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3.11/5 (sur 103 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Fougères Ille-et-Vilaine , le 29-04-1963
Biographie :

1963. Naissance de Pascale le 29 avril à Fougères en Ille-et-Villaine.

● 1971. Ses parents s’installent à Bruxelles, précisément à Schaerbeek.

● 1979. Le 9 novembre, au concert des Stranglers à l’AB, elle rencontre le père de ses enfants.

● 1986. A l’ULB, elle étudie le journalisme.

● 1992. Premier contrat chez Gallimard, dans la célèbre “Série Noire”.

● 2005. En avril sort son neuvième roman : “Crois-moi” (Ed. Labor)

Source : http://www.tbx.be/fr/VIB/10/app.rvb
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Livre de Bord : Pascale Fonteneau


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Je ferme la porte du palier en faisant le moins de bruit possible, pour les mêmes raisons j'évite l'ascenseur. une fois dans la rue, je lève les yeux vers le troisième étage et je presse le pas.
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La nuit, c'est comme cela : la nuit, tout ce qu'on a dans la tête devient réalité...
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Mademoiselle ! Vous avez perdu votre chemin ? Il me semble vous avoir demandé de circuler, alors faites-le avant que je vous conduise moi-même vers la sortie !
Cette fois, Hilke s’éloigne prudemment. Pour elle, l’important c’est que Peter ait échappé aux Corbeaux. Cela devrait la rassurer, sauf qu’il n’était pas dans la station ce matin non plus. Pourquoi ? Quelqu’un l’avait-il prévenu qu’il y aurait un contrôle ? Qui ? Est-ce que les Corbeaux étaient venus exprès pour lui ? Si Peter a senti le danger, peut-être qu’il ne reviendra plus jamais ? « Espérons que non ! » pense Hilke qui n’arrive pas à chasser ce mauvais pressentiment.
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Ouvre les yeux, Sylvie, on s'est fait avoir comme les autres. Les dirigeants de SOTEX-Buisseau & Fils sont partis faire fortune ailleurs et doivent s'amuser de nous voir revendiquer les miettes alors qu'ils se sont emparés du gâteau sous notre nez.
Le bruissement de nos manifestations n'a jamais empêché un seul de leurs repas, ni retenu une seule de leurs décisions. Au mieux, on les aura amusés. Ils vont gagner, Sylvie, les patrons vont gagner! Richard m'a convaincue, je suis sûre de ce que j'avance. Et j'ai bien l'intention de réagir! Crois-moi!
Monique ménage son effet en laissant le silence retomber lourdement sur la table de la cuisine. Mal à l'aise dans ma chemise de nuit, je ne trouve rien à dire qui serait à la hauteur.
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Edith Piaf pleure sa passion. Je l’ai vue. Peut-être pas. La Motta, champion. Mohammed Ali, vieux. Se battre, saigner sur le ring. Sentir le corps s’affaisser sous le poing. Les épaules drapées de soie rouge. Encaisser les coups. Le faire par amour. Coups de foudre. S’aimer d’un continent à l’autre. S’attendre et s’écrire. Se retrouver. S’enlacer devant les photographes. Des bateaux qui s’éloignent. Des trains. Ils partent à la guerre. Les uniformes sont gris. Des fanfares sur les quais. Des drapeaux, beaucoup de drapeaux. Ils reviennent, les visages sont gris. Sur un banc, un vieux joue de l’accordéon. Hymne à la Joie.
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Dans les films, les héros se font soigner sans anesthésie et leurs vêtements restent présentables. La réalité est écœurante et me soulève le cœur, je me retiens de justesse.
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Feuilletée rapidement, ma mémoire se lit comme un vieux magazine. On y reconnaît les visages qui ont fait le tour du monde, mais rien à propos de la femme nue qui me montre du doigt. À part une bague, elle ne porte aucun bijou. Ses yeux foncés sont noyés de stupeur. Ou peut-être est-ce de la colère. Elle ne bouge plus. Tout s’est figé avec elle. Même sa voix me parvient au ralenti. Elle répète la même phrase. Si ça se trouve, elle ne l’a dit qu’une fois mais il m’a fallu réentendre les mots et les décomposer pour la comprendre : « Je t’ai-me. Je t’ai-me. »
Sans les chercher, je pense à des dizaines de chanteurs dont l’amour est le fonds de commerce. Je pourrais même citer le titre de leur succès et fredonner les refrains. C’est bientôt une foule de célébrités qui se bousculent en braillant leurs émois amoureux. Dans un flot continu, j’entends des extraits de reportage, des séquences de films. Les mélodies se jouent à vitesse accélérée. Sur le même rythme se succèdent des clichés en noir et blanc.
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Se vantant partout d’être juif et d’avoir enseigné l’allemand dans les collèges difficiles de la région, Régis Weiss avait dénoncé les rondes citoyennes en agitant le spectre de politiques dictatoriales anciennes ou étrangères. Autant dire qu’il avait bu du petit-lait en découvrant l’article de Rémi Bobet dans le journal du matin. En substance, c’est ce qu’il avait expliqué à Robert, l’obligeant à laisser filer un suspect dont il avait fait un rapide portrait-robot :

“C’était un grand type, un maigre, cheveux courts, pantalon sombre, veste trois quarts, on dirait un vêtement de chasse ou un blouson militaire, mais en plus clair.”

Comme si Régis Weiss pouvait l’entendre, Robert insiste pour la troisième fois :
“A priori rien à signaler, juste qu’il traînait dans le quartier.”
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Signé par un certain Rémi Bobet, le texte se moque des rondes de surveillance (ironiquement surnommées les Patrouilles de la trouille) auxquelles les deux hommes participent depuis plusieurs mois. Selon le journaliste, ces patrouilles attiseraient un climat de violence et mettraient de l’huile sur le feu. Des accusations soutenues par un historien, auteur d’une thèse récemment publiée. Interrogé sur les marches de son amphithéâtre, l’universitaire réagit à ce qui lui est présenté comme un phénomène inquiétant. Devant la multiplication de ce genre de brigades, l’historien confirme les craintes du journaliste. Sans nuance, il agite le spectre d’une dérive sécuritaire, et dit qu’il ne faudra pas s’étonner d’un retour aux heures les plus sombres de notre histoire.
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Mon existence se résume à ces cartes distribuées sans que personne, jamais, ne se donne la peine de m’expliquer les règles du jeu. Tout est allé très vite. Aujourd’hui, je meurs, là, vaincu, sans avoir marqué mon temps, même pas une ligne dans un journal.
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