu, en Angleterre, quand on croise deux garçons, la nuit, à la sortie d'un cimetière, on les embrasse.
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Le sommeil ne vient pas. Des cris déchirent la nuit. De l'autre côté du mur en carton-pâte, une fille rugit son plaisir. C'est l'heure. Samedi soir, autour de minuit.(...)
L'alcool a allumé le désir au fond de leurs prunelles et au fond de leur fond.
L'heure décente arrivée, ils sont rentrés. J'imagine ce que je n'entends pas. Ils s'enlacent, ils s'embrassent, ils font valser leurs vêtements.
J'entends nettement, maintenant. Les grincements syncopés du lit. Les coups réguliers puis entêtés. Les petits cris perchés sur l'infini. Elle hurle. C'est un mouton que l'on égorge. Je voudrais qu'elle se taise.
Qu'elle se taise.
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Si t’espères, tu perds parce que l’étape d’après tu désespères. Tu laisses hier, tu t’abrutis de maintenant.
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Ta mort ne m'a pas tuée, mais elle ne m'a pas rendue plus forte. Il n'y a pas de raison non plus, cessons de çroire aux citations sur parole, quand bien même elles viendraient de Nietzsche, quand bien même elles consoleraient nos destinées misérables d'humains condamnés.
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