Les tunnels s'étendaient sous les rues de Manhattan, sur dix-neuf hectares, et au moins cinq mille SDF y avaient trouvé refuge vers la fin des années 80. Ce nombre avait substantiellement baissé. Pourtant, leur présence était encore perceptible dans ces couvertures sales sur lesquelles s'empilaient des chaussures, des vêtements, des bouts de tout et de rien.